
Air Canada ajoute des vols vers l'Amérique latine pour cet hiver
Air Canada ajoute des vols vers l'Amérique latine afin de diversifier son réseau mondial, cet hiver.
La Presse Canadienne
Le transporteur montréalais a pris cette décision alors que les Canadiens évitent de se rendre aux États-Unis en raison de l'imposition de droits de douane par le président Donald Trump et de ses déclarations selon lesquelles le Canada pourrait devenir le 51e État.
Air Canada annonce la reprise de ses vols sans escale vers Lima, au Pérou, cet hiver, avec deux vols hebdomadaires au départ de Montréal et de Toronto.
Air Canada ajoute également trois nouvelles liaisons vers l'Amérique centrale et le Mexique : Montréal-Belize, Toronto-Puerto Escondido et Vancouver-Tepic et Riviera Nayarit.
La compagnie aérienne veut profiter de la forte demande pour les destinations vacances en Amérique du Sud et en Amérique centrale, ainsi que dans les régions d'Oaxaca et de la côte Pacifique au Mexique.
Air Canada prévoit offrir plus de 55 vols quotidiens vers 52 destinations en Amérique latine et dans les Caraïbes cet hiver.
« Nos nouvelles liaisons sont conçues de manière à offrir des correspondances pratiques tant pour les voyageurs du Canada que pour ceux de l'Europe, ainsi que pour tirer profit des occasions de transport de fret dans la région », a indiqué par communiqué Mark Galardo, vice-président général et chef des Affaires commerciales, et président — Fret, d'Air Canada.

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La Presse
5 hours ago
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CGI refuse de parler de pertes d'emplois
CGI a réalisé un bénéfice de 408,6 millions, soit 1,82 $ par action, lors du trimestre clos le 30 juin. (Montréal) Grâce à l'intelligence artificielle, le spécialiste des services-conseils en informatique CGI devrait générer plus de revenus par employé, mais son patron a évité de dire explicitement si ces gains de productivité entraîneront une réduction du nombre d'employés. Stéphane Rolland La Presse Canadienne De nombreux PDG ne mettent plus de gants blancs pour dire qu'ils auront besoin de moins d'employés grâce à l'intelligence artificielle dans leurs déclarations publiques récentes. Questionné sur le sujet par un analyste financier, le président et chef de la direction de CGI, François Boulanger, a été plus prudent, lors d'une conférence téléphonique, mercredi, pour discuter de ses plus récents résultats trimestriels. « Vous pouvez vous attendre à voir les revenus par employé augmenter, a-t-il répondu. Ça va augmenter dans le futur. C'est normal puisque les gens vont devenir plus productifs, en utilisant de plus en plus ces outils. » Sans dévoiler ses intentions sur la taille de ses effectifs, M. Boulanger a souligné qu'il fallait des professionnels pour utiliser ces nouveaux outils technologiques. « Au final, nous et nos clients allons avoir besoin d'experts pour implanter ces compétences. » Il n'a pas été possible d'obtenir une réaction de l'entreprise montréalaise, jointe plus tôt en matinée. Depuis un an, CGI a licencié 155 employés au Québec, selon les avis envoyés au ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale. Les pertes d'emplois ont eu lieu dans ses bureaux de Montréal, Québec et Sherbrooke. L'intelligence artificielle permet aux clients de CGI de réduire leurs coûts, a souligné M. Boulanger. Il a aussi indiqué qu'environ 40 % de sa propriété intellectuelle avait une composante d'intelligence artificielle intégrée. De nombreuses cibles d'acquisition La direction de CGI continue de tâter le terrain pour réaliser de nouvelles acquisitions, a confirmé M. Boulanger. « Le pipeline est toujours actif. Nous avons de bonnes discussions. » Récemment, le concurrent américain Accenture a priorisé les rachats d'actions plutôt que les acquisitions, a souligné un analyste qui se demandait si les occasions étaient moins nombreuses. Pour sa part, M. Boulanger s'est dit « optimiste » sur les occasions d'acquisitions. « C'est encore quelque chose que nous regardons de très près. Je dirais que les évaluations sont plus basses qu'auparavant. Nous avons plusieurs cibles qui sont à un point où