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Les Vaast et Matahi Drollet assurent le spectacle à Teahupo'o

Les Vaast et Matahi Drollet assurent le spectacle à Teahupo'o

L'Équipe5 days ago
Une grosse houle a enflammé le spot de Teahupo'o à Tahiti, mardi. Les trois enfants Vaast ont assuré le show, de même que Matahi Drollet tandis que Michel Bourez s'est, lui, blessé.
Les dieux du surf ont de la mémoire et personne ne s'en plaindra. Un an jour pour jour après la médaille d'or décrochée par Kauli Vaast aux JO de Paris, une belle et grosse houle est venue célébrer le héros local sur le spot en furie de Teahupo'o, mardi. Haut les vagues, haut les coeurs. Tous en tow, ou presque.
De 7 heures à 18 heures, les bombes se sont enchaînées dans la passe de Hava'e, qui affichait complet en ce jour béni. En hors-d'oeuvre de la Tahiti Pro, c'était l'effervescence au large avec pas moins d'une trentaine d'embarcations pleines à craquer de photographes professionnels et du dimanche. Ces derniers étaient aussi de sortie un mardi, l'occasion était trop belle.
À l'eau, quelques surfeurs à la rame dont Gilbert Teave et l'intrépide Eimeo Czermak. En tow-in, la crème : la famille Vaast, les frangins Drollet (Matahi et Manoa) mais aussi le génie brésilien Lucas « Chumbo » Chianca, Koa Rothman, Tikanui Smith, Lorenzo Avvenenti, Mihimana Braye et Michel Bourez, qui s'est blessé.
Lui qui a déjà été victime de graves blessures en mordant le récif tranchant de Teahupo'o s'en sort finalement avec six points de suture. « Tout va bien les amis, plus de peur que de mal, a rassuré Bourez sur son compte Instagram. Bien arrivé à Taaone pour faire une IRM de mes cervicales et de mon coccis. »
Rentré tout juste la veille de Huntington Beach, théâtre ces derniers jours de la 3e manche du circuit des Challenger Series, Kauli Vaast a claqué une belle vague dans l'après-midi mais a surtout parfaitement drivé son frère Naïki et sa soeur Aelan, épatants tous les deux dans du si massif.
Une publication partagée par Kauli VAAST (@kaulivaast)
Et puis, comme lors du big swell du 13 août 2021, la fin de journée a été illuminée par le boss du spot, Matahi Drollet. Son frère Manoa, référence à Teahupo'o dans les années 90 et 2000, l'a déposé sur deux bombes hallucinantes. Il n'a pas raté ses sorties, propulsé par un foam ball du tonnerre et sous les cris d'une foule extatique. Un spectacle 4 étoiles.
Kauli Vaast a laissé ses empreintes
Après ce show immanquable, une petite surprise a été réservée à Kauli Vaast au crépuscule de cette longue et intense journée. Une cérémonie anniversaire a été organisée au PK 0, au rond-point. Averti au dernier moment et après dix heures harassantes passées au large, le champion olympique, couronnes de fleurs autour du cou, casquette retournée et yeux brillants, a posé ses empreintes dans le ciment au pied de la nouvelle passerelle, après en avoir fait de même il y a quelques jours à Anglet. Le tout après une prière tahitienne et un discours tout en couleur de l'enjoué maire de Taiarapu-Ouest.
L'envoûtant frisson du surf de nuit
La nuit venait alors de tomber, et après une interview pour la chaîne Polynésie la 1re, Kauli Vaast est rentré chez lui à Vairao, manger et tenter de trouver le sommeil après autant d'adrénaline et d'émotion. Il est désormais attendu jeudi matin dans la série 2 du round 1 de la Tahiti Pro.
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Surfer sous les aurores boréales : Unstad, ce village polaire devenu eldorado de la glisse

