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États-Unis : le comité olympique américain exclut les femmes transgenres des épreuves féminines

États-Unis : le comité olympique américain exclut les femmes transgenres des épreuves féminines

Le Parisien23-07-2025
Les femmes transgenres américaines ne pourront plus participer aux épreuves féminines des
Jeux olympiques
et paralympiques, le Comité olympique et paralympique des
États-Unis
ayant changé sa politique pour se conformer au décret de
Donald Trump
.
Une mise à jour de la politique du comité olympique américain (USOPC) est entrée en vigueur le 21 juillet pour faire suite au décret présidentiel signé en février par Donald Trump et intitulé « Keeping Men Out of Women's Sports » (
« Tenir les hommes à l'écart du sport féminin »
).
Elle a été ajoutée à la politique de sécurité des athlètes de l'USOPC sur son site internet, dans une nouvelle sous-section intitulée « Exigences supplémentaires ».
« L'USOPC s'engage à protéger les opportunités offertes aux athlètes », peut-on lire dans l'ajout. « L'USOPC continuera de collaborer avec divers acteurs responsables (...) afin de garantir aux femmes un environnement de compétition juste et sécurisé, en conformité avec le décret exécutif 14201 », le décret de Trump.
Dans une note adressée à l'équipe américaine (Team USA), obtenue mardi par ABC News et ESPN, la directrice générale de l'USOPC, Sarah Hirshland, et le président Gene Sykes font référence au
décret présidentiel de février
, déclarant : « En tant qu'organisation à charte fédérale, nous avons l'obligation de nous conformer aux attentes fédérales ».
Le décret de Trump menace de priver de fonds fédéraux toute école ou institution permettant aux filles transgenres de jouer dans des équipes féminines, estimant que cela violerait le Titre IX, qui garantit l'égalité d'accès des femmes au sport.
« Notre politique révisée met l'accent sur l'importance d'assurer un environnement de compétition équitable et sécurisé pour les femmes », ajoute, selon ESPN, l'USOPC dans une lettre adressée aux instances sportives. « Toutes les fédérations sportives nationales doivent mettre à jour leurs politiques en conséquence ».
Cette décision intervient alors que Los Angeles se prépare à accueillir les
Jeux olympiques d'été de 2028
.
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La décision de Donald Trump d'incinérer plus de 8 millions d'euros de contraceptifs en France provoque un tollé
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Le Figaro

time10 minutes ago

  • Le Figaro

La décision de Donald Trump d'incinérer plus de 8 millions d'euros de contraceptifs en France provoque un tollé

