
Le Venezuela affirme qu'aucun de ses 252 ressortissants enfermés au Salvador n'était membre de gangs
Le Venezuela avait alors dénoncé les «tortures» infligées à ses ressortissants qui n'ont à aucun moment pu parler à un avocat ou à un membre de leur famille. «Ils nous ont dit qu'ils étaient tous du Tren de Aragua. Mensonges, gros mensonges», a déclaré le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello à la presse. «Ils ont dit que ceux qui ont été emmenés au Salvador» étaient «de puissants criminels», a-t-il ajouté. Selon lui, seuls 20 avaient un casier judiciaire, dont sept pour des infractions graves, et «aucun n'était lié au Tren de Aragua».
Publicité
Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis de l'étranger rarement utilisée, les États-Unis avaient expulsé en mars, sans procès, ces 252 Vénézuéliens, accusés d'appartenir au Tren de Aragua, un gang criminel que Washington qualifie d'«organisation terroriste».
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Venezuela: Washington promet une prime de 50 millions de dollars pour l'arrestation du président Nicolas Maduro
Les États-Unis, qui n'avaient pas reconnu en janvier, sous le gouvernement de Joe Biden, l'élection «illégitime» du président vénézuélien Nicolas Maduro, ont annoncé jeudi avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l'arrestation du dirigeant inculpé par la justice américaine de trafic de drogues. «Aujourd'hui, le ministère de la Justice et le département d'Etat annoncent une récompense de 50 millions de dollars pour toute information conduisant à l'interpellation de Nicolas Maduro», a écrit sur X la ministre de la Justice Pam Bondi, la précédente prime en janvier étant de 25 millions de dollars.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Le Conseil constitutionnel valide la loi pour la refondation de Mayotte
Cette loi vise notamment à durcir les règles sur l'immigration et à lutter contre l'habitat informel dans le département le plus pauvre de France. Le Conseil constitutionnel a validé jeudi, à quelques réserves près, la loi du gouvernement pour «refonder Mayotte», qui vise notamment à durcir les règles sur l'immigration et à lutter contre l'habitat informel dans le département le plus pauvre de France. Saisi mi-juillet par des députés socialistes, insoumis et écologistes qui demandaient la censure de nombreuses mesures du volet migratoire de la loi, le Conseil a jugé les dispositions conformes à la Constitution. Les parlementaires s'attaquaient en premier lieu à une mesure conditionnant l'obtention d'un titre de séjour, pour les parents d'enfant français, à une entrée régulière sur le territoire. Une disposition «manifestement contraire au principe d'égalité», et qui porte notamment atteinte «au principe de protection de l'intérêt supérieur de l'enfant», avaient argumenté les députés, estimant que cela va «maintenir dans la pauvreté et l'errance des enfants dont les parents n'auront pas le droit de rester en France». Publicité Mais le Conseil a estimé que les particularités démographiques de la collectivité, «soumise à des flux migratoires très importants», constituent des «'caractéristiques et contraintes particulières' au sens de l'article 73 de la Constitution», justifiant d'instaurer à Mayotte des différences de traitement avec le territoire national. «La population de Mayotte comporte, par rapport à l'ensemble de la population résidant en France, une forte proportion de personnes de nationalité étrangère, dont beaucoup en situation irrégulière, ainsi qu'un nombre élevé d'enfants nés de parents étrangers», ont rappelé les Sages. Deux réserves formulées Le Conseil constitutionnel considère que la situation migratoire particulière de Mayotte justifie un durcissement de la loi, mais formule deux réserves. Il juge que l'administration est tenue de délivrer un visa de long séjour à la personne de nationalité étrangère qui la sollicite et dont l'enfant est un mineur de nationalité française résidant en France. Les Sages ont validé par ailleurs d'autres mesures contestées par les députés, comme la possibilité de retirer le titre de séjour du parent d'un enfant considéré comme menaçant l'ordre public, la centralisation des reconnaissances de paternité à Mamoudzou pour lutter contre les reconnaissances frauduleuses, ou encore la possibilité de placer, dans une zone de rétention, des mineurs accompagnant un majeur qui fait l'objet d'une mesure d'éloignement. Le Conseil a aussi entériné plusieurs dispositions visant à lutter contre l'habitat informel dans l'archipel de l'Océan Indien, dont celle actant qu'un tel habitat n'est pas considéré comme un logement «normal», condition nécessaire pour bénéficier du droit au regroupement familial. Les Sages valident enfin la possibilité, en cas d'évacuation forcée d'un tel habitat informel, de déroger pendant dix ans à l'obligation d'une offre de relogement ou d'hébergement d'urgence, si l'administration prouve qu'elle ne peut matériellement pas le faire, en raison du passage du cyclone Chido en décembre 2024.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Donald Trump nomme son conseiller économique Stephen Miran gouverneur de la Fed
Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi vouloir nommer son conseiller économique Stephen Miran au poste de gouverneur de la Réserve fédérale (Fed) laissé vacant après une démission, accroissant ainsi son influence au sein du comité fixant les taux d'intérêt. Dans un message sur son réseau social Truth, le chef de l'État affirme que Stephen Miran occupera ce siège de gouverneur jusqu'à fin janvier 2026 et qu'un «remplaçant permanent» sera cherché dans l'intervalle.