Avec une eau frôlant les 8 °C en plein été, ce village norvégien s'impose comme l'un des spots de surf les plus improbables et spectaculaires au monde. Situé à environ 200 kilomètres au nord du cercle polaire arctique, Unstad est un petit village côtier de la commune de Vestvågøy, dans l'archipel norvégien des îles Lofoten. Niché au fond d'une vallée glaciaire, le site bénéficie de conditions de surf étonnamment constantes. Ouverte sur l'Atlantique Nord, la baie capte une grande variété de houles tout au long de l'année. La température de l'eau, ne dépassant pas les 14°C, impose un équipement adapté : combinaison néoprène (spéciale eau froide), cagoule, gants et chaussons. En hiver, l'air peut être négatif, mais le surf y reste praticable, parfois même sous les aurores boréales. Publicité Une école de surf au nord du cercle polaire En 1963, la baie d'Unstad accueille ses premiers surfeurs norvégiens, Thor Frantzen et Hans Egil Krane. Après avoir découvert la discipline à Sydney, ils fabriquent leurs propres planches et deviennent les pionniers du surf en Norvège. Redécouverte dans les années 90 par Kristian Breivik, Unstad s'impose rapidement comme un spot d'exception, offrant des vagues puissantes, immortalisées par le magazine Surfing et le film culte E2K en 1999. Séjour de nos partenaires Service Contenus sponsorisés. Lorsque vous cliquez ou effectuez une réservation via nos liens partenaires, Le Figaro peut percevoir une commission. Séjour Norvège | 17 jours | La Norvège des fjords au Cap Nord 17 jours À partir de 3 700 € Voir l'offre En 2003, Thor Frantzen et sa femme fondent Unstad Arctic Surf, une petite structure destinée à accueillir les rares surfeurs curieux de tester les vagues arctiques. À cette époque, la pratique est encore marginale dans le pays et quasiment inconnue dans les Lofoten. Très vite, le bouche-à-oreille fonctionne. L'initiative attire l'attention des médias spécialisés et de quelques surfeurs professionnels en quête de destinations atypiques. Vingt ans plus tard, Unstad Arctic Surf est devenu le cœur économique du hameau. L'établissement, désormais géré par leur fille Marion Frantzen et son compagnon Tommy Olsen, ancien surfeur professionnel, peut accueillir jusqu'à 55 personnes. Sur place, les visiteurs profitent d'un restaurant local et bio, d'un sauna panoramique avec vue directe sur la baie, ainsi que d'une école de surf ouverte toute l'année. Depuis 2007, Unstad accueille également le Lofoten Masters, la compétition de surf la plus au nord du monde. Un projet pensé pour durer Conscients de la fragilité des écosystèmes arctiques, Unstad Arctic Resort s'engage activement pour leur préservation. Le complexe fait partie du réseau One Planet Network, qui regroupe des entreprises engagées dans le tourisme durable. Publicité De plus, la région des Lofoten, où se situe Unstad, est reconnue comme une destination durable certifiée, mettant en œuvre des initiatives visant à réduire les émissions de carbone, protéger la biodiversité et minimiser l'impact du tourisme sur l'environnement.

