logo
Poilievre demande que le groupe criminel Bishnoi soit désigné comme terroriste

Poilievre demande que le groupe criminel Bishnoi soit désigné comme terroriste

La Pressea day ago
(Surrey) Le chef conservateur Pierre Poilievre s'ajoute à la liste de politiciens demandant au gouvernement fédéral de désigner le gang Lawrence Bishnoi, situé en Inde, comme une entité terroriste.
Brieanna Charlebois
La Presse Canadienne
Cet appel, lancé lors d'une visite à Surrey, en Colombie-Britannique, fait suite à l'annonce, le mois dernier, par la Gendarmerie royale du Canada de la ville, de deux arrestations dans le cadre d'une enquête sur des actes d'extorsion visant le milieu des affaires sud-asiatique.
La police a établi un lien entre certains cas d'extorsion et le gang, dont le chef Lawrence Bishnoi est emprisonné en Inde.
M. Poilievre a affirmé que la désignation du groupe comme terroriste s'inscrira dans le cadre de la campagne de répression de la criminalité que les conservateurs prévoient lancer lors de la session parlementaire d'automne.
Il a soutenu que cette mesure aiderait la police et les procureurs à lutter contre un groupe d'extorsion international actif à Surrey, mais aussi dans des villes comme Calgary et Brampton, en Ontario.
M. Poilievre a ajouté que son parti fait également pression pour que les peines minimales d'emprisonnement pour extorsion soient augmentées, en commençant par une peine de quatre ans pour la première infraction.
« Notre plan met fin à la mise en liberté sous caution, instaure une peine d'emprisonnement obligatoire pour les récidivistes et garantit l'interdiction des terroristes Bishnoi, de sorte que ce réseau d'extorqueurs et de terroristes soit automatiquement criminalisé », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
En juin, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a demandé au gouvernement fédéral de déclarer le groupe comme organisation terroriste, un appel réitéré par la première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, le mois dernier.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

L'ancienne ministre fédérale Gail Shea, s'éteint à 66 ans
L'ancienne ministre fédérale Gail Shea, s'éteint à 66 ans

La Presse

time8 minutes ago

  • La Presse

L'ancienne ministre fédérale Gail Shea, s'éteint à 66 ans

(Ottawa) Gail Shea, ancienne députée provinciale et fédérale de l'Île-du-Prince-Édouard, est décédée à l'âge de 66 ans. Elle a représenté la circonscription d'Egmont pour les conservateurs de 2008 à 2015. Catherine Morrison La Presse Canadienne Mme Shea a été membre du cabinet de l'ancien premier ministre Stephen Harper comme ministre des Pêches et des Océans, du Revenu national et de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique. Le premier ministre de l'Île-du-Prince-Édouard, Rob Lantz, a déclaré jeudi dans un communiqué que Gail Shea était une pionnière et un pilier du Parti progressiste-conservateur, ainsi qu'une « voix loyale, respectée et digne de confiance ». Le chef conservateur Pierre Poilievre lui a rendu hommage sur les médias sociaux, écrivant que l'ancienne ministre était une « figure plus grande que nature » du mouvement conservateur. M. Poillievre a affirmé qu'elle était « pleine d'énergie, chaleureuse, de bonne humeur et qu'elle incarnait l'hospitalité des Maritimes ».

Ottawa choisit de ne pas signer une déclaration multinationale
Ottawa choisit de ne pas signer une déclaration multinationale

