logo
Euro féminin 2025 : la France ne parvient pas à conjurer le sort face à l'Allemagne

Euro féminin 2025 : la France ne parvient pas à conjurer le sort face à l'Allemagne

FOOTBALL - Un plafond de verre toujours aussi frustrant. Alors qu'elles ont plutôt dominé leurs rivales allemandes en quart de la finale de l'Euro 2025, ce samedi 19 juillet à Bâle, les Bleues ont échoué aux tirs au but et laissé l'Allemagne filer en demie. Une nouvelle défaite en quarts pour les Françaises, la huitième sur les dix derniers tournois majeurs disputés par l'équipe de France, et à nouveau face à l'équipe qui les avait fait chuter en demi-finale du dernier Euro.
Ne s'étant pas départagées dans le temps réglementaire (1-1), les joueuses ont joué des prolongations stériles qui ont conduit à 6 tirs au but à 5 pour les Allemandes. La victoire des Allemandes « n'était pas méritée », a réagi la latérale des Bleues Selma Bacha, selon laquelle les Bleues ont connu « un manque de chance ». « Je suis forcément déçue », a-t-elle ajouté.
Lire aussi
France-Pays Bas à l'Euro féminin 2025 sera finalement diffusé sur France 2 et non sur TF1 ou TMC
Les joueuses du sélectionneur Laurent Bonadei avaient pourtant mis toutes les chances de leur côté pour éviter de revivre l'élimination subie lors du dernier Euro, où l'Allemagne s'était imposée avec un petit but d'écart (2-1). Il faut rappeler que les Allemandes sont depuis longtemps considérées comme la bête noire de l'équipe de France féminine : c'est bien simple, avant ce match, les Françaises n'avaient jamais remporté un duel en grande compétition (quatre défaites, un nul). Un bilan qui s'aggrave encore après la frustrante défaite du soir.
Douche froide
Sur la pelouse, la France avait pourtant toutes les clés en main pour remporter ce match. En cause ? Une double peine radicale pour l'Allemagne, sanctionnée d'un carton rouge pour un tirage de cheveux sur la capitaine des Bleues et d'un penalty, transformé dans la foulée par Grace Geyoro dès la 13e minute de jeu.
En supériorité numérique sur le terrain et avec un avantage au score avant le premier quart d'heure, la France pouvait-elle rêver un début de rencontre aussi favorable ? Pourtant, dès la 25e minute, la défense française est surprise sur un corner bien ajusté au premier poteau et dévié de la tête au fond des filets par Sjoeke Nüsken, permettant de relancer une Allemagne pourtant réduite à 10. Première douche froide de la soirée.
La deuxième désillusion intervient en fin de première mi-temps, au bout d'une combinaison parfaite des Bleues, conclue par une superbe talonnade de Delphine Cascarino. Mais très rapidement refusé pour un hors-jeu − disons-le − microscopique. 1-1 au retour aux vestiaires.
Ascenseur émotionnel
En seconde mi-temps, l'ascenseur émotionnel a repris de plus belle avec un but signalé hors-jeu pour les Bleues, sur un corner tiré à deux qui a laissé croise à Geyoro qu'elle allait signer un doublé. Après consultation de la VAR, le but a été annulé à cause de Maëlle Lakrar, qui ne touche pas le ballon, mais fait quand même action de jeu, gênant la portière allemande.
Toujours aussi proches du second but et en pleine domination, les Français se font toutefois surprendre. Et c'est même un scénario cauchemardesque auxquelles les Bleues échappent après un penalty accordé par l'arbitre pour une faute logiquement sanctionnable dans la surface. Il aura donc fallu une Pauline Peyraud-Magnin héroïque sur sa ligne pour éviter de laisser l'Allemagne prendre l'avantage dans ce match. De quoi offrir une fin de match sous très haute tension.
Après des prolongations infructueuses, les tirs au but ont été particulièrement cruels pour les Bleues. Amel Majri et Alice Sombath ont notamment vu leurs tirs repoussés par Ann-Katrin Berger, qui a ainsi multiplié les actions décisives au cours du match.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Les notes de Nice-Benfica : Jansson en difficulté, Mendy dépassé
Les notes de Nice-Benfica : Jansson en difficulté, Mendy dépassé

