
Accident à Genève: Explosion à l'Université de Genève, une personne blessée
Une explositon dans le bâtiment de Sciences II a eu lieu ce matin.
LUCIEN FORTUNATI
En bref:
D'après la RTS , une explosion dans un laboratoire du bâtiment de Sciences II, à l'Université de Genève, s'est produite ce matin, à 9 h 15. Suite à une erreur de manipulation, le doctorant à l'origine de l'explosion a été blessé et transporté à l'hôpital, mais son pronostic vital n'est pas engagé.
L'accident, de petite intensité, est dû à l'association de deux produits qui n'auraient pas dû être mélangés. Quatre autres personnes ont été incommodées par l'explosion, leur état de santé a été contrôlé.
Le bâtiment universitaire a dû être évacué une vingtaine de minutes, afin que les pompiers s'assurent que rien ne se propage. Les individus ont ensuite pu regagner les lieux.
Pour l'heure actuelle, les forces de l'ordre ne se sont pas encore exprimées sur la nature des produits manipulés. Une enquête est en cours. Newsletter
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24 Heures
3 hours ago
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Un 1ᵉʳ août au soleil? Oui… mais pas partout
Pour ce week-end prolongé, le temps devrait être clément en plaine, mais plus instable en altitude. Publié aujourd'hui à 10h52 En altitude, la grisaille et les averses devraient faire partie de la fête ce vendredi. Le temps sera plus clément en plaine. KEYSTONE Le soleil sera bien là pour célébrer la Suisse, bien qu'un peu timide ce vendredi 1er août. La journée débutera sous un ciel en partie ensoleillé en plaine, avec des éclaircies plus franches l'après-midi, indique MétéoSuisse . Niveau températures, elles oscilleront entre 15 et 25 degrés au plus chaud de la journée. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Attention, si vous avez décidé de vous rendre en montagne pour ce week-end prolongé, n'oubliez pas vos bottes de pluie. La nébulosité dominera rapidement et des averses éclateront dès la mi-journée, selon MétéoSuisse . Quelques orages locaux sont également possibles. En revanche, la journée de samedi risque d'être marquée par de l'instabilité et de la fraîcheur. D'après MétéoSuisse , les nuages resteront fréquents en montagne, avec un risque d'averses. En plaine, le ciel sera changeant, alternant entre passages nuageux et éclaircies – ces dernières devraient être plus généreuses autour du Léman. Pour les températures, elles accuseront une légère baisse: entre 13 et 21 degrés. Dimanche s'annonce plus agréable. En plaine, le soleil devrait briller généreusement. Côté montagne, des cumulus pourront s'étendre dans l'après-midi, mais le temps restera en grande partie sec, d'après MétéoSuisse. Les températures remonteront doucement, avec un maximum prévu autour de 23 degrés. Avant un début de semaine prochaine dans la même lignée. À lire aussi sur la météo et le climat en Suisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
«Ma vie intime, j'en parle à qui je veux, quand je veux!»
Quatre bénéficiaires de l'Institution de Lavigny témoignent de leur rapport à la sexualité. Une thématique encore taboue, même si la parole se libère. Maxime Rutschmann Publié aujourd'hui à 09h00 Bénéficiaires de l'Institution de Lavigny, Seema, Justine, Laure et Jean-Marc affichent fièrement la charte «Ma vie intime, affective et sexuelle», qu'ils ont contribué à créer. Marie-Lou Dumauthioz En bref: Sur la table, les deux tomes de «Ma vie intime, affective et sexuelle» servent de point de départ à la discussion. Réunis en groupe, quatre bénéficiaires de l' Institution de Lavigny feuillettent les pages de cette charte visuelle, dont le but est d'informer les personnes en situation de handicap de ce qu'elles peuvent attendre des professionnels. Ils s'arrêtent d'abord sur une histoire traitant du respect de leur vie privée. «Je vis bien mon intimité, témoigne d'emblée Jean-Marc. Les éducateurs n'entrent pas dans les chambres sans toquer. Heureusement! Parce qu'à une autre époque, il n'y avait aucune barrière. Je ne voudrais pas revenir en arrière.» À 53 ans, ce résident de l'institution n'est pas le seul à exprimer le besoin d'avoir des «moments à soi» et de conserver un espace personnel. «Le défi est de réussir à indiquer des moments opportuns et les codes à respecter pour que les