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Ils volaient des voitures dans tout le Grand Ouest : 6 hommes arrêtés au nord de Nantes

Ils volaient des voitures dans tout le Grand Ouest : 6 hommes arrêtés au nord de Nantes

Le Figaro24-07-2025
Le groupe aurait réalisé plusieurs dizaines de vols avec effraction en Loire-Atlantique, en Ille-et-Vilaine, dans le Maine-et-Loire et dans les Côtes-d'Armor.
Leur affaire crapuleuse roulera beaucoup moins bien, à présent. Mardi 22 juillet, la gendarmerie nationale a interpellé six individus à Châteaubriant, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Nantes, à l'occasion d'une réunion organisée chez l'un d'eux. La bande est suspectée d'être à l'origine de dizaines de cambriolages et de vols de voitures depuis début juin. Les faits qui leur sont reprochés se sont produits dans les départements de Loire-Atlantique, d'Ille-et-Vilaine, du Maine-et-Loire et des Côtes-d'Armor.
Le groupe agissait avec un mode opératoire bien rodé, en pénétrant par effraction dans des habitations, de nuit, puis en partant avec la voiture du foyer après en avoir récupéré les clés. Des BMW, des Audi, des Citroën et une Peugeot ont ainsi été dérobées dans le cadre de leurs activités, énumèrent nos confrères de Ouest France . Pour des raisons encore mal comprises, les véhicules volés pouvaient alors être incendiés ou accidentés ; d'autres servaient de transport entre les différents logements visés. Les auteurs des faits pouvaient enchaîner plusieurs vols lors d'une même nuit.
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Les six suspects ont été arrêtés alors qu'ils revenaient tout juste d'un énième larcin. La moitié de la bande a été libérée de garde à vue, pour des raisons de santé ou faute d'éléments suffisants pour engager des poursuites judiciaires. Le reste devait être déféré jeudi, devant le tribunal correctionnel de Nantes, et mis en examen pour «vol aggravé», «vol avec effraction dans un lieu d'habitation commis en réunion», «association de malfaiteurs» et «destruction de véhicules par incendie». Inconnus de la justice avant cette semaine, les trois individus sont âgés de 15 à 20 ans.
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L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza, affirme le ministre de la Défense
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Le Figaro

time37 minutes ago

  • Le Figaro

L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza, affirme le ministre de la Défense

Alors que des voix s'élèvent contre une intensification des opérations militaires à Gaza au sein de l'armée israélienne, Israël Katz a rappelé ses troupes à l'ordre ce mercredi. L'armée israélienne devra «exécuter» les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, à la veille d'un arbitrage gouvernemental attendu sur une nouvelle phase des opérations, qui suscite des réserves au sein de la hiérarchie militaire. Selon la presse, qui agite la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien, le premier ministre Benyamin Netanyahou doit présider jeudi en fin d'après-midi une réunion du cabinet de sécurité, en charge des questions militaires. Alors que Benyamin Netanyahou a affirmé mardi qu'Israël devait vaincre «totalement» le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir. Selon la télévision publique Kan 11, il a mis en garde au cours d'une réunion mardi contre le «piège» que serait une occupation totale de Gaza. Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule. Publicité L'armée s'exécutera «avec détermination et professionnalisme» Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire «dévastatrice» dans le territoire, où persiste «la crise de la faim». Et «nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide», a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux. Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à «abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie» occupée d'ici septembre. Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi «qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie» et aurait réitéré «son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza», déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005. «C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés», a commenté le ministre de la Défense, Israël Katz. «Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (...) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints», a-t-il souligné sur X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre et jugé qu'«occuper Gaza est une très mauvaise idée» sur «le plan opérationnel, moral et économique». En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de «famine généralisée» selon l'ONU. Assouplissement du blocus humanitaire Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. Après 22 mois de guerre, seules 1,5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables, selon un nouveau bilan satellitaire de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir «le champ de ses opérations de combat», ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP avoir procédé à l'élimination d'une «cellule terroriste» de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs «terroristes» dans le sud du territoire.

