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Cette méthode japonaise est plus efficace que 10 000 pas par jour

Cette méthode japonaise est plus efficace que 10 000 pas par jour

24 Heures26-07-2025
Découvrez la méthode de Matsumoto pour améliorer votre fitness et votre santé grâce à la marche japonaise, plus efficace que les 10'000 pas quotidiens. Publié aujourd'hui à 14h51
Des scientifiques japonais ont découvert la meilleure méthode d'entraînement au quotidien.
Photo: imago images/Christian Heilwagen
Ceux qui veulent rester en bonne santé connaissent ce chiffre: 10'000 pas par jour – il a longtemps été considéré comme le minimum magique pour la forme et le bien-être. Peu de gens savent cependant que cet objectif ne repose pas sur des connaissances médicales, mais sur une campagne publicitaire du Japon des années 60.
Un podomètre appelé «Manpo-kei», que l'on peut traduire par compteur de 10'000 pas, a rendu ce chiffre célèbre dans le monde entier. Mais aujourd'hui, les doutes se multiplient: ce nombre fixe de pas est-il vraiment la voie royale vers une meilleure santé?
Des chercheurs de l'Université Shinshu à Matsumoto , au Japon, ont développé une nouvelle approche de l'entraînement qui éclipse l'ancien objectif de pas: la marche dite «japonaise». Elle combine la marche rapide et la marche lente en alternance – un simple entraînement par intervalles dont il est prouvé qu'il est plus efficace que 10'000 pas uniformes. Comment fonctionne la marche japonaise
Marchez rapidement pendant trois minutes, de manière qu'il soit difficile de tenir une conversation, puis marchez tranquillement pendant trois minutes, de manière à pouvoir discuter agréablement. Répétez cet intervalle pendant environ 30 minutes, idéalement quatre fois par semaine. Tout ce dont vous avez besoin, c'est d'une montre et d'un peu d'espace pour marcher.
Une petite particularité par rapport à une marche constante et tranquille, des études menées au Japon montrent que ce principe d'intervalle donne des résultats nettement meilleurs. Les participants à une étude de longue durée ont non seulement réduit leur poids et leur tension artérielle, mais ils ont également amélioré la force de leurs jambes et leur condition physique générale. Même le déclin des performances lié à l'âge a pu être ralenti. Conçu pour le quotidien
Ce qui rend la marche japonaise particulièrement attrayante, c'est qu'elle peut être pratiquée au quotidien. Pas besoin d'abonnement à une salle de sport, d'application ou d'équipement spécial. Ceux qui n'ont pas envie ou le temps de faire de longues promenades trouveront ici une alternative simple et efficace.
D'autres lectures sur le fitness et la santé
Adrian Eng ist Newschef beim Tages-Anzeiger. Plus d'infos
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Une étude corrobore ce que les spécialistes observent partout: les cas sont en hausse. Interview d'Antonia Digklia du Service d'oncologie médicale du CHUV. Publié aujourd'hui à 08h33 Illustration prétexte. Le surpoids, l'obésité et le diabète de type 2 font partie des facteurs à risque pour développer un cancer du foie. IMAGO/HalfPoint Images En bref: Dans une étude publiée fin juillet, les experts de la commission de «The Lancet», revue scientifique britannique de référence, lancent l'alerte: le nombre de cancers du foie explose. Selon leurs projections, les carcinomes hépatocellulaires pourraient quasiment doubler d'ici à 2050 , passant de 870'000 en 2022 à 1,5 million. Au niveau mondial, ce type de cancers est le sixième le plus fréquent, et le troisième qui tue le plus. Alors que dans 60% des cas il est évitable, rappelle l'étude. Le développement du cancer du foie se caractérisant par une progression allant d'une maladie hépatique chronique à la cirrhose puis au cancer, cette période étendue offre une opportunité d'intervention pour empêcher que la maladie ne se manifeste. Pour freiner la progression du crabe, un effort particulier doit être mis sur la prévention. Les experts de la commission de «The Lancet» proposent un certain nombre de recommandations. Comme renforcer le dépistage et la vaccination contre l'hépatite B (qui peut précéder un cancer du foie), sensibiliser aux dangers de l'alcool ou encore promouvoir une activité régulière et une alimentation saine. La doctoresse Antonia Digklia est médecin associée au Service d'oncologie médicale du CHUV. Elle revient sur les points clés de l'étude. La doctoresse Antonia Digklia est médecin associée au Service d'oncologie médicale du CHUV. DR Qu'avez-vous pensé de l'étude publiée dans «The Lancet»? Elle confirme ce que nous constatons ces dernières années dans notre pratique