
Votre regard sur les feux d'artifice
Jeux de lumière
Depuis le tout début des feux d'artifice, je les ai tous vus et même si parfois c'est tellement spectaculaire, je crois que la pollution engendrée devrait revenir à zéro. Nous avons ici chez nous de très grands spécialistes des jeux de lumière ne faisant aucune pollution qui pourraient nous concocter des soirées tout aussi explosives et colorées. Pourquoi pas…
Michel Casaubon, Longueuil
À petite dose
Je suis d'accord pour le maintien des festivals de feux d'artifice, pourvu que ce ne soit pas trop fréquent ni sur une trop longue période. Deux fois par semaine, c'est trop. Comme n'importe quel évènement, ça a son lot d'inconvénients comme les fermetures de rues, l'achalandage élevé et le bruit. Cela étant dit, je suis totalement contre les résidants qui font exploser des pièces pyrotechniques au milieu de la nuit et qui réveillent tout le voisinage, sans compter les incendies et les blessures que ça peut causer.
Nicolas Comtois, Montréal
Points de vue privilégiés
Il s'agit d'une belle façon de célébrer. Nous sommes allés aux célébrations du 24 juin et du 1er juillet où il y avait des feux. Nous sommes en désaccord avec ceux qui veulent les empêcher et imposer leur vision. Qu'on nous laisse choisir. Avec le bord de l'eau, Montréal bénéficie de points de vue particulièrement privilégiés. À La Ronde, l'an dernier, ils avaient ajouté des projections laser sur l'eau, c'était très réussi. Je suis plutôt préoccupée par les feux d'artifice improvisés par des citoyens avec des pièces vendues dans des commerces.
Diane Vallée, Montréal
Dangereux pour les bêtes
Je suis contre les feux d'artifice, car j'ai perdu un chien et pourtant j'étais loin. Il a eu tellement peur qu'il est parti en courant, puis il est mort d'une crise cardiaque. Aussi, ces feux et pétards tuent des oiseaux. J'ai pu voir un hérisson agoniser à chaque feu d'artifice.
Ève Samson, Québec
Sombre allégorie
Cela n'a plus sa place pour les multiples raisons évoquées, mais celle qui a été omise est la plus importante pour moi : c'est une allégorie militaire. Il y a assez de « bombes » qui tuent des innocents partout dans le monde : Gaza, Tel-Aviv, Kyiv…
Normand Gravel, Granby
Nuage de pollution
Il y a plusieurs années, j'ai assisté sur place aux feux d'artifice, que j'ai relativement appréciés malgré la pollution générée. Mais sortir du stationnement fut ma pire expérience, et de loin, dans un espace quasi clos de grande pollution. Il nous a fallu plus de 90 minutes pour sortir de l'île au milieu de centaines de voitures au moteur en marche créant un nuage de pollution insupportable. Je n'ai jamais compris que cette activité puisse continuer sans que personne ne dénonce cette aberration. Je suis fortement contre.
Nicole Leduc, Montréal
Tant d'impacts
Je suis contre. Bien sûr, les feux d'artifice sont magiques de par leurs effets de surprise, leurs couleurs, leurs agencements, leur grandiosité et leurs reflets dans l'eau. Cependant, il est dérangeant de penser à tous les impacts réels et potentiels qui y sont associés. Au lac Simon, pensons aux animaux qui doivent s'affoler en entendant les explosions suivies de leur écho, aux poissons qui doivent ressentir les vibrations sonores, aux résidus des explosifs qui tombent dans l'eau du lac… où plusieurs résidants de chalets ou roulottes s'approvisionnent. Heureusement, la municipalité a mis fin à l'évènement annuel. Il y aura toujours les feux d'artifice maison souvent peu sécuritaires qui risquent de se transformer en incendie de forêt.
Valérie Dufresne, Lac-Simon
L'heure de passer aux drones
Avec les nouvelles technologies de drones miniatures, et la pollution créée par la pyrotechnie, je me demande si 2026 ne serait pas le temps de faire un virage écologique et aller de l'avant avec des spectacles similaires, mais en utilisant des drones.
Yannick Picard, Toronto
Voyez un spectacle de drones à Shenzhen
Incompatible avec mes valeurs
Nous vivons dans un monde paradoxal. D'un côté, nous croyons aux changements climatiques et d'un autre, les actions ne suivent pas. Les feux d'artifice n'ont plus aucune raison d'exister. Nous devons poser des gestes en fonction de nos valeurs. Je n'assiste plus depuis longtemps à ce genre d'évènement incompatible avec mes valeurs.
Sylvie Gaudreault, Boucherville
« J'ai vu près de 250 feux »
D'entrée de jeu, je m'affiche clairement comme un amateur de longue date : près de 250 feux vus sur le site même du parc d'amusement de l'île Sainte-Hélène, deux fois membre du jury populaire et commentateur régulier de ces spectacles sur le web2, 3. Il n'y a pas de mystère : je suis « pour ».
Les préoccupations sociales et environnementales, soulevées principalement par Mme Guy, sont bien légitimes. Cependant, on peut avoir l'impression en lisant le texte que l'industrie de la pyrotechnie est peu ou pas encadrée. Il existe pourtant une réglementation fédérale à ce sujet, que plusieurs municipalités précisent à leur tour. Cet encadrement répond à des exigences de sécurité publique, bien sûr, mais aussi de protection de l'environnement. Par exemple, Ressources naturelles Canada interdit ou restreint l'usage de plusieurs produits chimiques. Aussi, cela fait déjà une quinzaine d'années que les organisateurs de la compétition de Montréal remettent un prix au concurrent qui, selon eux, se distingue le plus pour ses efforts en matière de protection de l'environnement.
Une dernière chose. Depuis longtemps, un peu partout dans le monde, les feux d'artifice donnent lieu à des spectacles rassembleurs. Leur puissance ne réside pas seulement dans leur charge explosive, qui procure une expérience physique comme nulle autre forme artistique. Elle se trouve aussi dans leur capacité à réunir des gens de tous les groupes d'âge, de toutes les conditions sociales et économiques. Dans le monde fragmenté qui est le nôtre, cela est une denrée rare qu'il ne faut pas sous-estimer. Longue vie aux feux !
Frédérick Bastien, Montréal
1. Lisez « À quatre mains — pour ou contre les feux d'artifice ? »
2. Consultez la page du Mondial Loto-Québec 2025
3. Consultez la page MtlPYROmédia
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