bénéficiaires puissent accéder à l'intimité», avance Benjamin Benamou, intervenant en ateliers de développement personnel. Un espace pour parler d'intimité De l'intimité, la conversation dérive progressivement vers la sexualité. Un sujet encore tabou et chargé de clichés . Mais qu'évoque donc ce terme pour les personnes avec une déficience intellectuelle? «Il faut se protéger», lâche Justine, 22 ans, en parlant de «consentement», alors que Jean-Marc insiste sur «le respect». À ses côtés, Laure, 49 ans, explique «qu'il ne faut pas se moquer des personnes qui ont un manque de connaissance». Tous évoquent surtout la notion de confiance. «J'ai plus de facilité à parler de sexualité avec les femmes qu'avec les hommes», poursuit Laure, qui vit dans un appartement à Morges et qui peut discuter de ce qu'elle ne comprend pas avec une sexopédagogue. Jean-Marc abonde: «Ma vie intime, j'en parle à qui je veux, quand je veux!» De gauche à droite: Benjamin Benamou (intervenant en ateliers de développement personnel), avec Seema, Laure, Justine, Jean-Marc, bénéficiaires de l'Institution de Lavigny, ainsi que Micaela Vargas (éducatrice). Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia À l'Institution de Lavigny, une commission «Affaires de cœurs» a été mise sur pied pour offrir un espace de discussion autour de l'affectivité et de la sexualité. Des séances confidentielles sont organisées annuellement et sont saluées par les bénéficiaires. «Nous savons que tout ce qui est dit dans le groupe de parole ne sort pas de la pièce», indique Seema. À 39 ans, celle qui réside dans un appartement décentralisé à Morges poursuit: «Je n'hésite pas à parler de mes problèmes liés à l'intimité avec les éducatrices! Avoir des espaces de dialogue est très important pour les plus jeunes, qui découvrent leur corps.» Une sexualité vécue librement Découvrir son corps et aider les personnes en situation de handicap physique, psychique ou mental à s'épanouir sexuellement , c'est justement ce que propose l'association Corps Solidaires . «Je suis convaincu que tout être humain a le droit de vivre des expériences sexuelles qui apportent du plaisir, dans un climat de sécurité, libre de toute contrainte, discrimination ou violence», détaille sa présidente, Judith Aregger. En Suisse, les personnes en situation de handicap peuvent faire appel à des services d'assistance sexuelle. L'association Corps Solidaires soutient et promeut cette pratique. Carole Parodi À Lavigny comme ailleurs, certains résidents font appel à ces services d' assistance sexuelle . Pour celles et ceux qui n'en bénéficient pas, imaginer la sexualité passe alors par la perspective de faire des rencontres. «Je fais plein d'activités pour connaître des gens, raconte Justine. Lors d'une soirée karaoké, j'ai discuté avec un garçon, mais nous ne nous sommes pas revus… On ne peut pas être en couple en voyant quelqu'un une seule fois!» Handicap et couple, un mariage possible Durant deux ans, Jean-Marc a vécu une vie à deux et a adapté son environnement. Faute d'obtenir un lit double médicalisé, son ex-compagne et lui ont pu mettre la main sur un canapé-lit. «Tout le monde respectait nos moments intimes. J'avais un panneau «Ne pas déranger» sur la porte et on nous fichait la paix», se souvient-il. Il y a bien sûr aussi de longues histoires d'amour. «J'ai connu mon chéri à Lavigny, nous sommes mariés depuis dix ans et nous vivons ensemble», indique Laure, qui se tourne vers les éducatrices ou ses parents lorsque des «petites tensions» émergent au sein de son couple. Depuis quinze ans, Seema partage elle aussi la vie de son compagnon, qu'elle retrouve régulièrement «pour de bons moments ou des activités en groupe». Pour les personnes en situation de handicap, un accompagnement adapté est un plus pour expérimenter l'amour, la sensualité, la sexualité et les relations de couple, comme tout un chacun. D'autres articles sur le handicap en Suisse Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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6 hours ago
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Le patch à la nicotine pourrait être le dernier espoir des oubliés du Covid long
