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Messi fait le spectacle au stade Saputo

Messi fait le spectacle au stade Saputo

La Presse6 days ago
Lionel Messi a marqué le deuxième but de son équipe à la 40 e minute
Lionel Messi a dominé partout où il est allé, en Espagne comme en Ligue des Champions comme en Coupe du monde. Il ne lui manquait qu'une performance dominante au stade Saputo au palmarès de son illustre carrière.
L'Inter Miami l'a emporté 4-2 face au CF Montréal dans l'enceinte de la rue Sherbrooke, samedi soir. Et Messi, comme pour faire plaisir à la majorité de partisans vêtus de rose, en a mis plein la vue, avec deux buts tout à fait spectaculaires.
Son premier, à la 40e, a donné les devants 2-1 à son équipe. Et a fait se lever la foule du stade, qui venait pourtant de voir son équipe locale encaisser une deuxième fois après avoir pris les devants, en déjouant quatre joueurs du CFM dans la surface. Il a complété la séquence avec une frappe du pied gauche vers le coin opposé, sa signature.
Son deuxième, en deuxième mi-temps, il était encore plus spécial. Encore une fois, quatre joueurs montréalais ont mordu la poussière. Le ballon a semblé lui coller au pied. Jusqu'à arriver devant un Jonathan Sirois qui ne pouvait rien faire, pour enfiler le 3-1 des Floridiens.
L'ovation de la foule a été longue et sentie. Malheureusement pour les hommes de Marco Donadel, cet amour ne leur était pas destiné.
Pour le CFM, ça a tenu un temps…
Pourtant, pendant une bonne partie de ce match, les Montréalais ont été dans le coup. C'est eux qui ont ouvert la marque, dès la deuxième minute.
Tout le monde dans le stade était incrédule, d'ailleurs. Mais que venait-il de se passer ?
Messi, oui, encore lui, a surpris tout le monde. Mais pas de la façon dont il a habitué la planète foot. En repli défensif, tentant de remettre le ballon vers son gardien, l'Argentin a plutôt offert une passe décisive à Prince Owusu.
L'Allemand n'en demandait pas tant. Confirmant sa belle allure des derniers matchs, Owusu a fait exploser le stade, de joie comme d'ébahissement, en enfilant son quatrième filet en quatre matchs. 1-0 Montréal, alors que plusieurs partisans cherchaient encore leurs sièges.
Montréal s'est bien défendu par la suite. On les sentait rigoureux, concentrés. Jusqu'à ce que le rouleau compresseur des Herons se mette en marche. Les attaques floridiennes sont venues en vague. Jonathan Sirois a été solide, vraiment, à plusieurs reprises.
À la 33e, Tadeo Allende a nivelé la marque, sur une passe de Messi, qui a donné les devants à son équipe 7 minutes plus tard, comme on le disait.
PHOTO CHRISTOPHER KATSAROV, LA PRESSE CANADIENNE
Tadeo Allende (21)
Malgré tout, au retour des vestiaires, Montréal a continué d'avoir des occasions. Et des belles, notamment de la part de Dante Sealy, qui a péché par manque d'opportunisme. Et par Prince Owusu, qui a joué l'un de ses bons matchs avec le CF Montréal.
Mais cet espoir s'est éteint lorsque Telasco Segovia a réussi le 3-1 pour Miami, sur une splendide frappe de loin. Parce que oui, le talent ne se limite pas aux quatres anciens Barcelonais de Miami. Par ailleurs, Jordi Alba, Sergio Busquets et Luis Suárez ont tous été titulaires pour ce match au stade Saputo.
La marque a été complétée par Messi, à la 62e. La Pulga a continué de se donner en spectacle tout le match, lui qui a joué les 90 minutes de la rencontre.
Au grand plaisir des fans en rose. Et au grand dam des partisans inconditionnels du Bleu-blanc-noir.
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timean hour ago

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D'un autre côté, je le sais, l'organisation m'apprécie beaucoup. » L'Avellinois a aussi eu des pourparlers avec des équipes en Europe. « Pour l'instant », il préfère demeurer au Québec, ne serait-ce que pour permettre à sa femme, enseignante, de poursuivre sa carrière. Durant la prochaine année, il s'inspirera de Brandon Gignac. Limité à une entente de la Ligue américaine, Gignac était parvenu à convaincre les décideurs du Canadien de lui consentir une nouvelle entente pour jouer au sein du grand club, en pleine saison. « Je me dis que c'est juste une année. Oui, c'est un petit pas en arrière, mais je suis content d'être de retour pour moi. Et pour les jeunes », statue-t-il. Rôle revisité Car oui, dans l'étrange monde de la Ligue américaine, à 24 ans, et avec trois saisons professionnelles derrière la cravate, Xavier Simoneau n'est plus ce que l'on appelle un « jeune ». Bien conscient de la situation, il souhaite s'établir comme mentor. « J'apporte beaucoup au groupe à l'extérieur de la glace. Je suis facile d'approche. Et je suis l'un des gars qui chialent le moins sur le rôle qu'on me donne aussi », dévoile-t-il. J'ai toujours cru que si tu es une bonne personne, le karma tombera de ton côté. Xavier Simoneau Cette bonne nature l'aura certainement servi. Au début de la dernière saison, Pascal Vincent l'a prévenu : son rôle dans l'alignement allait changer. Au revoir, l'avantage numérique, bonjour, les responsabilités défensives ! PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Xavier Simoneau (à droite) « Pascal a mis les cartes sur table avec moi, et j'ai pris mon nouveau rôle à cœur », assure Simoneau. Désormais, Simoneau joue contre les premiers trios, et en désavantage numérique, chose qu'il n'avait pas faite « depuis au moins dix ans ». « Je connaissais déjà mon rôle, mais je l'ai encore plus compris : je ne ferai pas 180 points. On était tous des gars offensifs dans le junior, mais on ne peut plus tous l'être chez les pros. L'entonnoir se rétrécit. Ma philosophie, c'est d'accepter mon rôle, pour avoir la carrière professionnelle la plus longue possible », raisonne-t-il. À une époque où le gabarit fait foi de tout, dans laquelle un robuste gaillard au talent limité comme Tanner Jeannot décroche une entente de 5 ans et 17 millions sur le marché des joueurs autonomes ou encore qu'aucune équipe n'ose repêcher un défenseur de moins de 6 pieds, Simoneau garde espoir. Il faut dire qu'il ne peut pas vraiment faire autrement. Il aurait beau mettre des cailloux dans ses patins, dormir suspendu par les pieds, ou même se faire bénir par un basketteur retraité, Xavier Simoneau mesurera toujours 5 pieds 7 pouces. « Mon corps est fait comme ça », résume-t-il de manière beaucoup plus concise. « Quand j'étais jeune, mon rêve, c'était de jouer dans la LNH. L'autre, c'était de gagner ma vie en jouant au hockey. 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