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Bonne nouvelle les propriétaires! Les taux hypothécaires baissent, mais grâce à quoi?

Bonne nouvelle les propriétaires! Les taux hypothécaires baissent, mais grâce à quoi?

24 Heuresa day ago
Les taux hypothécaires fixes chutent à des niveaux rarement vus, atteignant 1,4% sur dix ans. Les experts y voient une opportunité en or pour les propriétaires. Publié aujourd'hui à 20h35
Les propriétaires peuvent actuellement contracter une hypothèque sur dix ans à un taux d'intérêt moyen de 1,75%.
URS JAUDA/TAMEDIA
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«Comment peut-on soutirer de l'argent à un défunt?»
«Comment peut-on soutirer de l'argent à un défunt?»

24 Heures

timean hour ago

  • 24 Heures

«Comment peut-on soutirer de l'argent à un défunt?»

Un avocat suisse, qui bénéficie de la présomption d'innocence, aurait détourné 580'000 francs d'héritage. Les victimes s'interrogent sur la complicité présumée d'une banque. Publié aujourd'hui à 18h27 Illustration: Kornel Stadler En bref: Sa marraine était une personne pleine de vie, appréciée de toute la famille. «Elle riait toujours, dit Rolf Steiner (nom modifié) . Cela restera gravé dans ma mémoire.» Il ne touchera pas l'argent qu'elle a économisé toute sa vie. Décédée il y a huit ans, elle souhaitait léguer plus de 100'000 francs à son filleul. «Mais à ce jour, je n'ai pas touché un centime. Pourtant, c'était sa dernière volonté.» Au lieu de cela, l'exécuteur testamentaire chargé du dossier se serait enrichi en se versant régulièrement des sommes excessives. «Jusqu'à ce qu'à la fin, toutes les économies de ma marraine se soient évaporées, rapporte Rolf Steiner. Comment peut-on soutirer de l'argent à un défunt?» Une question qui taraude également d'autres héritiers. Les familles de six personnes décédées se constituent actuellement partie civile devant les tribunaux. Leurs reproches visent un avocat réputé qui jouissait d'une grande confiance en Suisse orientale, tant comme exécuteur testamentaire que comme époux d'une femme politique connue. La presse le décrivait comme quelqu'un de droit, soulignant ses nombreux engagements bénévoles. C'est ainsi que des personnes lui ont confié le soin de répartir leur héritage en cas de décès. Mais l'argent aurait souvent fini dans ses poches. Le Ministère public de Saint-Gall a inculpé l'exécuteur testamentaire pour suspicion de plusieurs abus de confiance, falsifications de documents et gestion déloyale. Les poursuivants demandent une peine d'emprisonnement de presque six ans. Contacté par nos soins, le prévenu a refusé de nous accorder un entretien. «Ni mon client ni moi-même ne prenons position sur les accusations», écrit son avocat. La présomption d'innocence s'applique. 15'000 francs de retrait en espèces L'affaire débute par une triste nouvelle pour Rolf Steiner. «Au printemps 2017, on m'a appris que ma marraine était décédée», raconte l'héritier qui vit au Canada. Il fait spécialement le voyage en Suisse pour les funérailles et porte un dernier toast à sa marraine en compagnie de parents et de connaissances. «Peu de temps après, j'ai appris qu'elle m'avait désigné comme héritier. J'ignorais alors de quelle somme il s'agissait.» Dans un premier temps, il ne s'en soucie pas. Il est en deuil. L'héritage est secondaire pour lui. Il faut attendre octobre 2017, soit plus de six mois après le décès, pour qu'il se manifeste auprès de l'exécuteur testamentaire et s'enquière de ses obligations en tant qu'héritier. La réponse: «Pour l'instant, vous n'avez rien à faire.» Ce que Rolf Steiner ignore, c'est que près de 96'000 francs auraient déjà été prélevés sur l'unique compte bancaire de la défunte jusqu'en octobre 2017 par l'exécuteur testamentaire qu'elle avait désigné. Selon l'accusation, il s'est rendu dans une succursale de la Banque Cantonale de Saint-Gall (SGKB) seulement trois semaines après le décès. Il veut retirer 15'000 francs en espèces au guichet de la banque. En guise de preuve, il présente sa propre facture, qui n'est même pas signée. Et manifestement, cela fonctionne. Selon le Ministère public, l'avocat reçoit régulièrement des sommes considérables: 10'000 francs par virement sur le compte de son cabinet, puis 10'800 francs en liquide, et enfin 67'000 francs au total sur le compte qu'il partage avec sa compagne. La banque ne semble pas s'en inquiéter. Pour payer le loyer du cabinet Rolf Steiner ne se doute de rien. Il fait confiance à l'exécuteur testamentaire, qu'il juge digne de foi pour organiser le partage de la succession. Lorsqu'il demande des précisions, on lui annonce que le partage de l'héritage sera terminé d'ici à fin 2018, puis que ce sera plutôt juillet 2019, et finalement août 2020. «Il m'a fait languir pendant des années jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'argent.» Dans d'autres cas, les événements se sont apparemment déroulés de façon similaire. L'accusation précise