Alors que 60'000 francs n'ont pas suffi à le guérir, un informaticien suisse tente les patchs nicotiniques, une approche prometteuse chez de nombreux patients. Publié aujourd'hui à 07h31 Depuis sa première infection, Chris A. souffre de troubles de la concentration et de la mémoire. Les patchs à la nicotine l'aident partiellement. SILAS ZINDEL En bref: Chris A. a contracté le Covid pour la première fois à l'été 2021. Il s'est ensuite fait vacciner, mais a contracté le virus à quatre autres reprises. Malgré des symptômes relativement légers lors de sa première infection, cet homme de 44 ans a encore des séquelles. Contrairement à certaines personnes atteintes de Covid long , il souffre moins d'épuisement physique que de troubles cognitifs. Sa mémoire et sa concentration lui font défaut. Cet informaticien de Suisse orientale ne peut désormais travailler qu'à 20% et vit essentiellement de ses économies. «Souvent, je ne me souviens plus de ce que j'ai fait la veille. Je dois regarder mon agenda», raconte-t-il. «Je me sens complètement à côté de mes pompes, comme si j'avais fait une nuit blanche ou si j'étais défoncé.» Il n'existe à ce jour aucun traitement efficace contre le Covid long . Faute de solutions médicales, les personnes atteintes se tournent vers tout ce qui pourrait leur apporter un peu de soulagement. «J'ai à peu près tout essayé, des compléments alimentaires aux substances stimulantes, des médicaments contre la démence à la chambre à oxygène sous pression et à la filtration du sang», raconte Chris A. Cette dernière méthode a certes fait ses preuves, mais son coût, environ 2000 francs par traitement, la rend inaccessible pour un usage régulier. En effet, les caisses d'assurance maladie ne remboursent pratiquement rien. «J'ai dépensé au total environ 60'000 francs.» Chris A. a tout testé, dont les compléments alimentaires. La facture s'est révélée salée. SILAS ZINDEL Depuis deux ans, une autre approche prometteuse gagne du terrain dans les réseaux dédiés au Covid long. Chris A. l'a également expérimentée. Une équipe de chercheurs allemands a obtenu des résultats prometteurs avec les patchs à la nicotine . Une étude publiée en janvier 2023, bien qu'elle ne portait que sur quatre personnes, a révélé de nettes améliorations en quelques jours. Les participants, tous non-fumeurs, ont appliqué quotidiennement un patch faiblement dosé et ont comparé leur état de santé à celui qu'ils présentaient avant le traitement. D'après leurs observations, les symptômes tels que l'épuisement, l'essoufflement et l'intolérance à l'effort ont disparu en six jours. En cas de perte d'odorat et de goût, il fallait compter environ deux semaines pour récupérer ces sens. En février 2025, les chercheurs ont publié une autre étude sur les patchs à la nicotine. Cette étude révèle une amélioration subjective de l'état de santé chez près de trois quarts des 231 personnes testées, soit une progression moyenne de 20%. Cette approche repose sur des recherches antérieures concernant l'apparition du Covid long. Ces études suggèrent que le coronavirus bloque, chez certaines personnes, les sites de fixation du neurotransmetteur acétylcholine. Par conséquent, la transmission des signaux entre les cellules nerveuses et le système nerveux central autonome ne fonctionne plus correctement. La nicotine semble empêcher le virus de se fixer sur les récepteurs cellulaires. Le système immunitaire peut alors mieux le combattre. Cette hypothèse a été confirmée par le cas d'une femme de 44 ans qui souffrait de Covid long depuis trois ans. Un examen d'imagerie médicale a révélé une augmentation des récepteurs d'acétylcholine libres dans son cerveau après consommation de nicotine. De plus, ses troubles du langage s'étaient nettement atténués. Le tabac aggrave l'évolution du Covid-19 Cette hypothèse repose sur une observation: les non-fumeurs paraissent surreprésentés parmi les personnes atteintes de Covid long, par rapport à l'ensemble de la population. Mais il n'est en aucun cas admissible de promouvoir le tabagisme comme un moyen efficace contre le Covid-19, souligne le responsable de l'étude, Marco Leitzke, chef de clinique en anesthésiologie, médecine intensive et traitement de la douleur à la Clinique Helios de Leisnig, près de Leipzig. «La fumée de cigarette endommage les poumons et aggrave l'évolution du Covid-19 et d'autres maladies respiratoires.» Elle contient, outre la nicotine, plus de 