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Le ministre russe des Affaires étrangères se rendra en Corée du Nord ce week-end

Le ministre russe des Affaires étrangères se rendra en Corée du Nord ce week-end

Le Parisien5 days ago
Les liens se resserrent encore entre Moscou et Pyongyang. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra ce week-end en Corée du Nord,
pays qui aide la Russie au plan militaire
, a annoncé mercredi l'agence d'État nord-coréenne KCNA.
Sergueï Lavrov « se rendra en République populaire démocratique de Corée du 11 au 13 juillet à l'invitation du ministère des Affaires étrangères de la RPDC », a indiqué KCNA, qui fait référence à la Corée du Nord par son nom officiel.
Cette visite du haut responsable russe survient un mois et demi après celle à Pyongyang du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou, proche allié du Kremlin, à l'occasion du premier anniversaire d'un accord de défense mutuelle signé par les deux pays.
Moscou et Pyongyang ont renforcé leur coopération militaire
ces dernières années, la Corée du Nord fournissant des armes et des troupes pour soutenir la guerre de la Russie contre l'Ukraine. Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle à l'occasion d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l'an dernier.
Un contingent de soldats nord-coréens a participé
, aux côtés de l'armée russe, aux
combats contre les forces ukrainiennes
dans la région russe de Koursk, en partie occupée par les troupes de Kiev depuis l'été 2024 et dont la Russie a annoncé la libération fin avril.
En avril, Pyongyang a confirmé pour la première fois avoir déployé des troupes sur le front ukrainien aux côtés de l'armée russe.
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Ukraine : Trump donne 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre
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Ukraine : Trump donne 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre

RUSSIE - La patience de Donald Trump semble s'être tarie vis-à-vis de son homologue russe Vladimir Poutine. Il a donné à la Russie 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères, et annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l'Otan. « Je suis déçu du président Poutine, car je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a déclaré lundi le président américain à la Maison Blanche, aux côtés du secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, ajoutant que « par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c'est-à-dire sur les alliés de Moscou. « Si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours, c'est très simple, (les droits de douane) seront à 100 % et c'est comme ça », a-t-il ajouté. Une durée « très longue » Dans une première réaction, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a jugé à Bruxelles que ce délai représente une durée « très longue ». Dans le même temps, l'Ukraine va recevoir une énorme quantité d'armes pour renforcer son effort de guerre contre la Russie. « C'est une très grosse affaire que nous avons conclue. Des équipements militaires d'une valeur de plusieurs milliards de dollars vont être achetés aux États-Unis, aller à l'Otan, etc. et seront rapidement distribués sur le champ de bataille », a dit le président américain en soulignant que cela ne coûtera pas un centime aux États-Unis. Il a précisé notamment que des systèmes de défense antiaériens Patriot allaient être fournis à l'Ukraine « dans les prochains jours ». « Cela signifie que l'Ukraine mettra la main sur un très grand nombre d'équipements militaires, à la fois pour la défense aérienne, mais aussi des missiles, des munitions », a renchéri le secrétaire général de l'Otan. « Oh, vraiment ? » Le président américain avait multiplié ces derniers temps les signaux contradictoires sur l'Ukraine, le Pentagone décidant même d'une pause dans la livraison d'armes à Kiev. Mais lundi, Donald Trump a clairement manifesté son impatience, répétant qu'il était « mécontent » de Poutine. « Nous pensions avoir un accord à quatre reprises environ », mais, à chaque fois, le président russe a continué à bombarder l'Ukraine, a-t-il dit en racontant un échange avec la Première dame Melania Trump. « Je rentre chez moi et je dis à la Première dame : 'J'ai parlé à Vladimir aujourd'hui, nous avons eu une merveilleuse conversation'. Et elle me répond : 'Oh vraiment ? Une autre ville vient d'être frappée' ». Processus diplomatique dans l'impasse Vladimir Poutine refuse de mettre fin à l'invasion de l'Ukraine débutée en février 2022. Après son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a tenté de se rapprocher du dirigeant russe, et de négocier avec lui une fin de la guerre. Mais le processus diplomatique est dans l'impasse après des sessions de pourparlers peu fructueuses entre Moscou et Kiev. Le ministère russe de la Défense a encore revendiqué lundi la prise de deux petits villages ukrainiens : Maïak, dans la région orientale de Donetsk et Malynivka, dans celle de Zaporijjia (sud). Des attaques ont tué lundi au moins trois civils dans les régions de Kharkiv et Soumy, toutes deux frontalières de la Russie et situées dans le nord-est de l'Ukraine, selon les autorités locales. Volodymyr Zelensky a par ailleurs proposé lundi de nommer Première ministre son actuelle ministre de l'Économie, Ioulia Svyrydenko, ce qui constituerait un remaniement politique majeur pour ce pays en guerre.

