
Des armes végétales pour lutter contre l'indésirable moustique
Face aux plantes odorantes, les moustiques sont souvent désorientés.
Getty Images
En bref:
Face à l'invasion saisonnière des moustiques qui peuvent gâcher nos moments de détente estivaux, des solutions naturelles existent. Au lieu de recourir aux insecticides chimiques ou aux bougies parfumées à l'efficacité controversée, plusieurs plantes peuvent nous aider à éloigner ces insectes indésirables.
La menthe poivrée, particulièrement odorante, est un répulsif contre les insectes.
Getty Images
L'efficacité des plantes répulsives repose principalement sur leurs huiles essentielles. La citronnelle, considérée comme l'une des plus performantes, dégage une odeur qui désorganise l'orientation des moustiques. Ce même principe s'applique à la menthe poivrée, à la lavande, au géranium rosat ou encore à l'eucalyptus, dont les parfums perturbent les insectes qui se repèrent grâce à leurs antennes. «Les plantes très odorantes désorientent les insectes et leur font perdre leurs repères» a expliqué Michael Wiesner, gestionnaire environnemental dans le canton de Zurich, à « Blick» .
La lavande repousse le moustique grâce à ses huiles essentielles.
Getty Images
Un potager bien pensé peut également servir de barrière naturelle contre les insectes indésirables. Le romarin, avec son parfum distinctif, repousse non seulement les moustiques et les guêpes, mais aussi les mites et les poux. D'autres herbes aromatiques comme le basilic et l'anis partagent cette double fonction culinaire et protectrice.
Les plants de tomates constituent une solution moins connue, mais tout aussi efficace. Nécessitant principalement chaleur et lumière, ces plantes peuvent atteindre 1,50 mètre de hauteur et gagnent à être attachées à un support vertical.
La mélisse officinale, ou citronnelle, offre quant à elle une approche plus équilibrée: si elle éloigne les moustiques grâce à son parfum d'agrumes, elle attire en revanche des insectes bénéfiques comme les papillons, les coléoptères et les abeilles avec ses fleurs riches en nectar.
La lutte contre les moustiques Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
6 hours ago
- 24 Heures
Voici les secrets pour ralentir le vieillissement de son cerveau
En soignant certaines habitudes, nous pouvons agir pour optimiser nos fonctions cognitives et maintenir notre cerveau en bonne santé. Des spécialistes dévoilent leurs quatre conseils. Lena Couffin Publié aujourd'hui à 21h11 Certains facteurs comme la sédentarité peuvent accélérer le vieillissement du cerveau. Pour y remédier, il faut pratiquer une activité physique (image d'illustration). Getty Images/Lordn Grâce à lui, on peut penser, ressentir, apprendre, se souvenir et se mettre en mouvement. Le cerveau est essentiel au fonctionnement de l'organisme tout entier. Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


24 Heures
15 hours ago
- 24 Heures
Pourquoi l'eau de deux rivières fribourgeoises est vert fluo
Le Service de l'environnement mesure ce mercredi le débit du Ruedigrabebach et de la Nesslera au Mouret au moyen d'un traceur fluorescent. Publié aujourd'hui à 12h25 Le Service de l'environnement utilise de la fluorescéine pour mesurer les débits d'eau. Office de l'environnement Fribourg L'eau du Ruedigrabebach et de la Nesslera, deux cours d'eau fribourgeois, est vert fluo ce mercredi 16 juillet. Et c'est tout à fait normal: le Service de l'environnement du canton mesure ce jour le débit de ces cours d'eau au moyen d'un traceur fluorescent. Durant quelques minutes, l'eau prend une couleur vert fluo très vive sur une centaine de mètres. Le colorant utilisé, la fluorescéine, est inoffensif pour la faune et la flore. Il n'y a aucun danger pour la population, précise le communiqué du Service de l'environnement . Pourquoi mesurer le débit des cours d'eau? La méthode de mesure du débit à l'aide de fluorescéine est particulièrement utile dans des situations où d'autres techniques sont difficiles à appliquer, par exemple dans des cours d'eau très profonds, turbulents ou difficilement accessibles. Le Service de l'environnement réalise des mesures de débit à l'aide de fluorescéine principalement lors de crues. Mais pourquoi mesurer les débits des cours d'eau? Les données hydrométriques récoltées sont notamment utilisées pour la gestion des ressources en eau et la protection contre les crues. Les séries d'observation permettent de suivre l'évolution des débits et leurs modifications notamment induites par les changements climatiques. Rivières, lacs et changement climatique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
15 hours ago
- 24 Heures
Le CHUV en première ligne face aux sarcomes, ces tumeurs méconnues
Face à plus d'une centaine de types de tumeurs touchant os et tissus, l'hôpital lausannois a développé un centre dédié pour traiter cette maladie complexe. Publié aujourd'hui à 11h49 Mis à jour il y a 19 minutes Le CHUV met en lumière les sarcomes, des tumeurs rares, qui touchent environ 500 personnes par année en Suisse, selon un communiqué publié mardi. Un quart de ces cas sont traités dans l'établissement lausannois, qui a développé un centre spécialisé pour cette maladie complexe pouvant affecter aussi bien les os que les tissus mous comme les muscles et les tendons. Ces tumeurs, qui se déclinent en plus d'une centaine de types différents, peuvent toucher autant les enfants que les adultes. Face à cette complexité, le Centre des sarcomes du CHUV propose une prise en charge multidisciplinaire combinant chirurgie, chimiothérapie, immunothérapie, thérapie ciblée ou radiothérapie. Une approche multidisciplinaire essentielle «Traiter la rareté avec excellence est le slogan de notre Centre», souligne la Dre Antonia Digklia, répondante médicale du Centre des sarcomes, citée dans le communiqué. Elle précise que l'établissement a créé un centre de référence, qui intègre les patientes et patients «dans une dynamique de soins et de recherche, avec une approche à la fois humaine, scientifique et multidisciplinaire». Les spécificités diagnostiques de ces tumeurs et les difficultés qu'elles posent rendent indispensable l'avis, voire la prise en charge, d'un centre multidisciplinaire spécialisé. Chaque semaine, l'équipe interdisciplinaire se réunit en colloque (appelé tumorboard) pour étudier trois à quatre nouvelles situations. Radiologues, spécialistes en pathologie, oncologues, radio-oncologues et chirurgiens de différentes spécialités analysent ensemble les dossiers. Plus de vingt dossiers examinés chaque semaine Au total, plus d'une vingtaine de patientes et patients bénéficient chaque semaine de cette expertise collective. Les spécialistes évaluent au cas par cas les meilleures options thérapeutiques pour offrir une prise en charge personnalisée. Cette approche collaborative permet d'adapter les traitements aux particularités de chaque type de sarcome et à la situation individuelle de chaque personne atteinte. Le mois de juillet est traditionnellement consacré à la sensibilisation à ces tumeurs rares, permettant de mieux faire connaître cette maladie et l'importance d'une prise en charge spécialisée. Autres articles sur le CHUV Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.