clinique: le nombre de cancers du foie augmente. Alors que, comme le rappelle aussi l'étude, un certain nombre de facteurs de risque sont bien connus et évitables. Mais que pas grand-chose n'est mis en place en Suisse, notamment en matière de politique de santé publique, pour cibler ce problème. Au CHUV, quels sont les chiffres qui témoignent de cette hausse? Nous ne tenons pas de statistiques spécifiques, mais ce que nous voyons au niveau clinique c'est une augmentation des patients cirrhotiques dont le cancer du foie n'est pas lié à une consommation d'alcool mais se caractérise par une accumulation de graisses dans le foie, associée à des troubles métaboliques comme l'obésité (soit un indice de masse corporel de plus de 30) , le diabète ou une dyslipidémie (une anomalie du bilan lipidique). De quelle manière ces cancers peuvent-ils être évités? Par une politique de santé publique ciblée, comme vous l'évoquez? Une politique de santé publique efficace devrait, à mon sens, se concentrer sur une meilleure sensibilisation de la population à cette problématique. Les hommes, en particulier, sont plus touchés que les femmes et devraient par conséquent être ciblés en priorité. Ils ne se rendent pas compte des effets de leur consommation d'alcool sur leur santé. Ils imaginent que seuls les alcooliques profonds sont touchés. Alors qu'une consommation régulière, quotidienne, est un important facteur de risque. Les personnes en surpoids semblent aussi ignorer que l'obésité et le diabète de type 2 font partie des facteurs de risque pour développer un cancer du foie. On devrait, là encore, mieux sensibiliser ces personnes. Pourquoi les hommes sont plus touchés que les femmes? Les hommes ont tendance à banaliser leur consommation d'alcool, ils font moins attention à leur image, et la société stigmatise moins leur embonpoint. Alors que les femmes sont en général beaucoup plus soucieuses de leur apparence, de ne pas prendre du poids. De manière générale, les hommes prennent moins soin d'eux et vont moins souvent chez le médecin. Le foie a une particularité: il ne fait pas de bruit. Qu'est-ce que ça veut dire? Je dis souvent que c'est un organe «féminin» parce qu'il souffre en silence. Si vous avez un problème de cœur, ou un problème aux poumons, vous allez rapidement voir des signes. Vous allez tousser, par exemple. Mais pour le foie, lorsque les symptômes apparaissent, c'est souvent déjà trop tard. Même une prise de sang ne permet pas toujours d'identifier les problèmes. Des patients nous le disent d'ailleurs souvent: ils ne comprennent pas, ils ont fait régulièrement des contrôles sanguins qui ne montraient rien de spécial. D'où l'importance de la prévention. Et du dépistage. Quels sont les freins qui empêchent les patients de se faire dépister? 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Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Catherine Cochard est journaliste à la rubrique vaudoise et s'intéresse aux sujets de société. Elle produit également des podcasts. Auparavant, elle a notamment travaillé pour Le Temps ainsi qu'en tant que réalisatrice indépendante pour l'Université de Zurich. Plus d'infos @catherincochard Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme
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Atteinte d'une maladie rare, une Suissesse se bat pour accéder à un médicament essentiel à sa survie. Un cas révélateur des limites du système de santé. Publié aujourd'hui à 14h55 La Suissesse est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative (photo prétexte). Getty Images Atteinte d'une maladie génétique incurable, une Suissesse s'est battue pendant des années pour obtenir le remboursement d'un traitement capable de ralentir sa progression, relate le site Watson . Après avoir été déboutée par toutes les instances suisses, elle vient d'essuyer un nouvel échec devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a donné raison à sa caisse maladie. Son avocat dénonce la priorité donnée en Suisse aux intérêts économiques sur la dignité humaine. La patiente est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative. En fauteuil roulant, alimentée par sonde gastrique et sous assistance respiratoire, elle use de son index pour contrôler son fauteuil roulant et son téléphone, ce qui l'aide beaucoup au quotidien. Cependant, depuis 2018, ce doigt a commencé lui aussi à faiblir. Pas de remboursement Un traitement peut toutefois changer les choses: le Spinraza, un médicament capable de ralentir, voire de stopper la progression de la maladie. Chaque injection coûte cependant 90'000 francs et il faut en réaliser six la première année, puis deux par an. Or, il