elles doivent prendre une décision quant à leur avenir. » Le DOGE change de priorité Les tentatives de compressions du département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) de l'administration Trump semblent aussi s'être dissipées. « On ne se fait plus poser de questions [pour justifier nos contrats] », a raconté M. Boulanger. La filiale CGI Federal se trouvait dans la liste des dix plus importants fournisseurs de services de consultation du gouvernement américain, selon une note de service envoyée aux fonctionnaires fédéraux en février. CGI avait été relativement épargnée, selon une recension des données publiques du DOGE compilées par La Presse Canadienne. Au début du mois d'avril, six contrats avaient été annulés, pour des économies rapportées de 465 000 $ US. La société montréalaise s'en tirait mieux que certains concurrents qui avaient perdu des millions de dollars en contrats. M. Boulanger a réitéré que l'efficacité gouvernementale était compatible avec les services de CGI. « Pour réduire les coûts, ils ont besoin de nouveaux systèmes. C'est le genre de conversation que nous avons avec eux. » L'analyste Jérôme Dubreuil, de Desjardins Marché des capitaux, souligne que la direction d'IBM a fait une observation similaire. « [Elle a dit] que l'attention du DOGE s'était déplacée de la réduction de coûts vers la modernisation. » Résultats supérieurs aux attentes CGI a dévoilé un bénéfice supérieur aux attentes au troisième trimestre, tandis que son patron a indiqué que les tensions commerciales freinaient moins les investissements des entreprises. « On commence à voir des ententes commerciales et ça va donner un peu plus de certitudes à certains clients. » L'activité tourne au ralenti dans le secteur manufacturier, mais le dirigeant a dit que les investissements technologiques dans le secteur bancaire étaient vigoureux. La société a réalisé un bénéfice de 408,6 millions lors du trimestre clos le 30 juin, en baisse de 7,2 % comparativement à 440,1 millions à la même période l'an dernier. Cela représente une marge bénéficiaire de 10 % par rapport à 12 % l'an dernier. Le bénéfice ajusté dilué par action est de 2,10 $. Les revenus, pour leur part, augmentent de 11,4 %, à 4,09 milliards. En excluant les conversions des devises, les revenus auraient progressé de 7 %. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 2,08 $ et des revenus de 4,02 milliards, selon la firme de données financières Refinitiv. Les nouveaux contrats se sont chiffrés à 4,15 milliards. En date du 30 juin, le carnet de commandes de CGI totalisait 30,58 milliards. « CGI a dévoilé des résultats meilleurs que ce qui était craint, avec un potentiel haussier pour les revenus et les bénéfices, a commenté l'analyste Suthan Sukumar, de Stifel. Ça reflète une certaine stabilité et une solide exécution. » L'action de CGI perdait 1,82 $, ou 1,32 %, à 135,73 $, à la Bourse de Toronto en fin de matinée.


La Presse
11 hours ago
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Revenus en hausse, mais bénéfice en baisse pour CGI
CGI a réalisé un bénéfice de 408,6 millions, soit 1,82 $ par action, lors du trimestre clos le 30 juin. Revenus en hausse, mais bénéfice en baisse pour CGI (Montréal) Les revenus de CGI ont augmenté de plus de 10 % d'une année à l'autre au troisième trimestre, mais son bénéfice net a affiché une baisse. La Presse Canadienne L'entreprise de services-conseils en informatique a réalisé un bénéfice de 408,6 millions, soit 1,82 $ par action, lors du trimestre clos le 30 juin. Ce résultat se compare au bénéfice de 440,1 millions, ou 1,91 $ par action, enregistré au même trimestre l'année dernière. Son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre s'est élevé à 4,09 milliards, comparativement à 3,67 milliards un an plus tôt, ce qui représente une progression de 11,4 % sur un an. Sur une base ajustée, CGI a indiqué avoir réalisé un bénéfice de 2,10 $ par action au cours du dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,91 $ par action à la même période l'an dernier. Les nouveaux contrats se sont chiffrés à 4,15 milliards, tandis qu'en date du 30 juin, le carnet de commandes de CGI totalisait 30,58 milliards.


