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Jannik Sinner accroît son avance au sommet

Jannik Sinner accroît son avance au sommet

La Presse14-07-2025
(Paris) Jannik Sinner a encore accru son avance au sommet de la hiérarchie mondiale du tennis après avoir soulevé pour la première fois le trophée de Wimbledon en ayant battu dimanche en finale le double tenant du titre Carlos Alcaraz.
Agence France-Presse
Éliminé l'an dernier en demies, l'Italien marque 1600 points cette semaine lorsque l'Espagnol en perd 700.
Alexander Zverev, piteusement sorti au premier tour, conserve sa troisième place, tandis que Taylor Fritz retrouve le quatrième rang (+1) grâce à sa première demi-finale londonienne, aux dépens de Jack Draper (-1).
Novak Djokovic, sèchement battu en demies par Sinner, reste 6e mondial.
Ben Shelton gagne une place et atteint son meilleur classement au 9e rang mondial après avoir joué pour la première fois les quarts à Wimbledon.
Dans son sillage, Andrey Rublev retrouve le top 10 (+4, 10e) après s'être hissé en huitièmes de finale du troisième tournoi du Grand Chelem de l'année.
Flavio Cobolli, auteur d'un beau parcours jusqu'en quarts de finale, progresse de cinq places et atteint son meilleur classement au 19e rang.
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(Athènes) Stefanos Tsitsipas a rompu les ponts avec l'entraîneur Goran Ivanisevic après un bref partenariat, a annoncé l'ex-no 3 mondial. Associated Press « J'ai travaillé brièvement avec Goran Ivanisevic, ç'a été intense, mais ça m'a procuré une expérience inestimable dans ma quête, a dit le Grec dans une publication sur Instagram. Je veux le remercier pour son temps, ses efforts et l'énergie qu'il a mis sur mon équipe et moi. » Tsitsipas, double finaliste en Grand Chelem qui a dégringolé hors du top 20 mondial en juin, a commencé à travailler avec le champion de Wimbledon en 2001 après sa défaite au deuxième tour des Internationaux de France, à la fin du mois de mai. Ivanisevic a dirigé le tennisman âgé de 26 ans à Halle et Wimbledon, où il a dû se retirer en raison d'une blessure au dos survenue au cours de son match de premier tour, alors qu'il accusait un déficit de deux manches contre le Français Valentin Royer. « Nos chemins se séparent, mais j'aurai toujours un immense respect pour Goran — pas seulement pour ses exploits au tennis, mais aussi pour l'individu, a noté Tsitsipas. Je lui souhaite bonne chance pour la suite. » Tsitsipas doit participer à l'Omnium Banque Nationale de Toronto, à compter de dimanche.

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Les réflecteurs. Les adversaires de renom. Les amateurs de tennis canadiens qui scandent son nom. Gemma Karstens-Smith La Presse Canadienne Rebecca Marino se souvient de chaque détail de son passage à l'Omnium Banque Nationale en 2021. « Lors de ce premier match contre [l'Américaine Madison] Keys sur le court central, sous les réflecteurs, je me souviens des spectateurs qui me soutenaient et qui voulaient vraiment que je gagne ce match, a-t-elle dit à propos de sa victoire au premier tour. L'ambiance était électrisante. Je me disais : 'Oh, j'en veux encore plus'. » « Ce sont les choses dont je me souviens, surtout les émotions et tout ça, pas nécessairement les points ou certains faits spécifiques, mais l'ambiance générale », a-t-elle ajouté. C'est une sensation que Marino retrouvera ce week-end lorsqu'elle entamera l'Omnium Banque Nationale de Montréal. La Vancouvéroise âgée de 34 ans a reçu une invitation pour le tableau principal plus tôt cette semaine et fera partie du contingent record de huit joueuses canadiennes qui participeront à ce tournoi tenu sur le ciment. Ce contingent comprendra un amalgame d'étoiles montantes en Carson Branstine et Victoria Mboko, et des têtes d'affiche bien connues en Leylah Annie Fernandez, Bianca Andreescu et Eugenie Bouchard. Bouchard a récemment indiqué qu'elle accrochera sa raquette après l'Omnium Banque Nationale de Montréal, et le Britanno-Colombien Vasek Pospisil en fera autant après le volet masculin du tournoi à Toronto. Marino connaît bien ces deux joueurs et, si une vidéo leur rendant hommage est jouée sur les écrans géants, alors elle risque de faire partie des personnes qui essuieront les larmes de leurs yeux. « C'est particulier de voir des joueurs de mon époque commencer à prendre leur retraite », a-t-elle confié, en soulignant que Bouchard et Pospisil ont longtemps personnifié l'avenir du tennis canadien. « Ils débordaient de fierté d'être Canadiens. Je crois donc que ce sera très spécial pour eux de participer à un dernier tournoi devant leurs compatriotes. C'est assez fou, mais je suis heureuse pour eux. Ce sera une espèce de fête », a confié Marino, en ajoutant qu'elle ne comptait pas accrocher sa raquette de sitôt. Marino, présentement 118e au monde, est satisfaite de son jeu, même pendant la portion du calendrier sur gazon – pourtant une surface qu'elle n'apprécie pas beaucoup. Elle a maîtrisé cette surface de jeu à l'Omnium Ilkley, un tournoi de la série WTA 125 qui s'est déroulé au Royaume-Uni le mois dernier, où elle a atteint la finale avant de plier l'échine devant l'Américaine Iva Jovic. « J'ai apprécié le gazon, et j'ai appris à l'aimer, a dit Marino. Le ciment, c'est mon pain et mon beurre, surtout pendant la portion de la saison en Amérique du Nord. Et maintenant que je suis en pleine forme, que je suis en santé, j'ai l'impression que mon jeu tombe finalement en place, au bon moment. » Ainsi, tant qu'elle appréciera son sport et qu'elle sera en santé, Marino prévoit de poursuivre sa carrière. « Quand je suis revenue au tennis [après sa pause], j'ai commencé à l'apprécier d'une manière différente. Et c'était mon choix, à 100 %. Je n'essayais pas seulement de suivre le courant. Je voulais en faire partie. J'adore me retrouver là [sur le terrain] », a confié Marino, qui a aussi trouvé l'amour à l'extérieur du tennis. Elle s'est d'ailleurs récemment fiancée à son partenaire de vie, James Wasteneys. Jongler entre son calendrier sportif chargé et la planification du mariage n'est pas simple, a convenu Marino, mais c'est un défi qu'elle souhaite relever. Pour l'instant, toutefois, elle est concentrée sur Montréal et sa seule opportunité de jouer au Canada à un niveau aussi élevé. « Chaque fois, je n'arrive pas à croire la chance que j'aie de pouvoir obtenir une opportunité aussi formidable, a résumé Marino. J'essaie de profiter du moment, parce que c'est mon choix, et je l'adore. »