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De retour à Teahupo'o en compétition au Tahiti Pro un an après sa médaille d'or aux JO 2024, le surfeur Kauli Vaast est toujours aussi brillant. La magie opère généralement aux premières lueurs du jour. Sur les coups de 6 heures, la Polynésie s'éveille tranquillement, le soleil entame son lever pour illuminer le ciel piqué par les montagnes luxuriantes, la lune fait de la résistance, le vent retient encore son souffle dans le lagon, les premiers bateaux s'installent, eux, au large dans la passe de Hava'e pour admirer les surfeurs intrépides qui envahissent le spot de Teahupoo. Parmi la ribambelle de locaux, d'étrangers et de pros affamés, Kauli Vaast est souvent le plus prompt à lancer les hostilités. Jeudi matin, une heure avant que la Tahiti Pro ne démarre, le champion olympique a déboulé comme à son habitude en trombe en jet-ski avec son petit frère Naïki pour une heure d'échauffement en forme de réveil musculaire. Quelques tubes plus tard, le petit prince de Vairao, qui est entré dans l'histoire de son sport et des Jeux Olympiques un certain 5 août 2024 (6 août en métropole), a pris le pouls de la houle. Teahupoo surfe toujours sur la vague des JO Un an après, le prodige de 23 ans est de nouveau prêt à tout fracasser. Vaast sait tous les regards braqués sur lui. Programmé dans la série 2 du 1er tour, avec Kanoa Igarashi et Jake Marshall, le surfeur casqué n'a pas eu besoin de longtemps pour prouver - si certains en doutaient encore - qu'il était bien le maître des lieux. Cérémonie surprise organisée en son honneur Son credo : fast and furious ! Trois secondes après le buzzer, le Tahitien s'est jeté sur une première bombe (7,50 sur 10), avant de se sécuriser avec un autre tube. Le Japonais et l'Australien n'ont pas eu le temps de dire ouf qu'ils étaient déjà quasi grillés. Dans la foulée, comme lors des JO où, en finale, son adversaire Jack Robinson n'a plus eu une vague à se mettre sous la dent, la houle a piqué un roupillon... avant de s'emballer finalement sur la fin. Toujours bouillant, Vaast a fait le show avec deux nouveaux énormes tubes (8,33 et 7,97) devant une assistance conquise. « Je l'ai trouvé très à l'aise, en pleine confiance et sûr de lui, nous a confié Hira Teriinatoofa, un des coaches de l'équipe de France. Il se savait attendu mais il a transformé cette pression en bonne motivation. Il ne m'a pas du tout paru impressionné. C'est ça aussi, un champion olympique, qui a passé toute sa vie à surfer à Teahupoo. Là, il n'attendait que ça, que la série commence, et par chance la vague est arrivée tout de suite. Il était déjà prêt. » Cette première série, il l'avait dans la tête depuis une semaine alors qu'il était en lice à Huntington Beach pour une importante épreuve du circuit des Challenger Series, antichambre de l'élite. L'envoûtant frisson du surf de nuit Après son élimination précoce en 32es de finale, s'il est resté en Californie pour soutenir les autres surfeurs tricolores, sa tête était bien à Teahupoo. Une fois chez lui, il a passé deux jours à défier des vagues gigantesques sur un spot de Teahupoo survolté et transcendé par une houle XXL. Il a aussi oeuvré pour son frère Naïki et sa soeur Aelan, qu'il a parfaitement déposés en tow-in sur les deux bombes de leur vie. « Quand je suis arrivé à Huntington, j'ai pleuré en voyant que j'allais rater un gros swell à Teahupoo, d'autant plus qu'il n'y avait que 30 cm à Huntington, a-t-il confié. À mon retour, je me suis rattrapé en conduisant en jet-ski mon frère et ma soeur. Ce fut un moment très spécial. Et le lendemain (mercredi), c'est moi qui ai pris des vagues, et c'est mon frère qui a bossé pour moi. J'ai pris de super tubes, j'étais très content. » Format, calendrier, Français... Tout ce qu'il faut savoir sur la saison 2026 Au coeur de ces furieuses sessions en free surf, c'est à la tombée de la nuit, mardi, que Kauli Vaast a été fêté par la mairie de Teahupoo, avec une cérémonie surprise organisée en son honneur au bout de la route du bout du monde. Bien qu'exténué, il a posé ses empreintes de pied à l'entrée de la passerelle qui enjambe la rivière Fauoro avec plusieurs colliers de fleurs autour du cou et un sourire inaltérable. « Kauli est une boule d'énergie, confirme Teriinatoofa. Pour moi, c'est un (Gabriel) Medina tahitien. Ils sont pareils : ils peuvent faire vingt-quatre heures d'avion et dans la foulée aller surfer pendant des heures. C'est vraiment l'attitude qu'il faut avoir. » Pas de « leash », une stratégie rarissime en compétition Lors de cette série du round 1, Vaast a non seulement impressionné par sa capacité à toujours transformer un tube en or, mais il a aussi surpris en surfant sans leash (corde qui relie la planche au surfeur). Une stratégie étonnante et rarissime en compétition. « En fait, c'est parfois plus facile sans leash, tu n'es pas gêné et tu ne perds pas forcément plus de temps à récupérer ta planche, notamment quand les vagues sont grosses, éclaire-t-il. La water-patrol te récupère d'autant plus vite dans le lagon, et tu en récupères une autre au large. » Vaast ne le cache pas, il veut à tout prix triompher lors de cette Tahiti Pro, lui qui a fait 2e en 2022 et 5e en 2023. Mais son objectif prioritaire cette saison est de réussir à décrocher enfin son sésame pour le circuit pro. Une quête acharnée mais vaine depuis 2021. Après trois manches sur sept (et une finale à Newcastle en ouverture), le prodige pointe au 12e rang au classement des Challenger Series, alors que le top 10 accédera à l'élite en 2026.

