
Limogeage d'une procureure dans l'affaire Epstein, fille d'un ex-chef du FBI bête noire de Trump
Maurene Comey faisait partie de l'équipe de procureurs qui instruisait le dossier contre Jeffrey Epstein. La mort du sulfureux homme d'affaires, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019, a alimenté d'innombrables théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur toute une série de personnalités de premier plan. La semaine dernière, le ministère de la Justice et le FBI ont annoncé n'avoir découvert aucun élément nouveau dans ce dossier qui justifierait la publication de nouveaux documents.
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Dans un memorandum conjoint, le ministère et le FBI confirment le suicide en prison de Jeffrey Epstein et affirment n'avoir découvert, lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier, ni «liste de clients» de son réseau d'exploitation sexuelle ni «preuves crédibles qu'il aurait fait chanter des personnes puissantes». Ces conclusions ont ulcéré une partie de la base de Donald Trump, qui espérait des révélations explosives avec son retour au pouvoir, son administration s'étant engagée à «lever le voile» sur cette affaire «répugnante». Visiblement agacé de ne pas parvenir à éteindre cette polémique venant de son propre camp, Donald Trump a accusé mercredi «quelques républicains stupides et idiots» de faire le jeu de ses opposants démocrates en émettant ces critiques.
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Ukraine-Russie : des négociations sont attendues à Istanbul ce mercredi, voici ce que l'on sait
INTERNATIONAL - Jamais deux sans trois. Après des pourparlers à Istanbul en mai et en juin, de nouvelles discussions sont attendues ce mercredi 23 juillet en Turquie entre Russes et Ukrainiens. Ils doivent tenter, sans grands espoirs de succès rapide, de trouver une issue diplomatique à la guerre opposant leurs deux pays depuis plus de trois ans. Si Kiev a annoncé leur tenue mercredi, Moscou, pour l'heure, n'a pas clairement confirmé qu'elles auraient lieu dans la journée. Le Kremlin a affirmé mardi qu'elles pourraient se tenir « dans la semaine ». Cette troisième session d'échanges directs à Istanbul doit intervenir, une nouvelle fois, sous la pression du président américain Donald Trump qui a donné à la Russie, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l'Ukraine, sous peine de sanctions sévères. Mais la perspective d'avancées apparaît toujours très limitée, tant les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Les précédents pourparlers à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d' échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué mardi s'attendre à discuter avec Moscou de nouveaux échanges et du rapatriement d'enfants ukrainiens emmenés en Russie. « Aucune raison d'espérer des avancées miraculeuses » Sur le terrain, les combats sur le front et les bombardements russes meurtriers à travers l'Ukraine se poursuivent sans relâche. Et, mardi, le Kremlin a de nouveau douché les espoirs d'une résolution rapide du conflit déclenché en février 2022 par l'invasion russe du pays et qui a depuis fait, a minima, des dizaines de milliers de morts dans les deux camps. « Il n'y a bien sûr aucune raison d'espérer des avancées miraculeuses, mais nous avons l'intention de défendre nos intérêts, de les garantir et d'accomplir les tâches que nous nous sommes fixées dès le départ », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Il a aussi affirmé qu'il restait « beaucoup de travail à faire » avant toute rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, un format que réclame le dirigeant ukrainien. Ce dernier a déjà annoncé mardi la composition de la délégation ukrainienne à Istanbul, qui sera menée comme les fois précédentes par l'ex-ministre de la Défense Roustem Oumerov, réputé fin diplomate, et comprendra des représentants des services de renseignement, de la diplomatie et de la présidence. La composition de l'équipe russe n'a pas été dévoilée. Elle était menée les fois précédentes par un responsable de second plan, au grand dam de Kiev : l'ex-ministre de la Culture et historien nationaliste Vladimir Medinski. Des positions « diamétralement opposées » Dmitri Peskov avait souligné lundi que les positions des deux camps continuaient d'être « diamétralement opposées ». La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou. Kiev insiste aussi, de concert avec ses alliés européens, sur la nécessité d'un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refuse Moscou, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. Donald Trump, qui s'est rapproché de la Russie pour tenter d'arrêter la guerre, n'a pas obtenu les résultats escomptés et a exprimé sa frustration à l'égard du Kremlin au cours des dernières semaines.


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