les dates auxquelles le prévenu a perçu différents montants provenant de diverses successions. Selon le parquet, l'arnaque a commencé en 2013 et s'est poursuivie jusqu'en 2022. Plusieurs banques ont versé l'argent directement sur le compte du cabinet d'avocat, sur son compte conjugal ou encore en espèces. L'accusé l'aurait ensuite utilisé, notamment pour payer les salaires ou le loyer de son cabinet. Il aurait également détourné plus de 30'000 francs d'une succession en les versant directement sur le compte d'une autre personne décédée. Peut-être pour y combler des retraits suspects et ne pas être démasqué? Le prévenu n'a pas non plus souhaité s'exprimer à ce sujet. Plainte déposée contre un banquier Le Ministère public évalue le préjudice potentiel des héritiers à environ 580'000 francs. Parmi les personnes concernées figurent des ayants droit, mais aussi des organisations caritatives désignées comme héritières, notamment Médecins sans frontières et Unicef . S'y ajoutent des entreprises prétendument lésées et dans lesquelles l'avocat siégeait au conseil d'administration ou occupait un poste de directeur. Là aussi, l'accusé aurait discrètement soustrait des sommes importantes, soit plus d'un million de francs. On ne sait pas quand le procès aura lieu. Ce qui est sûr, c'est que l'exécuteur testamentaire n'est pas le seul à essuyer des reproches. Les procédures des banques impliquées soulèvent également des questions, notamment concernant l'héritage de Rolf Steiner. Dans cette seule affaire, l'accusé aurait déduit 127'300 francs, alors que ses dépenses réelles en tant qu'exécuteur testamentaire ne s'élevaient qu'à 13'825 francs d'après l'accusation. «Je ne comprends pas pourquoi la Banque Cantonale de Saint-Gall n'est pas intervenue plus tôt et a laissé passer d'importants versements en espèces et des virements sur le compte conjugal», déclare Rolf Steiner. Selon ses représentants juridiques Peter Rüegger et Nikola Bellofatto, «la banque a gravement manqué à son devoir de diligence». Ils se sont adressés à la SGKB, mais celle-ci leur a répondu: «Nous ne voyons aucune raison justifiant notre responsabilité.» La banque a renoncé à une procédure de conciliation, comme l'exigeaient les avocats de la victime. «Le message implicite est que M. Steiner n'a qu'à porter plainte s'il veut obtenir quelque chose», expliquent les représentants légaux. Ce qui l'étonne, c'est que la SGKB était intervenue dans un autre dossier de succession géré par le même exécuteur testamentaire. Elle lui a écrit en 2018: «Les virements mensuels et leur montant sont en effet inhabituels.» Elle a même stoppé un paiement prévu. «Dans ce cas, la banque a agi correctement. C'est exactement ce qu'elle aurait dû faire pour M. Steiner, mais elle ne l'a pas fait. Elle a fermé les yeux», disent les avocats. En février, ils ont donc déposé une plainte pénale contre le conseiller à la clientèle de la banque, soupçonné de complicité de détournement de fonds. Contactée, la banque indique qu'elle «ne peut répondre à aucune question concernant les faits décrits» et demande de «bien vouloir faire preuve de compréhension». Le collaborateur accusé bénéficie lui aussi de la présomption d'innocence. La victime veut se battre Rolf Steiner ne découvre les détournements présumés de l'exécuteur testamentaire qu'en mai 2023, par le biais d'une lettre du procureur. L'enquête révèle qu'en avril 2022, l'accusé a réussi à transférer les derniers 18'000 francs de la défunte. Cela s'est produit alors que la SGKB avait déjà connaissance de l'enquête pénale ouverte contre lui. Rolf Steiner souhaite désormais également porter plainte contre la SGKB. Il devra toutefois verser une avance considérable sur les frais de justice, que le montant restant de l'héritage aurait dû couvrir. «Même si cet argent a maintenant disparu, je ne lâcherai pas l'affaire et porterai plainte contre la banque pour qu'elle assume ses responsabilités et répare le préjudice subi.» Il nourrit moins d'espoir concernant l'exécuteur testamentaire. «Je ne pense pas qu'il y ait encore quelque chose à obtenir de lui sur le plan financier.» Mais ce n'est pas ce qui l'intéresse. «J'espère qu'il s'expliquera enfin lors de l'audience au tribunal. Et qu'il s'excuse, y compris auprès de ma défunte marraine.» Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan Des affaires de fraude Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Roland Gamp est journaliste à la Cellule enquête de Tamedia. Il a obtenu un diplôme en multimédia en 2011 puis a travaillé pour différents quotidiens et hebdomadaires. Aujourd'hui, il concentre ses efforts sur la mise au jour d'abus dans les domaines de la médecine, de la justice ou de l'environnement. Plus d'infos Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Salt quitte Renens pour Prilly et va laisser un gros trou dans les caisses communales
Salt quitte Renens pour Prilly et va laisser un gros trou dans les caisses communales