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Face à une Europe « mise en danger » par « la menace durable » que représente la Russie , Emmanuel Macron a ouvert la voie à un service militaire volontaire . « Il faut une nation capable de tenir, d'être mobilisée », a affirmé le président dimanche, annonçant qu'il rendrait ses décisions à l'automne. Ce service, destiné aux Français majeurs, offrirait une formation militaire socle pouvant déboucher sur un engagement, selon la revue nationale stratégique dévoilée lundi. Il s'agirait d'une version « rénovée » du service militaire volontaire (SMV) existant depuis 2015, qui vise aujourd'hui l'insertion professionnelle de jeunes via un encadrement militaire. Ce nouveau cadre permettrait à la fois de renforcer la « cohésion nationale » et de constituer un réservoir mobilisable « en cas de crise », selon la même source. Pour le général Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre, cette initiative tire des leçons du conflit ukrainien : « Ce sont les armées qui gagnent les combats, mais ce sont les nations qui gagnent les guerres. » Il plaide pour une armée mixte, alliant professionnels, réservistes et volontaires. Avec 200 000 militaires d'active et 47 000 réservistes, les armées françaises visent 210 000 et 80 000 d'ici 2030. Le service volontaire pourrait aider à « acquérir la masse » nécessaire en cas de conflit , mais aussi alimenter les rangs de la réserve, selon le général Schill. La perspective d'un volume de 10 000 à 50 000 jeunes recrutés par an est évoquée, selon plusieurs sources proches au dossier. Les contours de ce service et sa durée, tout comme son coût, ne sont pas fixés. Mais certains spécialistes mettent en garde contre des attentes trop élevées. « Si l'objectif, c'est la cohésion sociale et nationale, je pense qu'on fait fausse route », estime Bénédicte Chéron, sociologue spécialiste du lien armée-Nation. Selon elle, « Un service militaire, même quand il mobilise massivement chaque classe d'âge, ne vient pas infléchir les grandes tendances sociales et politiques qui sont à l'œuvre dans une société. » Quant à l'idée qu'il faciliterait le recrutement, elle reste prudente : « Le principe du volontariat, même s'il est suscité, fait que les jeunes qui vont venir sont des jeunes qui sont déjà plutôt prédisposés à s'intéresser aux questions de sécurité et de défense. » Le président Macron a également indiqué que les arbitrages à venir en automne porteront sur l'avenir du service national universel (SNU ), destiné aux 15-17 ans. Lancé en 2019, ce service civil peine à convaincre et a vu ses crédits amputés ces dernières années.

Accord entre les USA et l'Otan : l'Ukraine va recevoir un «grand nombre» d'armes, annonce Trump
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  • Le Figaro

Accord entre les USA et l'Otan : l'Ukraine va recevoir un «grand nombre» d'armes, annonce Trump

À l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de L'Otan Mark Rutte dans le bureau ovale ce lundi, Donald Trump a précisé que ces armes «haut de gamme» seront vendues aux Européens qui les transmettront ensuite à Kiev. Donald Trump l'avait annoncé dimanche: le président américain avait l'idée d'«envoyer divers équipements militaires très sophistiqués» aux Européens mais que ceux-ci devraient «payer à 100%». Cet objectif est désormais officiel, conclu avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ce lundi. À l'issue d'un échange dans le bureau ovale, les deux interlocuteurs ont annoncé que l'Ukraine recevra un «grand nombre» d'armes grâce à un accord entre l'alliance transatlantique et les États-Unis. Ces armes américaines seront vendues aux nations européennes qui les transféreront ensuite à Kiev. «Nous allons fabriquer des armes haut de gamme, qui seront envoyées à l'OTAN», a déclaré Donald Trump, qui a également précisé que ce sont les membres de l'Otan, et non les contribuables américains, qui prendraient en charge le coût de ces armes. Publicité Menace de droits de douane pour les alliés de la Russie Cet accord survient alors que les relations avec le président russe Vladimir Poutine se dégradent. Le président américain a répété qu'il était «déçu» par son homologue russe. Il avait ainsi déclaré dimanche que les États-Unis allaient envoyer des systèmes de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine pour l'aider à répondre aux frappes russes. Une annonce faite deux semaines après que Washington a annoncé la suspension de certaines livraisons d'armes à Kiev. «Je n'ai pas encore décidé du nombre mais ils vont en avoir parce qu'ils ont besoin de protection», avait-il ajouté. Donald Trump a aussi menacé d'appliquer des «droits de douane très sévères» contre les alliés de la Russie en cas d'absence d'accord sur la guerre en Ukraine «d'ici 50 jours». «Je suis déçu du président Poutine, car je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser», a déclaré le président à la Maison-Blanche, ajoutant que «par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires», c'est-à-dire sur les alliés de Moscou. «Si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours, c'est très simple, (les droits de douane) seront à 100% et c'est comme ça», a-t-il ajouté.

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