L'Équipe

time24 minutes ago

  • L'Équipe

Les notes de Nice-Benfica : Jansson en difficulté, Mendy dépassé

Transparente sur le front de l'attaque, la recrue suédoise du Gym, Isak Jansson, ne s'est pas mise en valeur lors de la défaite de Nice face à Benfica (0-2), à l'entame du troisième tour préliminaire de Ligue des champions. En défense, la fébrilité du jeune Antoine Mendy a pesé lourd dans un match où il est impliqué sur les deux buts. À part une mauvaise relance au pied (15e), on ne pouvait rien lui reprocher jusqu'à la 88e minute. Il avait maintenu son équipe à flot sur le coup franc de Rios (30e), le tacle de Dante (39e) et une frappe d'Ivanovic (62e). Et puis est arrivée cette frappe de Florentino Luis où il est masqué par 2 joueurs devant lui puis trompé par le rebond... En première période, le défenseur a toujours semblé à la limite, à l'image de cette hésitation devant Schjelderup (6e) qui a causé la première occasion de Benfica. Il est aussi pris dans son dos sur le but lisboète (53e) et concède un jaune pour un coup de coude (85e). Rude. Il a eu pas mal de boulot et il s'en est plutôt bien acquitté, sauvant notamment les siens d'entrée face à Schjelderup, après l'hésitation de Mendy (6e). Il n'est peut-être pas le joueur le plus élégant balle au pied mais il devrait rendre de bons services aux Niçois durant la saison. C'est à sa sortie à la mi-temps que le Gym a coulé. La capitaine avait été présent dans l'impact, il n'avait pas hésité à jouer très haut par moments, il fut l'auteur d'un sauvetage exceptionnel devant Pavlidis (39e). Quelques minutes après, il se tenait le genou... Entré à la mi-temps à la place du capitaine, Oppong (note : 5) a réalisé une très grosse intervention d'entrée (47e). Mais il laisse trop de temps à Aursnes pour centrer sur le premier but (53e), même si Bard est tout aussi fautif, et se fait manger par Ivanovic (62e, sauvetage de Diouf). Il a su provoquer et enfoncer le bloc portugais à plusieurs reprises. Sa percée de la 50e minute s'est malheureusement terminée par une frappe écrasée. Défensivement, l'international français a toujours été propre et serein. Au niveau de l'événement, il n'a jamais été gêné balle au pied, créant des espaces quand il semblait en manquer. Son volume et ses appels ont grandement soulagé son équipe. Seul bémol, comme toujours, son imprécision dans les tirs de loin (30e, 71e). Sorti dès la 28e minute pour se voir remplacer par Louchet (4). Ce dernier a été juste dans ses passes, mais en jouant assez peu vers l'avant et en semblant un cran plus timide que Boudaoui, son partenaire du milieu, notamment dans les duels. Sa première période a été marquée par son centre de la 36e qui aurait pu être décisif. Il y a aussi eu sa reprise bien sentie à la 10e. Mais de son travail défensif, on retient sa double erreur sur l'ouverture du score (53e) : pris une première fois de vitesse, il est trop court pour gêner Aursnes, le passeur décisif. Il a eu le mérite de bloquer la première relance lisboète quand elle était de son côté, mais on attend évidemment plus d'impact dans le jeu. Il n'a presque jamais déséquilibré le bloc adverse. Il y a eu sa frappe enroulée à la 43e minute mais trop enlevée. Son centre de la 62e a également manqué de précision. Son manque de jambes s'est clairement vu en seconde période, où il a été moins mobile qu'avant la pause. Bien que peu servi, il a eu plusieurs ballons intéressants à négocier, mais dont il n'a pas fait grand-chose même s'il a eu le mérite de se mettre dans le sens du but à plusieurs reprises. Le Suédois a commencé par plusieurs remises hasardeuses mais il a ensuite joué à l'endroit et offert plusieurs bons ballons à ses partenaires, comme celui pour Moffi à la 22e minute. En seconde période, il a en revanche disparu. L'entraîneur n'a pas réservé de surprises dans sa composition et a dû faire avec les blessures de Sanson et Dante. Il a mis du temps à sortir ses deux ailiers pourtant inoffensifs. Boga et Diop n'ont toutefois pas offert plus de solutions Si c'est la recrue Ivanovic (6), d'abord maladroite, qui a ouvert le score sur le centre d'un Aursnes (7) très présent (53e), les Niçois ont aussi beaucoup subi face aux innombrables qualités de Pavlidis (7), à qui il n'a manqué qu'un but. Remises, sens du placement, frappes dans le bon timing, le Grec a été un son expérience lui permet de rattraper quelques coups, Otamendi (4) a parfois été en difficulté, à l'image de ce petit pont concédé face à Moffi (39e) et ou de ce slalom de Clauss (52e). Au milieu, la paire Rios (6)-Barrenechea (6), d'abord timide, est montée en puissance au fur et à mesure du match.