8000 substances nocives pour la santé. L'organisme absorbe la nicotine de façon irrégulière. Pendant que l'on fume une cigarette ou une e-cigarette , le taux augmente rapidement, procurant un effet stimulant agréable. Un patch, en revanche, libère la substance de manière continue, ce qui explique le très faible risque de dépendance. Des effets secondaires peuvent néanmoins survenir: rougeurs et démangeaisons, nausées, maux de tête, accélération du rythme cardiaque ou troubles du sommeil en cas d'utilisation nocturne. Ces effets s'atténuent souvent avec le temps. Commencer par de petites quantités de nicotine Pour un premier essai, le spécialiste recommande un dosage bien inférieur à la dose la plus faible disponible dans le commerce, soit 7,5 milligrammes par jour. Le médecin conseille de ne pas découper les patchs, ce qui implique qu'une partie de la surface contenant le principe actif doit être recouverte. Toutefois, en raison de la diversité des tableaux cliniques, le dosage optimal reste propre à chacun. Il doit être testé systématiquement. Au début du traitement, la situation peut s'aggraver. Si une amélioration durable se manifeste par la suite, il convient de réduire progressivement la dose. Les personnes concernées partagent leurs expériences, notamment dans le groupe Facebook «The Nicotine Patch Test» recommandé par l'expert. Certains se félicitent du succès du traitement, d'autres sont déçus. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions scientifiquement fondées, souligne Marco Leitzke. Les chercheurs comptent poursuivre leur étude en augmentant le nombre de participants, avec un protocole en double aveugle. Les personnes testées sont réparties en deux groupes. L'un reçoit des patchs à la nicotine , l'autre des patchs placebo sans substance active. Ni les patients atteints de Covid long ni la personne qui administre le traitement ne savent qui appartient à quel groupe. Le financement du projet n'est pas encore assuré. Bien que ce remède ne soit pas encore validé scientifiquement, il reste accessible sans ordonnance et son prix demeure abordable. Si vous souffrez d'autres pathologies ou prenez des médicaments, il est cependant recommandé de consulter votre médecin traitant avant de vous lancer. Un médecin conseille d'essayer les patchs à la nicotine Huldrych Günthard, infectiologue à l'Hôpital universitaire de Zurich, encourage les personnes souffrant de Covid long à tester les patchs à la nicotine. «Sous cette forme, la nicotine n'a pratiquement pas d'effets secondaires», précise le médecin-chef. «Malheureusement, nous n'avons toujours pas trouvé de remède contre le Covid long.» Il observe une diminution du nombre de personnes qui demandent des conseils et viennent en consultation. Cela pourrait s'expliquer par le net recul du nombre de nouveaux cas. En effet, nos systèmes immunitaires sont désormais mieux armés grâce aux infections passées et à la vaccination, ce qui explique l'amélioration de l'état de santé de nombreuses personnes. Il est également possible qu'une grande partie des personnes concernées ait tout simplement baissé les bras. Pour les non-fumeurs, les patchs à la nicotine demandent un temps d'adaptation Quand Chris A. a découvert ce traitement sur le groupe Facebook, il a d'abord cru à une plaisanterie. Mais il y a un peu plus d'un an, il a tenté l'expérience. La première fois qu'il s'est collé un patch, il a eu une sensation bizarre, raconte-t-il. N'ayant jamais fumé, il n'était pas habitué à la substance. «Je me sentais tendu et je devenais agressif.» Mais avec le temps, les effets secondaires ont en grande partie disparu. «Je peux à nouveau parler avec plus de fluidité, sans devoir constamment chercher mes mots.» L'informaticien indépendant a également plus de facilité à travailler avec le patch à la nicotine. Avant, il avait parfois du mal à envoyer un mail. Pourtant, le médicament n'a pas vraiment révolutionné sa vie. Certains jours, il se sent mieux et peut se rendre à la salle de sport. «Mais ensuite, je craque à nouveau.» Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À lire sur le Covid long Andrea Söldi ist Redaktorin im Ressort Zürcher Unterland und berichtet schwerpunktmässig über das Wehntal sowie über Gesundheitsthemen. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.