Près de Nantes, un narcotrafiquant gérait son affaire depuis le parvis d'une église
La proximité du lieu de culte lui était agréable. Un jeune homme de 18 ans a été arrêté en flagrant délit de vente de stupéfiants, le 15 juillet, à Saint-Étienne-de-Mer-Morte, à une trentaine de kilomètres au sud de Nantes. Son commerce illicite se tramait dans l'ombre de l'église, au nez et à la barbe des autorités ecclésiastiques. Ses transactions n'ont cependant pas échappé aux riverains. Alertée, la gendarmerie nationale a mis en place un dispositif de surveillance, qui a permis l'arrestation du dealeur en pleine vente.
Le dealeur a reconnu, lors de son audition, tenir depuis avril 2024 un réseau de trafic de stupéfiant sur la partie méridionale de la Loire-Atlantique. «Il écoulait environ un kilogramme de résine de cannabis chaque semaine. Issus de tout le sud du pays de Retz, ses clients se déplaçaient sur la commune pour faire leurs achats. L'ensemble des transactions étaient menées aux pieds de l'église», précise au Figaro le chef d'escadron Étienne Naud, commandant de la compagnie de gendarmerie de Pornic. Le jeune narcotrafiquant, qui agissait seul, aurait engrangé pas moins de 60.000 euros de bénéfices depuis plus d'un an.
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Déjà condamné
Déjà connu pour de multiples infractions liées au trafic de stupéfiants, avec une condamnation, prononcée en 2023 par la justice des mineurs, le jeune adulte avait refait surface dans le centre bourg de cette commune rurale située aux portes de la Vendée. La perquisition de son logement a permis aux autorités de saisir plus d'un kilo de résine de cannabis, 32.330 euros en liquide, un couteau ainsi que du matériel de conditionnement.
Déféré devant le parquet du tribunal correctionnel de Nantes, le narcotrafiquant de Saint-Étienne-de-Mer-Morte a été condamné, jeudi 17 juillet, à un an d'emprisonnement, sans ordre d'incarcération immédiate. Son véhicule et les sommes placées au sein d'un compte bancaire ainsi qu'en liquide ont par ailleurs été confisqués par la justice.
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