La Presse

time38 minutes ago

  • La Presse

Ottawa choisit de ne pas signer une déclaration multinationale

Des Palastiniens se déplacent à bord d'une camionnette au travers d'une épaisse fumée au sud de Gaza, le 21 août 2025. (Ottawa) Le Canada a pris la rare décision de ne pas signer une déclaration multinationale exigeant qu'Israël cesse d'interdire l'entrée des journalistes étrangers dans la bande de Gaza et que les journalistes locaux soient protégés dans les territoires palestiniens. Dylan Robertson La Presse Canadienne Ottawa a cofondé la Coalition pour la liberté des médias en 2020 et a signé plus de 65 déclarations sur des enjeux allant de la législation en Géorgie et des arrestations au Venezuela, aux sanctions contre des journalistes au Burkina Faso et à la détention du journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich par la Russie. Mais Ottawa ne fait pas partie des 27 pays qui ont appelé jeudi Israël à autoriser l'accès des « médias étrangers indépendants » à la bande de Gaza et à protéger les journalistes en Israël et dans les territoires palestiniens. Parmi les signataires se trouvent l'Australie, la France, le Japon, la Sierra Leone et le Royaume-Uni. Les Affaires mondiales Canada n'ont pas immédiatement répondu lorsqu'on leur a demandé pourquoi elles ne figuraient pas dans la lettre d'aujourd'hui. La seule autre fois où le Canada n'a pas signé une déclaration multinationale de la coalition, c'était pendant la campagne électorale de 2021. Parmi les autres déclarations de la coalition signées par le Canada, on compte une déclaration de décembre 2023 exprimant de l'inquiétude face aux décès à Gaza, et une déclaration de 2022 appelant à la prise de responsabilité pour l'assassinat par Israël de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh en Cisjordanie. Cette déclaration fait suite à la condamnation par le Canada et d'autres pays d'Israël pour l'assassinat délibéré de six journalistes plus tôt ce mois-ci, dont le journaliste d'Al Jazeera, Anas Al-Sharif. Ottawa a rejeté les allégations d'Israël selon lesquelles l'éminent journaliste de la chaîne, Anas Al-Sharif, dirigeait une cellule du Hamas, et les défenseurs de la presse ont déclaré qu'une « campagne de diffamation » israélienne s'était intensifiée lorsque M. Al-Sharif a pleuré en onde en témoignant de la famine qui guette la population de Gaza. Israël interdit l'entrée à Gaza aux journalistes étrangers qui ne sont pas pris en charge par l'armée israélienne, une pratique que le Comité pour la protection des journalistes qualifie d'inédite à l'époque moderne. Des experts ont affirmé que ce conflit était, de mémoire récente, le plus meurtrier pour les journalistes. Au moins 192 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre israélienne à Gaza. Al Jazeera, financée en partie par le gouvernement qatari, est l'une des rares chaînes de télévision à déployer encore une importante équipe de reporters dans la bande de Gaza assiégée, où elle montre le quotidien des Palestiniens au milieu des frappes aériennes, de la faim et des décombres des quartiers détruits. Israël empêche la diffusion d'Al Jazeera dans le pays, et des soldats ont perquisitionné les bureaux de la chaîne en Cisjordanie occupée l'année dernière. La semaine dernière, l'Association canadienne des journalistes s'est jointe à des groupes internationaux comme Reporters sans frontières pour condamner les « assassinats ciblés de journalistes à Gaza » par Israël et appeler Israël à protéger les journalistes qui couvrent la guerre. « Ces actes constituent des violations flagrantes du droit humanitaire et nécessitent des enquêtes indépendantes », a écrit l'organisation. Dans une déclaration commune distincte publiée jeudi, le Canada s'est joint à l'Australie, au Japon et à plusieurs pays européens pour exhorter Israël à abandonner son projet de construction de colonies qui restreindrait l'accès des Palestiniens à Jérusalem et séparerait la ville de la Cisjordanie. Le ministre des Finances israélien d'extrême droite, Bezalel Smotrich, affirme que le plan E1 rendra impossible toute solution à deux États en divisant tout État palestinien. La déclaration publiée jeudi soutient que cette initiative « risque de compromettre la sécurité et d'alimenter davantage la violence et l'instabilité, nous éloignant encore plus de la paix ».

Le syndicat de Postes Canada annonce un délais dans les négociations
Le syndicat de Postes Canada annonce un délais dans les négociations

La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

Le syndicat de Postes Canada annonce un délais dans les négociations

Un communiqué de presse du STTP indique que la société d'État l'a informé qu'elle avait besoin de plus de temps pour examiner les offres du syndicat. Le syndicat de Postes Canada annonce un délais dans les négociations Les négociations prévues vendredi entre Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes ont été reportées. La Presse Canadienne Un communiqué de presse du STTP indique que la société d'État l'a informé qu'elle avait besoin de plus de temps pour examiner les offres du syndicat. Ce report survient après le retour des deux parties à la table de négociation mercredi, avec l'intention de se rencontrer à nouveau vendredi. Le syndicat a annoncé que la réunion aurait plutôt lieu lundi. Le STTP affirme que les offres finales de la société d'État ne répondent pas à ses besoins. Le syndicat maintient également son interdiction nationale des heures supplémentaires.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store