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Mercredi midi, au parc Jarry. Sur le terrain no 3, la Québécoise Raphaëlle Lacasse affronte l'Ontarienne Dasha Plekhanova, dans un environnement inhabituel pour les habitués de l'Omnium Banque Nationale. Une pelle mécanique mène un train d'enfer à quelques mètres du terrain. C'est sans oublier les « bip-bip » d'un camion qui a dû faire plus de kilométrage en reculant qu'en avançant. Les spectateurs sont rares. Dans les gradins, Odette et Yvon, les parents de Lacasse, sous un parapluie pour se protéger du soleil. À leur droite, six jeunes chasseurs de balles regardent l'action en attendant d'être appelés en relève. Dans un coin à l'ombre, un homme et une femme sont les seuls à encourager Plekhanova. Le pointage ? Il faut écouter l'arbitre, ou regarder le petit tableau installé à une extrémité du filet. Les chasseurs de balles et les juges de lignes se partagent la tâche de tourner les bandes de vinyle chiffrées entre les jeux. On le disait, des conditions inhabituelles pour ceux pour qui l'OBN est synonyme de matchs sous les projecteurs avec capsules de Jean-René Dufort pendant les pauses. Mais tout est une question de perspective. « Pour moi, ce sont vraiment de bonnes conditions, si je compare aux plus petits tournois que je joue, note Lacasse. Souvent, il y a juste un arbitre, pas de juges de lignes, pas de chasseurs de balles, donc tu cours après tes balles. Ils ne te donnent pas de serviette, pas de Gatorade, juste de l'eau. En République dominicaine, il y a plein de craques sur les terrains. C'est un autre monde ! » Nous voici aux préqualifications de l'Omnium Banque Nationale. Quatorze Canadiennes s'y affrontent. La gagnante obtiendra une place dans les qualifications de l'OBN, ce qui donne un sérieux coup de pouce à ces joueuses qui engrangent peu de points de la WTA. Les parcours sont variés. 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Raphaëlle Lacasse C'est à ce moment que l'idée de la NCAA a germé, même si elle commençait déjà à accumuler des points de classement – ce qui allait s'arrêter pendant ses études. Un parcours moins commun pour les joueuses d'ici, mais que Gabriel Diallo et Alexis Galarneau, notamment, ont emprunté. Les deux l'ont d'ailleurs encouragée. « Ils me disaient que j'allais aimer ça. Je suis une fille d'équipe, donc je me disais que c'était une belle expérience. Je n'allais rien perdre, tu ne te trompes jamais avec un diplôme ! », note-t-elle. Direction Kansas, où elle a amorcé ce parcours, avant de passer à l'Université du Nebraska, où elle a obtenu son diplôme en finance, mais aussi des prix pour son implication communautaire. « Mon école était payée. La cafétéria était incluse. J'avais la chance d'avoir des coachs, de bons matchs chaque fin de semaine, parce que le niveau est rendu bon », ajoute-t-elle. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Raphaëlle Lacasse La voie universitaire ne venait toutefois pas sans risque. « Tu es moins dans ta bulle de tennis pour la première fois. Beaucoup de filles s'éloignent du tennis après, croit Lacasse. Tu as ton diplôme. Ça te tente-tu de recommencer à zéro ? Ça prend des sous et ce n'est pas tout le monde qui en a. Où tu vas t'entraîner, as-tu des coachs ? Ça prend beaucoup d'organisation. » La logistique peut en effet constituer un choc, surtout après quatre ans dans la ouate de la NCAA, où « tu ne lèves pas le petit doigt, ils font tout, ils préparent ton eau, ta boisson protéinée. Chez les pros, tu dois penser à tout : ton avion, tes balles, texter 10 personnes pour voir si quelqu'un peut jouer le lendemain ». Par amour pour le sport Raphaëlle Lacasse amorce bien son match et brise même le service de Plekhanova, mais s'inclinera 6-3 et 6-1. 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