Al-Hilal d'accord avec Liverpool pour le transfert de Darwin Nunez
Al-Hilal d'accord avec Liverpool pour le transfert de Darwin Nunez

L'Équipe

time24 minutes ago

  • L'Équipe

Al-Hilal d'accord avec Liverpool pour le transfert de Darwin Nunez

Selon plusieurs médias anglais, Liverpool est tombé d'accord avec le club saoudien d'Al-Hilal pour le transfert de son attaquant uruguayen Darwin Nunez. Il va rapporter 53 millions d'euros à son club. La mue du secteur offensif de Liverpool se poursuit. Après les arrivées de Florian Wirtz et Hugo Ekitike, les Reds vont se séparer de leur attaquant Darwin Nunez. D'après plusieurs médias anglais, le club est tombé d'accord avec son homologue saoudien d'Al-Hilal autour d'un transfert estimé à 53 millions d'euros. L'équipe entraînée par Simone Inzaghi avait fait de l'Uruguayen sa priorité en attaque. Arrivé en juillet 2022 en provenance de Benfica moyennant 85 millions d'euros, Nunez n'a pas affiché le rendement escompté avec seulement 25 buts en 95 rencontres de Premier League. L'attaquant de 26 ans sort ainsi d'une saison morose, avec sept petits buts en 45 matches toutes compétitions confondues. Il avait notamment raté son tir au but contre le PSG lors du 8e de finale retour de Ligue des champions (0-1, 1-4 aux tirs au but, 1-0 à l'aller). Son départ probable va libérer une place en attaque pour des Reds déjà très dépensiers (plus de 200 millions d'euros rien que sur le secteur offensif) mais pas rassasiés. Outre le dossier Alexander Isak (Newcastle), le club souhaite également faire venir l'ailier du PSG Bradley Barcola.

Tactique, technique et budget  : l'équipe Red Bull-Bora peut-elle aider Remco Evenepoel à se rapprocher des meilleurs ?
Tactique, technique et budget  : l'équipe Red Bull-Bora peut-elle aider Remco Evenepoel à se rapprocher des meilleurs ?

L'Équipe

time32 minutes ago

  • L'Équipe

Tactique, technique et budget : l'équipe Red Bull-Bora peut-elle aider Remco Evenepoel à se rapprocher des meilleurs ?

