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Avertissement de chaleur et orages violents en vigueur

Avertissement de chaleur et orages violents en vigueur

La Presse2 days ago
« Les conditions sont propices à la formation d'orages dangereux pouvant produire des rafales très fortes, de la grêle de grosse taille et de la pluie torrentielle cet après-midi et ce soir », explique Environnement Canada, qui a émis un avertissement d'orages violents sur son site web.
Environnement Canada a émis un avis d'orages violents en vigueur pour le secteur de l'île de Montréal, vers 15 h 10 dimanche après-midi. Les météorologues y ajoutent un avertissement de chaleur, anticipant un ressenti avec humidex de près de 40 degrés jusqu'en soirée.
Depuis 13 h 30, les météorologues de l'agence fédérale surveillent un orage violent « pouvant produire des rafales très fortes, de la grêle pouvant atteindre la taille d'une pièce de cinq cents et de la pluie forte ».
Depuis cette heure, la ville de Québec fait elle aussi l'objet d'une veille d'orages violents. Les mêmes avertissements de chaleur s'appliquent pour la capitale nationale.
Les températures maximales oscillent entre 29 et 32 degrés Celsius dans certains secteurs du sud du Québec, dont la métropole, ce dimanche. Il y a aussi un faible risque de tornade, précise-t-on.
Il est donc fortement déconseillé de pratiquer des activités nautiques, car elles pourraient s'avérer dangereuses en raison des rafales violentes et soudaines sur les plans d'eau.
Vers 15 h 45 dimanche, Hydro-Québec signalait 25 709 adresses sans accès à l'électricité sur son territoire. Montréal, la Montérégie, les Laurentides et Lanaudière sont les régions les plus touchées, avec chacune entre 4600 et 6300 adresses.
La Mauricie et la Côte-Nord sont les deux seules régions de la province où toutes les adresses sont opérationnelles, selon l'Info-panne d'Hydro-Québec.
Prudence
Environnement Canada appelle à la prudence, car la température chaude et humide présente un risque élevé de malaises liés à la chaleur. L'organisme conseille de surveiller les premiers signes d'épuisement, comme les maux de tête, les nausées, les étourdissements, la soif, une urine foncée, ou encore fatigue intense.
Selon l'organisme, les averses devraient cesser au cours de la nuit prochaine, mais la chaleur se fera ressentir pour encore plusieurs jours. Jusqu'à mercredi, les températures maximales s'élèveront au-dessus de 30 degrés Celsius, à Montréal.
PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE
Un homme se rafraîchit à Montréal.
Fumée en provenance de l'Ouest canadien
Environnement Canada a aussi émis une alerte spéciale sur la qualité de l'air, pour les régions du Nord-du-Québec et de l'Abitibi-Témiscamingue.
« La fumée provenant d'incendies de forêt des Prairies canadiennes cause ou risque de causer une mauvaise qualité de l'air et une visibilité réduite aujourd'hui », indique l'organisme sur leur plateforme en ligne. La qualité de l'air devrait s'améliorer cette nuit ou lundi, indique-t-on.
Environnement Canada recommande de limiter le temps passé à l'extérieur lorsqu'on est exposé à d'importantes concentrations de fumée, car cela comporte plusieurs risques pour la santé. Il conseille, pour cette période, de réduire ou de réorganiser les sports, activités ou évènements prévus à l'extérieur.
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Quant à l'impact de la fumée sur les cultures, la situation est complexe, affirme Ashley Ammeter, spécialiste de l'agriculture à la Manitoba Crop Alliance. « L'un des grands défis avec lesquels nous sommes aux prises est que, même si certains de ces incendies de forêt deviennent plus fréquents, ils restent relativement imprévisibles, ce qui rend difficile l'étude adéquate de leurs effets », ajoute-t-elle. La brume sèche peut refléter et interférer avec la lumière du soleil, ce qui pourrait perturber la photosynthèse. L'impact sur les rendements dépend du type de culture – le soja s'en sortirait probablement mieux que le maïs – et du moment des journées enfumées, explique Mme Ammeter. L'ozone produit lorsque la lumière du soleil est exposée aux polluants contenus dans la fumée peut également endommager les tissus végétaux et les feuilles, réduisant potentiellement les rendements. 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Tout signe évident de difficulté chez un animal justifie une visite chez le vétérinaire, signale la Dr Rosengren. Sinon, les producteurs peuvent s'assurer que le bétail dispose d'une eau propre et sans cendres, qu'il reçoit une alimentation qui renforce son système immunitaire et qu'il ne subit pas de stress excessif dû à des manipulations, des interactions et des déplacements trop fréquents. Le Dr Guillaume Lhermie, vétérinaire et enseignant en économie de la santé animale à l'Université de Calgary, explique qu'il est souvent difficile de déterminer si un animal est malade, mais que les agriculteurs peuvent être attentifs à un essoufflement ou à des difficultés de déplacement. Si les symptômes sont graves, un traitement anti-inflammatoire peut être nécessaire. « La prévention est en réalité assez difficile », affirme-t-il. D'un point de vue commercial, la perspective qu'un incendie de forêt s'approche d'une ferme ou d'un ranch est beaucoup plus perturbatrice, car il n'est pas facile de rassembler des milliers de bovins et de les mettre rapidement en sécurité, convient le Dr Lhermie. Un autre défi est la combustion de l'herbe. « Cela signifie que vous pourriez avoir des difficultés à trouver de nouveaux pâturages et de nouvelles sources d'alimentation pour le mois prochain, ce qui représente également une perturbation majeure pour l'économie agricole », ajoute le Dr Lhermie. M. Gregory, l'apiculteur manitobain, souligne que ce qu'il constate dans son entreprise lui fait prendre conscience que les effets du changement climatique sont désormais bien réels. « C'est très triste d'observer que c'est le climat que nous léguons à nos petits-enfants et à nos enfants », conclut-il. Consultez notre carte interactive des incendies de forêt et de la fumée qui s'en dégage

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