Le style du vacancier hossegorien: de la nostalgie, des tongs et un short à poches
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Le Figaro

timea day ago

  • Le Figaro

Le style du vacancier hossegorien: de la nostalgie, des tongs et un short à poches

MÊME PLAGE, MÊME LOOK - À chaque ville ses vêtements et accessoires phares. Aujourd'hui, direction Hossegor où les surfeurs, même du dimanche, arborent tous des looks décontractés mais finalement très travaillés. Bienvenue dans la Mecque française du surf. À Hossegor, on vit au rythme des vagues. Ici on croise des hommes de tous horizons, surtout des Australiens qui garent leurs vans Volkswagen sur la plage de la Centrale, ou poussent jusqu'aux Estagnots à Seignosse. Au milieu de cette population jeune, au teint hâlé, qui termine toutes ses soirées au Dick's Sand bar, face à l'océan, un mauvais shot de vodka caramel à la main, notre vacancier réussit étonnamment à s'intégrer. Il a des années de pratique et a su adapter son style pour la jouer vieux beau. Il a recyclé ses t-shirts d'adolescence du Rip Curl Pro (devenu depuis le Quicksilver pro), qui était, jusqu'en 2021, une étape locale du championnat du monde de surf. Il les porte avec fierté et peut, lors d'une fin de soirée, raconter aux copains de son fils comment il allait glaner des autographes aux géants Laird Hamilton, Layne Beachley ou Kelly Slater, à l'époque où lui-même tâtait de la planche. S'il s'amuse encore avec un bodyboard avec ses enfants ou petits enfants, il ne s'aventure plus trop dans les rouleaux et préfère bronzer avant d'enfiler un long short à poches et d'enfourcher son Big Bike pour rouler sur les immenses étendues de sables landaises. Maintenant, il choisit, les jours de temps gris, l'option virée tapas à San Sebastián plutôt que d'affronter le short break. Aux pieds, il arbore une paire de tongs que l'on appelle ici des «slaps». Longtemps, il a chéri le modèle local en caoutchouc noir et grosse lanière de couleur d'une des boutiques de surf de la rue du Touring Club. Maintenant il leur fait parfois des infidélités avec une paire de Birkenstock, il trouve que ça lui donne l'air plus moderne. Il les troque pour une paire de tennis blanches immaculées lorsqu'il va jouer au golf avec ses copains dont la plupart ont des maisons qui entourent le parcours, dans les hauteurs. Lui préfère le lac, où il fait parfois des tours de paddle avec son maillot de bain long jusqu'au genou et une casquette usée par l'eau salée. Son look a quelque chose d'un peu nostalgique. Sous ses airs décontractés, il est en fait redoutablement pensé. C'est pour lui, le temps d'un été, un antidote au temps qui passe. Les trois adresses de l'hossegorien: Publicité Rip Curl Impossible pour le vacancier de ne pas venir faire son pèlerinage dans ce temple du surf qui a désormais un grand magasin d'usine dans «la zone », en dehors du centre-ville historique, une ancienne zone artisanale réhabilitée où se trouvent désormais des restaurants et toujours de nombreux magasins. 407 avenue de la Tuilerie Parc d'Activités Pédebert 40150 Hossegor Hermosa Notre vacancier aime être parfois pointu dans ses choix vestimentaires. Il se rend alors dans cette boutique à l'esprit très surfwear rétro avec des pièces en éditions limitées qui lui donnent l'air d'un hipster californien version 2025. Publicité 18 avenue des Menuisiers 40150 Hossegor Knowledge Cotton Apparel Le vacancier hossegorien est un amoureux de la nature. Quand il fait son shopping, il aime donc acheter (et parler) des créations de cette marque danoise qui ne vend que des basiques casual en coton biologique. 32 Place Louis Pasteur, 40150 Hossegor

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