24 Heures

time9 hours ago

  • 24 Heures

Salt quitte Renens pour Prilly et va laisser un gros trou dans les caisses communales

L'opérateur confirme le déménagement de son siège dès cette année à Malley. La Ville perd son plus gros contribuable, relocalisé à quelques mètres de la frontière communale. Publié aujourd'hui à 10h06 L'opérateur de téléphonie mobile Salt va déménager son siège de Renens (photo) à Prilly. Des millions de francs d'impôts partent aussi. Florian Cella En bref: C'est un départ qui était dans l'air, mais il tombe comme un coup de massue sur la Ville de Renens. L'opérateur mobile Salt confirme, dès cette année, le déménagement de son siège principal, qui se trouvait depuis 2009 dans le chef-lieu de l'Ouest lausannois. L'entreprise n'ira pas bien loin puisqu'elle s'est trouvé des locaux dans le nouveau quartier Central Malley, dont les immeubles-tours achèvent leur construction . Ironie du sort, Salt s'installera sur le territoire voisin de Prilly, à quelques dizaines de mètres de la frontière entre les deux communes. Pour Renens, il y a de quoi rire jaune, car ce qui ressemble à un petit pas va creuser un trou important dans ses finances. Des impôts pour 2,3 millions En juin dernier, le Conseil communal a été informé du départ d'un «gros» contributeur fiscal en 2025. Selon le rapport de la Commission des finances sur les comptes 2024, il s'agit même du plus gros: «On parle du premier contributeur communal, soit 46% de l'impôt sur les personnes morales, donc 2,3 millions», précise en effet la Municipalité face aux inquiétudes de la Cofin. «Les effets sont conséquents», ajoute-t-elle, même si le revenu des impôts des personnes morales pèse bien moins lourd à Renens que celui des personnes physiques (voir encadré) . Le rapport de la Cofin ne cite pas le nom de Salt, secret fiscal oblige. Et le syndic Jean-François Clément, contacté, respecte la même réserve quant à savoir si l'entreprise est bien ce premier contribuable dont il est question. Mais il ne peut que confirmer que l'opérateur mobile a bien annoncé son départ à la Ville. «C'est une très mauvaise nouvelle, commente l'édile socialiste. Elle s'inscrit de plus dans un contexte où la péréquation retenue par le Canton est largement moins solidaire que celle que la Ville de Renens a défendue, avec de très rares soutiens de communes malheureusement.» En effet, selon la Municipalité dans ses réponses à la Cofin, le trou de 2,3 millions attendu pour 2025 sera en partie compensé par la nouvelle péréquation, mais à 1 million de francs seulement. Du côté de Salt, on ne donne pour l'heure pas plus de précisions sur les motivations exactes de ce déménagement, qui lui fait quitter un immeuble situé à quelques encablures de la gare de Renens. La recherche de locaux plus modernes et plus efficients énergétiquement a toutefois été évoquée depuis quelques mois. Le service de communication de l'entreprise - troisième opérateur mobile de Suisse derrière Swisscom et Sunrise - indique toutefois que son siège principal, qui regroupe un quart de ses plus de 1000 employés, ne fait que changer d'adresse et reste en Suisse romande. Un déménagement qui fragilise Le taux d'imposition de Renens, à 77%, aurait-il joué contre la commune? Jean-Francois Clément n'en croit rien: «Le taux de Prilly est un peu plus bas (ndlr: 72,5%) mais n'est sans doute pas le seul élément dans le choix d'implantation d'une société.» Pour le chef-lieu de l'Ouest lausannois, ce déménagement met toutefois en évidence une situation fragile, puisque 60% de l'impôt sur le bénéfice et le capital des