y a sept ans, l'assurance de la Suissesse refuse de rembourser ce traitement, le médicament n'étant alors pas inscrit sur la liste des traitements spéciaux définie par la Confédération. La patiente s'engage un long combat judiciaire, qui ira jusqu'au Tribunal fédéral. Elle parvient à financer une première injection, observe des améliorations, les documente à travers des rapports d'experts, et fournit de nouvelles études scientifiques. Mais la justice estime ces preuves insuffisantes, faute de données statistiques solides, et rejette sa demande. Recours à la CEDH En 2020, le Spinraza est finalement ajouté à la liste des traitements remboursés – mais uniquement pour les patients de plus de 20 ans non ventilés artificiellement. La Suissesse reste donc exclue du dispositif. Elle décide alors de saisir la CEDH. Mais les juges rejettent sa requête à une courte majorité (quatre voix contre trois), estimant que la Suisse n'a pas violé la Convention européenne des droits de l'homme. Un remboursement vital Son avocat, Philip Stolkin, se dit stupéfait par la décision: «Si elle ne reçoit pas ce médicament, elle meurt», argumente-t-il auprès de nos confrères. Selon lui, la Suisse dispose d'autres leviers pour encadrer les coûts des traitements – comme la mise en place d'une caisse unique –, mais choisit de protéger les intérêts des assureurs. L'OFSP se défend de toute opposition de principe au remboursement, affirmant à nos confrères que «le prix n'est absolument pas» le problème. Selon l'OFSP, ce sont les critères de remboursement qui sont en jeu, et ceux-ci exigent des preuves solides de l'efficacité – jugées ici insuffisantes. L'avocat envisage désormais de porter l'affaire devant la Grande Chambre de la CEDH, en raison du vote serré. Assurances maladie en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les États-Unis ne financeront plus les vaccins à ARN messager
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Le ministre de la Santé de Donald Trump a annoncé la fin de 22 investissements pour un montant de 500 millions de dollars. Cette décision affecte des projets contre les grippes aviaire et porcine. Publié aujourd'hui à 09h28 Mis à jour il y a 1 minute Le ministre de la Santé de Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient interrompre leur financement pour le développement de plusieurs vaccins à ARN messager. Getty Émages via AFP Le ministre de la Santé de Donald Trump , le vaccinosceptique Robert Kennedy Jr, a annoncé mardi que les États-Unis allaient cesser de financer le développement de plusieurs vaccins à ARN messager, une technologie prometteuse ayant sauvé des millions de vies lors de la pandémie de Covid-19 . «Nous avons examiné les données scientifiques, écouté les experts et nous agissons», a déclaré M. Kennedy dans un communiqué, annonçant la fin de 22 investissements pour un montant total d'«environ 500 millions de dollars». Un espoir contre les virus et le cancer Ces financements portaient sur le développement de traitements contre la grippe aviaire ou encore la grippe porcine et étaient attribués ou étaient en cours d'attribution à plusieurs grands noms de l'industrie pharmaceutique, comme les entreprises Moderna, Pfizer et Sanofi. Les vaccins à ARN messager sont source de nombreux espoir, notamment dans la lutte contre les virus, mais aussi contre le cancer. «Les données montrent que ces vaccins ne protègent pas efficacement contre les infections des voies respiratoires supérieures telles que le Covid et la grippe», a accusé le ministre, sans entrer plus en détail. Il a également mis en doute leur sûreté en annonçant réorienter les fonds vers des technologies «plus sûres». Connu pour ses positions antivaccins Les financements affectés sont ceux qui étaient attribués à la puissante autorité américaine chargée de fournir au pays les moyens d'affronter les crises sanitaires, la Barda. Les financements d'autres agences affiliées au Ministère américain de la santé ne sont pas concernés. Fortement contesté par de nombreux experts pour ses positions antivaccins , Robert Kennedy Jr a amorcé, depuis son entrée en fonction, une profonde refonte de la politique vaccinale américaine. Incontestable succès scientifique, la technologie de l'ARN messager a joué un rôle décisif lors de la pandémie mondiale de Covid-19 en permettant le développement à grande vitesse de vaccins efficaces. Mais la technologie des vaccins ARN messager a été aussi cible de nombreuses campagnes de désinformation ayant alimenté la méfiance des citoyens. Sur Trump et les États-Unis Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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