Remco Evenepoel, le vainqueur de la Vuelta 2022, qui rêve de remporter les trois grands Tours, a signé chez Red Bull-Bora dans l'espoir de combler l'écart avec Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Leader d'une équipe qui aime se revendiquer comme une grande famille et qui lui assurait déjà l'une des meilleures rémunérations du peloton, Remco Evenepoel (25 ans) a quand même fait le choix de quitter sa zone de confort pour rejoindre une formation étrangère, RedBull-Bora Hansgrohe, à partir de 2026. Lui qui pouvait décider presque de tout, de son programme, de ses équipiers sur le Tour de France - « c'est moi qui avais dit qu'il fallait prendre Tim (Merlier) dans l'équipe pour essayer de gagner des étapes », avait-il par exemple assuré en juin -, pourquoi a-t-il décidé de se fondre dans un collectif où la concurrence risque d'être féroce, entre Florian Lipowitz et Primoz Roglic ? De meilleurs coureurs à son service Justement parce qu'il y côtoiera de meilleurs coureurs du général, de purs grimpeurs d'une autre dimension que ses anciens équipiers. En plus de l'Allemand 3e de la Grande Boucle et du Slovène vainqueur de cinq grands Tours, Evenepoel va courir au côté de Jai Hindley (vainqueur du Giro 2022), Alexander Vlasov et Daniel Martinez. Remco Evenepoel à RedBull-Bora, un transfert retentissant aux multiples conséquences Son lieutenant chez Soudal-QuickStep, Mikel Landa, l'avait brillamment épaulé sur le Tour 2024, mais quel niveau le Basque allait-il retrouver après sa grosse chute sur le Tour d'Italie, à 35 ans ? Au sein de l'équipe belge, il n'est pas certain non plus qu'Evenepoel parvenait encore à inspirer une véritable dynamique. Ilan Van Wilder, qui gagnait tout chez les juniors en Belgique avant l'avènement du Brabançon - ce qui a toujours posé la question de l'état de leur relation -, n'a pas goûté les critiques de la presse ciblant les faiblesses du « Wolfpack » lorsque Evenepoel fut pris dans une bordure le premier jour du Tour. Or sa réponse sur le vélo n'intervint qu'à l'étape qui suivit l'abandon de son leader, avec un travail remarquable au service de... Valentin Paret-Peintre. « On disait qu'on n'était pas assez fort. Maintenant je leur dis : ''Allez vous faire foutre parce qu'on gagne sur le Ventoux'' », s'était vengé Van Wilder. En signant dans un collectif au niveau plus relevé, le double champion olympique aura des cartes tactiques intéressantes dans l'optique de piéger Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, pour l'instant à des années-lumière devant lui en montagne, mais dont il espère encore se rapprocher. Même s'il devra aussi plus habilement fédérer autour de lui. Un pôle de recherche à sa disposition Au-delà des moyens humains, Evenepoel va aussi rejoindre une formation à gros budget entièrement à sa disposition pour approfondir les recherches sur le matériel et améliorer encore sa position sur le vélo. En plus d'être la seule autre équipe du WorldTour à rouler sur Specialized, avec qui il est personnellement lié, Red Bull-Bora a l'avantage, par rapport à Soudal-Quick Step, de travailler aussi avec la firme américaine au niveau du textile. Un détail de plus pour convaincre le champion du monde du contre-la-montre, qui est lui-même très investi dans ce processus de recherche et va maintenant collaborer avec Dan Bigham, ingénieur ultra-réputé en aérodynamique qui dirige le domaine au sein de l'équipe allemande depuis l'an dernier. Evenepoel rêve aussi de battre le record de l'heure : le scientifique britannique, qui y est parvenu en 2022, est l'homme qu'il lui faut. Mais toujours avec son noyau dur Malgré tous ces changements, Evenepoel s'est assuré de pouvoir emmener un staff de confiance. Sa nouvelle équipe devrait embaucher son noyau dur : David Geeroms, un ami de son père qui le suit depuis ses débuts et occupe un rôle de confident, ainsi que Dario Kloeck, le cousin mécanicien de quatre ans son aîné, arrivé en 2023 chez Quick Step, et qui a l'avantage de bien connaître le vélo Specialized. « Ils accompagneront le coureur jusqu'à la fin de sa carrière », assurait le journal belge La Dernière Heure fin juillet. En fin de contrat chez Soudal-Quick Step, son directeur sportif historique, Klaas Lodewyck, devrait aussi le rejoindre. Tout ce monde sera chapeauté par Sven Ventourenhout, ex-sélectionneur de la Belgique initialement plus proche de Wout Van Aert, mais qui a accompagné les plus grands exploits d'Evenepoel, aux Mondiaux et aux JO. Même en cas de guerre interne entre leaders, Evenepoel devrait tirer son épingle du jeu.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store