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Un record de la LCF sera à la portée de Davis Alexander

Un record de la LCF sera à la portée de Davis Alexander

La Presse4 days ago
Un record de la LCF sera à la portée de Davis Alexander
(Montréal) Deux séquences seront au cœur du match des Alouettes de Montréal jeudi soir au stade Percival-Molson. L'une d'elles, si elle se prolonge, permettra à Davis Alexander de faire sa niche, déjà, dans les annales de la Ligue canadienne de football.
Michel Lamarche
La Presse Canadienne
Dans la longue histoire du circuit, seulement quatre quarts-arrière ont amorcé leur carrière en gagnant leurs sept premiers départs. Alexander est l'un d'eux.
Parmi les trois autres, Danny McManus est le seul à avoir ajouté une huitième victoire, un plateau que Alexander pourrait donc atteindre contre les Argonauts de Toronto (1-4).
« Oui, j'en ai entendu parler, je pense que c'est vraiment génial », a déclaré l'Américain de 26 ans après que l'équipe eut tenu sa répétition générale au Stade olympique, mercredi.
« Évidemment j'aimerais bien avoir le record, a-t-il admis. Mais pour moi, le plus important, c'est de retrouver le chemin de la victoire », a-t-il aussitôt précisé.
Alexander a remporté les quatre parties qu'il a commencées en 2024, et ajouté des victoires lors des trois premiers matchs des Alouettes cette saison. Cette liste inclut celui du 19 juin à Edmonton lors duquel il s'est blessé à l'ischiojambier gauche tôt au troisième quart alors que la formation montréalaise menait 24-6.
Les Alouettes n'ont jamais perdu cette avance et ont éventuellement inscrit un gain de 38-28.
McManus a établi son record en gagnant ses six premiers matchs avec les Blue Bombers de Winnipeg sur deux saisons, en 1991 et 1992. Puis, en 1993, il a ajouté des victoires à ses deux premiers départs avec les Lions de la Colombie-Britannique.
« Je sais que 'Danny Mack' était un sacré quart-arrière et un sacré joueur dans l'ensemble. J'ai énormément de respect pour lui », a déclaré l'entraîneur-chef des Alouettes, Jason Maas, lorsque questionné au sujet du record.
« Mais j'ai du respect pour les quarts-arrière en général, simplement parce que je sais à quel point il est difficile de jouer dans cette ligue et combien cela demande de travail. »
L'autre séquence au cœur du match de jeudi ne fait sourire personne chez les Alouettes. L'équipe se présentera face aux Argonauts après avoir subi des défaites à Hamilton, le 27 juin, puis le 5 juillet à domicile contre les Lions de la Colombie-Britannique.
Dans les deux cas, Alexander n'était pas disponible à cause de sa blessure à l'ischiojambier.
Dimanche après-midi, après le premier entraînement de la semaine, Maas avait reconnu que le revers de 21-20 contre les Lions, survenu après un placement de Sean Whyte sur le tout dernier jeu du match, avait été ressenti comme un coup de poing au ventre.
« Quand on a l'impression que la victoire est à portée de main, c'est dur. C'est difficile. Pour s'en remettre, il faut se remettre au travail. Il ne faut pas ruminer le passé et continuer à s'y attarder. La seule façon de tourner la page, c'est de revenir. En parlant du match, en évacuant tout ça », avait souligné Maas.
Le maraudeur Marc-Antoine Dequoy voyait les choses du même angle mercredi.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE
Marc-Antoine Dequoy
Tu ne peux pas contrôler l'horaire, il faut faire avec. Évidemment, quand tu t'approches d'une semaine de congé, finir sur une victoire, c'est bon. Finir sur une défaite, c'est sûr que tu es un peu plus pressé de vouloir corriger ça puis passer à autre chose. Mais en même temps, moi, je suis sur le positif. Parce que si ça fait mal, ça veut dire que tu t'en préoccupes, que c'est important pour toi.
Marc-Antoine Dequoy
Selon Dequoy, la préparation en vue du match de jeudi, qui a commencé samedi avec un bilan, a été positive.
« C'était un bon retour, parce qu'une semaine de football, c'est vraiment simple. On pense à l'adversaire contre lequel on a joué contre la semaine passée lors de la première journée et on fait des corrections. Mais on est déjà prêt pour l'adversaire contre lequel on va jouer. Cette semaine, on a fait nos corrections. On s'est dit dans le blanc des yeux ce qui s'est passé. On a été honnêtes. Tout le monde s'est regardé dans le miroir. On a reconnu et acquiescé quels étaient les problèmes. Puis on s'est tout de suite concentré sur le futur. »
En plus du retour au jeu d'Alexander, les Alouettes devraient aussi compter sur les services du receveur de passes Austin Mack, absent lors des deux dernières parties.
Les Alouettes se présenteront à la rencontre avec un dossier de 3-2, le même que les Tiger-Cats de Hamilton, qui rendront visite au Rouge et Noir d'Ottawa dimanche.
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Scottie Scheffler triomphe haut la main
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Scottie Scheffler triomphe haut la main