Alpes-Maritimes : les trafiquants de drogue privés d'aides sociales, un dispositif «à généraliser» pour Retailleau
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time5 hours ago

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Alpes-Maritimes : les trafiquants de drogue privés d'aides sociales, un dispositif «à généraliser» pour Retailleau

Les sommes illégalement perçues dans le cadre du trafic de stupéfiants et identifiées par la justice sont désormais prises en compte par la CAF afin de stopper les versements des prestations sociales aux individus mis en cause. Les trafiquants de drogue sont désormais frappés au portefeuille dans les Alpes-Maritimes grâce à une nouvelle convention signée entre les parquets de Nice et de Grasse, la police et la gendarmerie et la Caisse d'allocations familiales. Acté le 30 juin dernier, ce protocole permet à la CAF de prendre en compte les revenus perçus illégalement dans le cadre d'un trafic de stupéfiants pour stopper les aides financières aux individus mis en cause, voire de leur réclamer un remboursement de ces sommes. Les revenus illicites sont identifiés et transmis par la justice à l'organisme social dans le cadre de ce protocole, et ce dès l'ouverture d'une enquête et donc après une éventuelle condamnation. Concrètement, cela vise, à terme, à priver de toutes aides sociales les personnes impliquées dans une affaire de stupéfiants. «Aucune tolérance envers ceux qui profitent de notre système et empoisonnent notre société !», a salué sur son compte X le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. «Déjà, les premiers signalements ont été réalisés par la gendarmerie des Alpes-Maritimes. À généraliser dès maintenant !», a-t-il poursuivi. Publicité «Fluidifier le circuit de signalement» Ce procédé existe à Grenoble depuis 2020 et sa mise en place était aussi réclamée par les maires de Cannes, David Lisnard (Les Républicains), et de Nice, Christian Estrosi (Horizons). Les procureurs de Nice et de Grasse ont jugé ce dispositif pertinent. L'objectif est ainsi «de fluidifier le circuit de signalement des faits susceptibles de caractériser des infractions pénales en lien avec les différentes prestations versées par la CAF et à améliorer le recouvrement», ont résumé les magistrats Damien Martinelli et Damien Savarzeix dans leur communiqué commun. «Il est impensable d'accepter que quelqu'un qui nuit à la société puisse continuer à recevoir l'aide de la société. La lutte contre le fléau du narcotrafic doit être totale et cette décision va dans le bon sens», a souligné l'édile cannois David Lisnard, également président de l'association des maires de France. En mai dernier, une nouvelle convention entre le parquet de Nice, la préfecture et tous les bailleurs sociaux azuréens a aussi été signée «dans l'optique d'assurer des réponses adaptées et coordonnées aux situations mettant en cause la tranquillité et la sécurité publique dans le parc social immobilier», avait résumé le parquet de Nice. Cela permet, entre autres, d'expulser des logements sociaux des trafiquants condamnés. 183 familles l'ont été dans le parc du bailleur Côte d'Azur Habitat depuis la première convention de 2021, avait indiqué la municipalité de Nice.

Chevaux mutilés près du Havre : une personne placée en garde à vue
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Le Parisien

time8 hours ago

  • Le Parisien

Chevaux mutilés près du Havre : une personne placée en garde à vue

Une personne a été interpellée et placée en garde à vue dans le cadre d'une enquête portant sur plusieurs cas de sévices sur des chevaux en Normandie, a annoncé mercredi la procureure du Havre (Seine-Maritime), Soizic Guillaume. Une conférence de presse est prévue ce jeudi à 11h30 au palais de justice du Havre. Vendredi dernier, le parquet avait confirmé l'ouverture d'une enquête pour des « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort sur des chevaux ». Des faits similaires avaient également été signalés dans la région d'Yvetot (Seine-Maritime). Un cheval tué, quatre autres blessés Selon la procureure de la République, les derniers actes recensés remontent à la nuit du 31 juillet au 1er août 2025, sur la commune de Saint-Martin-du-Manoir. « Cinq chevaux ont été agressés selon un procédé qui paraît similaire. L'un des chevaux est décédé, les quatre autres sont blessés dont un a perdu un œil », a-t-elle précisé. La série d'agressions rappelle la vague de signalements survenue en 2020, où des centaines de chevaux mutilés avaient été recensés en France, créant une vive inquiétude chez les propriétaires. Une cellule d'enquêteurs dédiée avait alors été mobilisée, sous la coordination de la gendarmerie nationale et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Des situations comparables dans le passé Ces enquêtes avaient révélé que dans trois quarts des cas, les mutilations étaient d'origine naturelle. Seuls 16 % des dossiers relevaient d'une intervention humaine. À l'époque, ces chiffres avaient mis en doute l'existence d'un phénomène criminel organisé.

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