personnes morales provient de seulement 2% de ses entreprises. Lors du dernier Conseil communal, l'élu PLR Jean-François Constant a souligné cette fragilité, tout en assurant qu'une deuxième grande entreprise serait sur le départ. Contacté, il maintient ses propos mais ne dévoile pas le nom de cette société. Comme d'autres élus, il en appelle d'abord à une meilleure politique de promotion économique. Président de la Cofin jusqu'en juin 2025, l'UDC Stéphane Montabert abonde: «Salt est un gros arbre qui tombe dans la forêt, mais on ne prête pas attention aux petits qui sont déjà tombés. Des entreprises s'installent dans l'Ouest lausannois, mais pas à Renens, et il ne faut pas tout mettre sur le compte de la fiscalité.» À gauche de l'échiquier, Vincent Keller (Fourmi rouge) s'interroge aussi sur le dynamisme de la promotion économique et écarte l'argument du taux d'imposition, tout en se positionnant sur le même thème que le syndic: «Il faut continuer à se battre pour une meilleure péréquation.» Le départ de Salt rappelle forcément les années sombres de Renens, avec notamment la fermeture en 2006 de l'usine Kodak, qui était alors - aussi - le plus gros contributeur de la Ville. «Nous manquons de quelques entreprises à forte contribution, admet Jean-François Clément. La situation est préoccupante, mais il n'y a pas de solution immédiate. La promotion économique n'est pas un domaine où il suffit de dire «Y a qu'à.» Renens qui pleure, Prilly qui rit Pour le syndic, l'un des leviers essentiels est l'accès à des locaux abordables pour les entreprises. «Ceci concerne autant le secteur privé que le secteur public.» À ce sujet, l'édile socialiste tacle: «Aujourd'hui à Renens, les promoteurs immobiliers auraient tendance à proposer d'acheter des terrains où se situent des entreprises pour y construire du logement. C'est alléchant et pourrait les pousser en périphérie.» Dans le cas du déménagement de Salt, c'est aussi un peu la faute à pas de chance. En effet, le nouveau quartier de Central Malley où s'installe la société est à cheval entre les deux villes voisines. Cela n'a pas échappé à Jean-François Clément, qui nie toute course à l'échalote: «Salt aurait pu s'installer du côté de Renens, c'est vrai. Nous collaborons activement au sein de Lausanne Région, du district notamment. Tant mieux donc pour nos voisins de Prilly. Et à nous d'en faire un défi à relever.» À Renens, les impôts des entreprises ne pèsent pas lourd La Ville de Renens précise que les acomptes 2024 facturés aux entreprises se sont montés à environ 5 millions de francs, dont ceux de Salt représentent 46%. Dans les comptes 2024 , le revenu total des impôts des personnes morales s'est chiffré à 9,4 millions, comprenant d'autres éléments, dont des acomptes élevés concernant les années précédentes. Le revenu issu des personnes morales reste toutefois bien en deçà de celui provenant des personnes physiques, qui sont de 34,7 millions. Les comptes 2024 de la Ville ont affiché un excédent de revenus de 2,24 millions de francs, les charges s'élevant à quelque 129 millions. La marge d'autofinancement s'est montée à 12,3 millions. Renens et Prilly Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Chloé Din est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2015. Elle couvre en particulier le district de l'Ouest lausannois ainsi que les thématiques religieuses et spirituelles. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

C'est vous qui le dites 9 août: Tensions entre la Suisse et les USA
C'est vous qui le dites 9 août: Tensions entre la Suisse et les USA

