
Brésil : Bolsonaro réalise des examens médicaux à quelques semaines d'une décision de justice
Autorisé par la Cour suprême, l'ancien président (2019-2023), âgé de 70 ans, a suivi plusieurs procédures médicales en raison de «récentes fièvres, toux, épisodes persistants de reflux (...) et hoquet», a informé l'Hôpital DF Star dans un communiqué. «Ce que les examens ont révélé, c'est qu'il a récemment eu deux pneumonies (...) mais qu'il est en nette récupération», a déclaré aux journalistes le docteur Leandro Echenique.
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Jair Bolsonaro avait subi une longue intervention chirurgicale en avril pour une blessure abdominale résultant d'un coup de couteau qu'il avait reçu en 2018, alors qu'il était candidat. Il était resté hospitalisé pendant trois semaines après l'opération. Avec sept de ses collaborateurs, il est accusé d'avoir tenté d'assurer son «maintien autoritaire au pouvoir» malgré sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva (gauche) lors de l'élection présidentielle de 2022.
À lire aussi Brésil : l'ancien président Jair Bolsonaro assigné à résidence
Le 8 janvier 2023, une semaine après l'investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient pris d'assaut les sièges des institutions à Brasilia, dénonçant une fraude électorale et appelant à une intervention militaire. Le parquet considère ces troubles comme une ultime tentative de l'ancien président de s'accrocher au pouvoir.
La Cour suprême a annoncé vendredi que le jugement dans cette affaire sera étudié lors de «sessions extraordinaires les 2, 3, 9, 10 et 12 septembre».
Jair Bolsonaro est en résidence surveillée préventive depuis début août, le juge en charge de l'affaire, Alexandre de Moraes, ayant considéré qu'il avait violé les mesures conservatoires lui interdisant de s'exprimer via les réseaux sociaux. Inéligible pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé en 2022, l'ex-président dit encore espérer concourir à la présidentielle de 2026.
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an hour ago
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Les États-Unis ont révoqué les visas de 6000 étudiants étrangers
La raison principale de ces révocations a été «pour dépassement de la durée de séjour autorisée et violation de la loi», a indiqué le responsable d'un département d'État sous couvert d'anonymat. Les États-Unis ont révoqué les visas de plus de 6000 étudiants étrangers depuis le durcissement des règles imposées par l'administration Trump pour lutter notamment contre l'immigration illégale, a indiqué lundi un responsable américain. La raison principale a été «pour dépassement de la durée de séjour autorisée et violation de la loi», a indiqué ce responsable du département d'État sous couvert d'anonymat, soulignant que dans «la grande majorité des cas», il s'agissait «d'agression, de conduite en état d'ivresse, de cambriolage et de soutien au terrorisme». Environ «4000 de ces 6000 visas ont été révoqués parce que ces visiteurs ont enfreint la loi», a-t-il précisé. Publicité Manifestations pour Gaza Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a aussi révoqué nombre de visas d'étudiants ayant mené des manifestations critiques à l'égard de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. En mars dernier, il déclarait révoquer quotidiennement des visas, affirmant à propos des étudiants étrangers militants: «Chaque fois que je trouve l'un de ces fous, je leur retire leur visa». Selon un décret pris dès le premier jour de sa présidence en janvier, Donald Trump avait appelé à un contrôle accru des personnes entrant aux États-Unis pour s'assurer qu'elles «n'aient pas d'attitudes hostiles envers ses citoyens, sa culture, son gouvernement, ses institutions ou ses principes fondateurs». Depuis lors, l'administration Trump s'est engagée dans une série de batailles contre les universités, annulant des milliers de visas et s'en prenant à des universités de renom suspectées d'aller à l'encontre des intérêts de politique étrangère des États-Unis.