Des stérilets et implants, entreposés en Belgique et destinés à des femmes vivant en Afrique, devraient être incinérés en France d'ici la fin du mois, dénoncent des associations, ONG et responsables politiques du monde entier. La colère monte après que les États-Unis ont annoncé la destruction prochaine de produits de contraception féminine - des implants et des stérilets - actuellement entreposés à Geel, en Belgique. Ces fournitures, d'une valeur de 9,7 millions de dollars (8,3 millions d'euros), devaient être distribuées à des femmes dans le besoin sur le continent africain. Sur décision des autorités américaines, elles s'apprêtent à être détruites «fin juillet» en France. Face à la montée de la polémique, le ministère de la Santé français a soutenu mercredi vouloir «trouver une solution pour éviter la destruction» de ces produits. Le département d'État américain a confirmé mi-juillet qu'une «décision préliminaire» avait «été prise pour détruire certains produits contraceptifs abortifs issus de contrats de l'USAID», une agence américaine pour le développement économique et de l'aide humanitaire dans le monde, passés sous la présidence de Joe Biden. Cette destruction s'inscrit dans la politique anti-avortement menée par Donald Trump depuis son premier mandat en 2017. À peine élu, il avait signé un décret rétablissant la «politique de Mexico» qui interdit le financement d'ONG étrangères pratiquant l'avortement ou militant activement en sa faveur. Elle était initialement entrée en vigueur sous la présidence du Ronald Reagan à l'occasion d'une conférence internationale à Mexico en 1984. Publicité Dès son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a décidé de démanteler l'USAID, créée en 1961, malgré les conséquences sur les populations vulnérables. D'après une récente étude publiée dans la revue The Lancet, la disparition de cette agence pourrait entraîner plus de 14 millions de décès supplémentaires d'ici 2030. Le «ministère de l'efficacité gouvernementale» (Doge), autrefois dirigé par Elon Musk, a supprimé 83% des programmes de l'USAID et l'ensemble de son personnel a été renvoyé. Les programmes d'aide étrangère doivent quant à eux être intégrés au département d'État. À ces mesures s'ajoute la récente décision du Congrès de réviser à la baisse l'aide internationale américaine de quelque 9 milliards de dollars. Ainsi, plutôt que de distribuer les dernières fournitures d'aide aux personnes dans le besoin, le président américain préfère les détruire, malgré les dépenses que cela entraîne. Cette opération devrait coûter 167.000 dollars aux contribuables américains, selon les révélations du Guardian . Rachat des fournitures par des ONG Ces différentes décisions ont provoqué l'indignation du camp démocrate, à travers la sénatrice du New Hampshire Jeanne Shaheen qui a dénoncé dans un communiqué un «gaspillage de l'argent des contribuables américains et d'une abdication du leadership mondial des États-Unis dans la prévention des grossesses non désirées, des avortements à risque et des décès maternels», cite le Guardian. La sénatrice et son collègue Brian Schatz, sénateur d'Hawaï, ont présenté un projet de loi pour mettre fin à cette destruction. Les deux élus ont été suivis par de nombreuses associations et ONG partout dans le monde. Aux États-Unis d'abord, avec le président de la branche américaine Médecins Sans Frontière, Avril Benoît, qui a pointé un «acte délibérément irresponsable et préjudiciable envers les femmes et les filles du monde entier». Le dirigeant a par ailleurs souligné que des organisations ont proposé de prendre en charge les frais d'expédition et de distribution des contraceptifs, «mais le gouvernement américain a décliné ces offres», a-t-il déploré. Le département d'État américain s'est défendu en avançant «qu'il ne pouvait pas les vendre», en partie à cause de la politique de Mexico, détaille le Guardian. Il avait également mis en avant la question des dates d'expiration des produits mais selon des informations de presse, les contraceptifs expirent en réalité entre avril 2027 et septembre 2031. Publicité Interrogée par le quotidien britannique, la directrice de MSI Reproductive Choices, une organisation mondiale de planification familiale présente dans près de 40 pays, a indiqué qu'elle avait proposé «d'acheter, de reconditionner et de gérer la logistique» à ses frais «en veillant à ce que les produits parviennent aux personnes dans le besoin» mais «le gouvernement n'a accepté que le prix fort, ce que MSI ne pouvait pas se permettre». Même proposition faite - sans succès - par la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) qui s'était dite prête à «collecter les produits à Bruxelles, les transporter et les reconditionner dans son entrepôt aux Pays-Bas, puis les distribuer aux femmes dans le besoin à travers le monde, tout cela sans aucun coût pour le gouvernement américain». Pétition signée par près de 6000 personnes Face aux vives critiques, le ministère belge des Affaires étrangères a indiqué avoir «engagé des démarches diplomatiques auprès de l'ambassade des États-Unis à Bruxelles» et a déclaré être en train d'«explorer toutes les pistes possibles pour éviter la destruction de ces produits, y compris des solutions de relocalisation temporaire». La France, aussi impliquée dans la polémique puisque c'est sur son territoire que les contraceptifs devraient être incinérés, a emboîté le pas de la Belgique. Des responsables politiques de gauche ont demandé à Emmanuel Macron d'intervenir en urgence pour empêcher la destruction. Dans une lettre ouverte publiée le 26 juillet notamment signé par la patronne des Verts Marine Tondelier, ils qualifient la décision américaine d'«affront aux principes fondamentaux de solidarité, de santé publique et de droits sexuels et reproductifs que la France s'est engagée à défendre». Ils exhortent le président à «ne pas se rendre complice, même indirectement, de politiques rétrogrades». Des associations féministes et des syndicats ont par ailleurs lancé mercredi une pétition - publiée sur la plateforme Change -, déjà signée par près de 6000 personnes. Le collectif «Avortement en Europe - les femmes décident» à l'origine de cette initiative estime que la décision américaine «renvoie à des grossesses non désirées, à des avortements non sécurisés et leurs cortèges de complications». «Nous ne laisserons pas cette décision inique et sexiste être appliquée, gâchis aussi bien économique qu'humain», prévient de surcroît le collectif qui regroupe aussi le Planning familial, la Fédération syndicale unitaire (FSU), Osez le féminisme ou encore la Ligue des droits de l'Homme. Le ministère français de la Santé a assuré mercredi soir suivre «avec attention la situation» et a soutenu «la volonté des autorités belges de trouver une solution pour éviter la destruction des contraceptifs», ajoutant que «la défense des droits et de la santé sexuelle et reproductive fait partie des priorités de la politique étrangère de la France».

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