
Cut et frayeurs pour les Bleus au 3M Open
La classe, c'est ça. Sortir l'exploit au moment clé, sous pression, avec le vide derrière soi. Matthieu Pavon a rentré un putt de huit mètres pour eagle au 18 lors de son deuxième tour du 3M Open vendredi. Une fulgurance vitale pour jouer ce week-end au terme d'une journée peu animée (deux birdies, un bogey), achevée sur un 68 dans la lignée de son 69 initial. Problème, sur ce parcours du TPC Twin Cities, il faut scorer bas pour apercevoir le haut du classement et son score total (-5) lui a juste permis de rester au-dessus de la ligne de cut (58e).
Le Français peut respirer alors qu'il aborde le tournoi sans Mark Blackburn, son coach depuis décembre dernier et dont il vient de se séparer en le justifiant sur ses réseaux sociaux : « Après un peu moins d'un an de collaboration, Mark et moi avons décidé d'un commun accord de mettre un terme à notre collaboration. Je le remercie sincèrement pour son dévouement et son professionnalisme tout au long de cette période. Je lui souhaite le meilleur pour la suite ». Cette collaboration aura été comptablement moins fructueuse que celle avec Jamie Gough mais le Bordelais espère avoir semé des graines techniques pour la suite...
La fraîcheur de Perez
Antoine Rozner n'est pas concerné par des ajustements de staff, mais il a, lui aussi, réussi un petit miracle pour rester dans le champ ce week-end. Mal parti, 110e après 4 trous (deux bogeys) et loin du compte, le Parisien a fortement accéléré (eagle au 6) et sorti le birdie de la survie au 18 pour que la team France puisse signer un 3/3 (carte de 69) en finissant à hauteur de Matthieu Pavon.
Les frayeurs, Victor Perez a pu les éviter. Peut-être plus frais, car il n'était pas sur le British la semaine passée en Irlande du Nord, le Tarbais (24e, -8) se retrouve à deux coups du top 10 après un deuxième tour moins clinique pourtant que le premier (65, 69), son unique bogey du jour au 16 lui ayant logiquement laissé un goût amer.
Alors que beaucoup de pointures ont fait l'impasse sur cette date après le dernier Majeur de la saison, le Danois Thorbjorn Olesen, en quête de son premier sacre sur le PGA Tour, a pris les devants au moment d'aborder le moving day (-14). Son 62 d'entrée l'avait lancé. Il a davantage bataillé vendredi (66 avec double bogey au 15) mais a gardé un coup d'avance sur l'Américain Jake Knapp (-13) : « Je trouve que, sur les deux jours, mon jeu de fer a été vraiment excellent. J'ai frappé beaucoup de coups très près du drapeau et je me suis créé de belles occasions. Sur ce deuxième tour, j'ai eu deux ou trois mauvais drives qui m'ont coûté cher, mais je sentais quand même plutôt bien avec la balle ». Dix-sept joueurs se tiennent en quatre coups. Rien n'est donc réellement décanté.
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