On se souvient des triomphes inattendus. Des victoires à l'arraché. Des couronnements inespérés. Même si la victoire de Scottie Scheffler à l'Omnium britannique, dimanche, s'est concrétisée sans le moindre suspense, il faudra se souvenir de cette ronde finale, car Scheffler a cimenté un peu plus sa place dans l'histoire. Et il l'a fait à sa manière. Consultez le classement final Au terme de la troisième ronde, le meilleur joueur au monde menait par quatre coups. Aucune avance n'est suffisamment confortable à l'Omnium britannique. Surtout le dimanche. Toutefois, Scheffler s'est retrouvé trois fois en tête d'un tournoi majeur après 54 trous. Et il a gagné chaque fois. Grâce à l'historique de Scheffler, son aplomb depuis le début de la semaine et sa manière de gérer une avance, personne ne pouvait douter de sa capacité à remporter un quatrième titre majeur. Et après le cinquième trou, tout le monde savait que c'était devenu une certitude. PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS Scottie Scheffler a mis la main sur son quatrième titre à un tournoi majeur. Premier trou, approche précise à deux pieds du trou. Roulé pour l'oiselet. Deuxième trou, autre court roulé pour la normale. Même chose au troisième. Quatrième trou, approche chirurgicale. Roulé pour l'oiselet. Même chose au cinquième. À peine une heure après son premier coup de départ, Scheffler menait par huit coups. C'était plié. En contrôle, l'Américain avait déjà semé tous ses poursuivants. Le reste des concurrents se battaient pour la meilleure bourse possible. Scheffler, lui, jouait pour concrétiser sa place parmi les plus grands. Le reste de la ronde a été à son image. Simple, efficace et sans tracas. Il l'a complétée en remettant une carte de 68. Une quatrième ronde sous les 70 cette semaine. Les images de cette 153e édition de l'Omnium britannique ne deviendront jamais les archives les plus consultées de l'histoire du tournoi, certes. Or, dans les mémoires, on se souviendra de ce triomphe comme l'un des plus mérités de l'histoire moderne. Il est le quatrième joueur à terminer le tournoi avec un cumulatif de -17 ou mieux depuis 2000. Comme d'habitude Il serait trompeur d'avancer que cette ronde finale a été spectaculaire. Et ce, même s'il y a quelque chose de remarquable dans le fait de voir un joueur dominer d'une telle façon sur un parcours aux mille et un pièges. Scheffler n'a jamais été le golfeur le plus démonstratif ni le plus extravagant. Il ne fallait pas s'attendre à ce que ça change à l'occasion de la dernière ronde. Le vainqueur a suivi son modus operandi habituel. Des coups de départ longs, parfois erratiques, des approches soignées et des roulés précis. Il a commis un seul faux pas, au huitième trou, où il a ramené un double boguey, en raison d'une mauvaise sortie de fosse de sable. Au trou suivant, il est redevenu lui-même en réalisant un oiselet. Sur le neuf de retour, il n'a jamais été inquiété. 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