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Les enfants esclaves des mines d'or : «Un jour, je trouverai une pépite qui me permettra de partir d'ici»

Les enfants esclaves des mines d'or : «Un jour, je trouverai une pépite qui me permettra de partir d'ici»

Le Figaro27-07-2025
REPORTAGE - Dans la région du Bouré, en Guinée, des dizaines de milliers de forçats travaillent dans des conditions insoutenables, en quête d'une fortune impossible. Certains sont des adolescents, voire plus jeunes encore.
Le visage maculé d'eau boueuse, Moussa émerge du puits dans lequel il s'était engouffré voilà trois heures. Un trou d'un mètre de large qui plonge à huit mètres de profondeur, avant d'atteindre un boyau transversal. C'est dans cet étroit conduit, une fournaise de glaise, que le jeune Guinéen creuse, tout le jour durant. Il remplit des seaux de terre rouge treuillés ensuite jusqu'à la surface. « C'est dur, du début à la fin », dit-il, exténué. Dehors, le soleil blanc et brûlant l'éblouit. Il a 14 ans. Autour de lui, plus de 2000 mineurs s'affairent de l'aube à la tombée de la nuit. Cette mine artisanale de la région de Bouré, à l'est de la Guinée, est vaste comme deux terrains de football. Au loin, les couleurs laiteuses du paysage se perdent dans un voile de chaleur. La mine est une gigantesque fourmilière, dans une atmosphère bouillante d'humidité. Certains hommes creusent. D'autres remontent à l'aide de manivelles les seaux de boue.
Les femmes, quant à elles, nourrissons enturbannés…
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Les faits ont eu lieu tôt ce mardi matin vers 1h30. Les deux suspects ont déclaré avoir été payés 200 euros pour commettre ce délit. Deux individus mineurs ont été placés en garde à vue ce mardi après avoir jeté des cocktails molotov sur la Maison d'arrêt de la Santé dans le 14e arrondissement de Paris, a appris Le Figaro auprès du parquet de Créteil (Val-de-Marne), confirmant des informations de Valeurs Actuelles . Les deux suspects originaires de Créteil ont été pris en flagrant délit alors qu'un équipage de la BAC patrouillait dans le secteur juste à ce moment-là, aux alentours d'1h30 du matin. Publicité Payés 200 euros Selon nos informations, les effectifs auraient surpris les deux individus se rapprochant de la guérite, près de l'entrée principale du centre pénitentiaire. Les deux mineurs ont alors allumé les cocktails molotov puis se sont enfuis à pied. Après une course-poursuite ils ont finalement été rattrapés quelques heures après, précise une source policière. Interrogés par des enquêteurs, ils auraient expliqué avoir été payés 200 euros pour jeter les cocktails. À lire aussi Les premiers détenus radicalisés sont arrivés à la prison de la Santé Mobilisés sur place, les sapeurs-pompiers ont constaté que le feu était déjà éteint à leur arrivée. Aucun blessé n'est à déplorer, ont déclaré au Figaro les soldats du feu. D'après les éléments de Valeurs Actuelles, la façade de la guérite a été partiellement noircie sur plus d'un mètre et des éclats de verre qui portaient une étiquette «Sobieski», une marque de vodka, ont été retrouvés par les forces de l'ordre.

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