24 Heures

time10 hours ago

  • 24 Heures

C'est vous qui le dites 9 août: Tensions entre la Suisse et les USA

Accueil | Opinion | Courrier des lecteurs | Opinion Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 9 août. Commentaire 24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 08h56 Trump et l'argent de l'AVS Compenswiss, établissement de la Confédération qui gère les fonds et la fortune de l'AVS, notamment, a eu l'idée de génie d'attribuer récemment le mandat de banque dépositaire à la banque américaine State Street. Ainsi, l'argent du peuple suisse n'est plus géré par une banque suisse. Idée de génie, disais-je. Cette situation est naturellement inacceptable et constitue une erreur politique et juridique. Elle représente un risque accru pour les fonds concernés et une remise en question injustifiée de nos banquiers suisses. De manière incompréhensible, nos députés fédéraux ont, au surplus, soutenu majoritairement cette décision absurde, alors que la Commission du Conseil national avait requis la résiliation du nouveau contrat. J'ose espérer que la préférence donnée imprudemment à une banque américaine pour gérer l'argent du peuple suisse a été mise sur la table des négociations par nos illustres ministres fédéraux. L'absence manifeste de vision, de stratégie et de lucidité de nos élus fédéraux est sidérante, déroutante, dans la défense du peuple suisse. À l'instar des avions américains F-35, des drones et autres envolées ratées, nos représentants fédéraux ont l'art manifeste de l'aveuglement et de l'impasse. Fernand Briguet, Épalinges Suisse-USA La question du prix des médicaments Ce que Donald Trump semble négliger, c'est que la véritable question critique réside dans les coûts globaux du système de santé. En Suisse, le coût de la santé représente un peu moins de 12% du PIB, contre plus de 16% aux USA. Les médicaments représentent 15 à 20% des dépenses totales. C'est un pourcentage substantiel, mais en se focalisant sur le coût des médicaments, on s'attaque à un arbre qui cache la forêt. Aux États-Unis, l'un des facteurs les plus importants dans la spirale des coûts de la santé est le grand nombre de litiges médicaux. Il n'est pas rare que des consultations ou des factures médicales soient portées devant les tribunaux, dans un contexte où les avocats spécialisés dans les litiges médicaux sont nombreux. Par conséquent, les médecins doivent se prémunir avec une assurance responsabilité civile particulièrement coûteuse. Dans de nombreux cas, les médecins pratiquent une médecine défensive visant prioritairement à éviter les poursuites judiciaires plutôt qu'à améliorer la santé des patients. Cela a pour effet de multiplier les consultations: là où un patient européen consulterait un seul médecin, un patient américain en verra souvent deux ou trois pour le même problème. Ainsi, les consultations redondantes, les primes d'assurance élevées et les frais judiciaires contribuent de manière significative à l'inflation des coûts de santé – indépendamment du prix des médicaments. Réformer le système judiciaire aux USA aurait un impact très significatif sur les coûts de la santé. Se concentrer uniquement sur le coût des produits pharmaceutiques est donc une approche simpliste et, surtout, peu prometteuse. Suisse-USA La menace de Donald Trump de surtaxer les médicaments, même suisses, met en lumière une réalité qu'on ne peut plus ignorer: les prix des médicaments sont souvent trop élevés, des deux côtés de l'Atlantique. En Suisse, alors que les primes LAMal grimpent chaque année, la population s'interroge à juste titre: comment justifier que certains traitements coûtent aussi cher, alors que les laboratoires affichent des profits records? La réponse ne peut plus être laissée à la seule industrie. Il est temps que la politique s'engage sereinement mais fermement. Une piste prioritaire: instaurer une transparence complète sur les coûts de développement, de production et de mise sur le marché des médicaments. Cela permettrait d'évaluer, en toute objectivité, si les prix pratiqués sont justifiés. D'autres pays, comme le Canada ou l'Italie, ont ouvert cette voie. La Suisse peut s'en inspirer. À terme, elle pourrait conditionner le remboursement par la LAMal à la démonstration d'un rapport raisonnable entre coût réel et prix demandé. Cette transparence ne vise pas à punir l'innovation, mais à renforcer la confiance du public et à garantir un accès équitable aux traitements. Un débat apaisé et fondé sur les faits est possible. Il est même indispensable. Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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