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Donald Trump s'attaque au vote par correspondance, après avoir vu Poutine
Le milliardaire républicain a annoncé qu'il signerait un décret pour «aider à apporter de l'HONNÊTETÉ dans les élections de mi-mandat», en novembre 2026, sans pour autant donner de précisions sur le contenu du texte. Donald Trump a martelé lundi vouloir «se débarrasser du vote par correspondance» pour contrer une supposée fraude électorale, l'une de ses principales idées fixes, et alors que Vladimir Poutine lui aurait exprimé son soutien sur ce sujet lors de leur rencontre en Alaska. «Je vais mener un mouvement pour se débarrasser du VOTE PAR CORRESPONDANCE, et pendant qu'on y est, aussi des MACHINES ÉLECTORALES, 'imprécises', très onéreuses, et fortement controversées, qui coûtent dix fois plus que le papier à filigrane, précis et sophistiqué, qui est plus rapide et qui ne laisse AUCUN doute à la fin de la soirée sur qui a GAGNÉ et qui a PERDU l'élection», a déclaré le président américain dans une longue publication sur sa plateforme Truth Social. Publicité Le milliardaire républicain a annoncé qu'il signerait un décret pour «aider à apporter de l'HONNÊTETÉ dans les élections de mi-mandat», en novembre 2026, sans pour autant donner de précisions sur le contenu du texte. Donald Trump n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020 face à Joe Biden et a dénoncé sans fondement des fraudes électorales massives, notamment dans le vote par correspondance - une méthode largement utilisée aux États-Unis. Il prédit dans son message sur Truth Social que sa volonté d'abolir le vote par correspondance serait contestée par les démocrates car, selon lui, ils «TRICHENT À DES NIVEAUX JAMAIS VUS AUPARAVANT». «Votre élection a été truquée» Dans une interview donnée vendredi après sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, le républicain de 79 ans avait en outre affirmé que le dirigeant russe lui avait dit être du même avis que lui sur le vote par correspondance. Vladimir Poutine «m'a dit: 'votre élection a été truquée à cause du vote par correspondance'», a affirmé le président américain sur Fox News. «Il m'a dit: 'aucun pays n'a le vote par correspondance. C'est impossible d'avoir du vote par correspondance et des élections honnêtes'», a-t-il ajouté. Lundi, avant de recevoir à la Maison-Blanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, le républicain a repris ces allégations à son compte. «Nous sommes désormais le seul pays au monde qui utilise le vote par correspondance. Tous les autres l'ont abandonné à cause des FRAUDES ELECTORALES MASSIVES», a-t-il écrit. Une affirmation fausse, puisque de nombreux pays, notamment européens, utilisent le vote par correspondance pour tous types d'élections. Fiona Hill, ancienne conseillère de Donald Trump sur les affaires russes et européennes lors de son premier mandat, a affirmé dimanche que les propos rapportés du président russe n'étaient pas une surprise. «Poutine veut semer le chaos dans le système électoral américain avant les élections de mi-mandat. Alors évidemment, il y va à fond dans cette question de vote par correspondance», a-t-elle déclaré sur CBS News. «Fiable» Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a dénoncé les derniers propos du président républicain comme «encore un autre moyen pour Trump d'empêcher les Américains d'utiliser leurs voix dans le processus démocratique «Deux faits: Donald Trump a perdu l'élection de 2020 et le vote par correspondance est sûr, sécurisé, et fiable», a-t-il souligné dans un communiqué. Donald Trump avait déjà signé fin mars un décret visant à restreindre le vote par correspondance et à imposer aux États américains des contrôles renforcés sur les listes électorales. Publicité Aux États-Unis, l'organisation des élections est de la prérogative des États, tandis que le Congrès met en place un certain cadre. Mais Donald Trump remet en question cette idée et selon lui, l'autorité de l'État fédéral prime sur celle des États, qui «doivent faire ce que l'État fédéral, représenté par le président des États-Unis, leur dit de faire, POUR LE BIEN DE NOTRE PAYS». Des experts avaient estimé que le décret de mars représentait un abus des prérogatives présidentielles. Le professeur de droit électoral Rick Hasen, de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), l'avait ainsi qualifié de «coup de force de l'exécutif» et des associations avaient annoncé le contester en justice.


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Fraude électorale 2020: aux États-Unis, une chaîne pro-Trump indemnise une société de machines de vote
La chaîne américaine pro-Trump Newsmax s'est engagée à payer 67 millions de dollars au géant des machines de vote électronique Dominion qui la poursuivait pour avoir diffusé des accusations mensongères de fraude électorale après la présidentielle de 2020, selon un document officiel publié lundi. Dominion Voting Systems avait conclu un accord avec Fox News en avril 2023 pour des faits similaires, forçant la chaîne de Rupert Murdoch, très appréciée des conservateurs, à lui verser 787,5 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites en diffamation du même type. La société Dominion avait été accusée par des médias proches du président républicain sortant Donald Trump d'avoir utilisé ses machines de votes électroniques pour truquer l'élection de 2020, remportée par démocrate Joe Biden mais que Donald Trump refuse toujours de reconnaître comme une défaite. Publicité Dominion réclamait 1,6 milliard de dollars à Newsmax pour avoir diffusé des accusations mensongères de fraude électorale. Dans un communiqué, Newsmax a expliqué avoir cherché à conclure un accord financier car elle «n'aurait pas reçu un procès équitable» de la part du juge désigné pour ce dossier dans l'État du Delaware, celui de Joe Biden, où la plainte avait été déposée. «Nous affirmons toujours que notre couverture a été juste, équilibrée et menée dans le cadre des normes journalistiques», a aussi déclaré la chaîne. Dans un document déposé lundi auprès du gendarme boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), Newsmax précise avoir réglé vendredi 27 millions de dollars à Dominion et qu'elle paiera le reste en deux tranches en 2026 et 2027.