La Presse
13 hours ago
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La Corona passe aux bouteilles réutilisables
De la bière Corona Extra sur la plage urbaine de Verdun, à Montréal. Les bouteilles de bière Corona bues au Québec seront dorénavant réutilisées, à l'image de la traditionnelle bouteille de bière brune, une décision de la brasserie Labatt qui donne un regain de vie à ce type de contenant en voie de disparition. Dès septembre, les bouteilles vides de l'iconique lager mexicaine ne seront plus concassées afin d'être recyclées ; elles seront retournées à la brasserie Labatt de l'arrondissement de LaSalle, à Montréal, afin d'être lavées et réutilisées. C'est principalement parce que la Corona vendue au Québec est maintenant brassée dans la métropole, depuis 2021, que Labatt peut réutiliser ces bouteilles, explique sa directrice principale des communications, Veronica Bart. « C'est vraiment enthousiasmant d'intégrer la Corona à cette pratique de longue date des grands brasseurs », dit-elle, soulignant que cela réduira de beaucoup l'empreinte environnementale de Labatt. Ce sont plus de 20 millions de bouteilles qui seront ainsi réutilisées chaque année, au Québec, indique Labatt, qui appartient à la multinationale belge Anheuser-Busch InBev, tout comme Grupo Modelo, qui a créé la Corona. Toutes ses déclinaisons sont concernées, de la Corona ordinaire à celle sans alcool, en passant par la légère, qui sont toutes vendues dans la même bouteille, fabriquée en Ontario. Et nul besoin de s'efforcer de retirer le quartier de lime qui accompagne généralement la Corona, précise Mme Bart. « Nous sommes bien équipés pour l'enlever », dit-elle, expliquant que cela se fait avec des jets d'eau à haute pression et, au besoin, par des interventions manuelles. La transition n'a pas exigé de grandes modifications aux installations de Labatt, si ce n'est que l'entreprise a dû changer les caméras qui détectent les imperfections sur les bouteilles pour qu'elles puissent traiter celles en verre clair. Labatt a procédé à une telle transition en 2024 en Ontario, où les bouteilles de Corona sont désormais lavées et remplies de nouveau à sa brasserie de London ; le brasseur prévoit aussi étendre la mesure à « un autre marché au Canada » en 2026. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Les bouteilles de bière utilisées pour vendre la Corona seront lavées et réutilisées, a annoncé la brasserie Labatt. Regain inattendu Le nombre de « contenants à remplissages multiples » en circulation au Québec passera de quelque 85 millions par année à plus de 105 millions, avec l'ajout des bouteilles de Corona. Il s'agit d'un regain inattendu pour ce type de contenants, dont l'utilisation a radicalement diminué depuis une quinzaine d'années au profit de la canette d'aluminium, qui représente désormais 86 % des ventes de bière au Québec. « J'espère que d'autres emboîteront le pas », lance Amélie Côté, experte indépendante de la gestion des matières résiduelles. C'est ce qui est le plus logique, le verre, c'est un matériau durable. Amélie Côté, experte indépendante de la gestion des matières résiduelles Il faut toutefois des obligations réglementaires pour que le changement s'opère à grande échelle, plaide-t-elle, appelant le Québec à s'inspirer de ce que la France fait pour favoriser le réemploi des contenants, à travers sa réforme de la consigne. Lisez le dossier « Consigne sur les contenants de verre : la France va de l'avant » « Posséder ses contenants est une source de résilience » à l'heure des guerres commerciales et des pénuries de matières premières, souligne Mme Côté. « L'aluminium va commencer à coûter cher », abonde Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, qui voit dans l'initiative de Labatt la confirmation que le réemploi n'est pas mort. « Si on peut faire ça avec la bière, on peut certainement faire ça avec le vin », du moins celui qui est embouteillé au Québec, ce qui correspond au tiers du volume total, indique-t-il. « On arrêterait de faire du sous-cyclage avec le verre », soit l'utiliser à d'autres fins que la refonte, dit M. Ménard. 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