
Gianluigi Donnarumma, gardien de la saison historique du PSG, annonce son départ
Dans son message, l'Italien acte l'inévitabilité de son départ en disant « espérer avoir l'occasion de regarder une dernière fois les supporteurs du Parc des Princes dans les yeux et (leur) dire au revoir comme il se doit ». Il remercie ses coéquipiers, « sa deuxième famille, pour chaque bataille, chaque éclat de rire, chaque moment partagé ».
« Quelqu'un a décidé que je ne pouvais plus faire partie du groupe ni contribuer aux succès de l'équipe. Je suis déçu et attristé », a encore écrit l'international italien, qui sera remplacé dans les buts parisiens par le Français Lucas Chevalier, transféré samedi au PSG en provenance de Lille.
Luis Enrique assume
Le « quelqu'un » évoqué par le gardien n'est autre que l'entraîneur Luis Enrique. Ce dernier a confirmé mardi à Udine, lors de la conférence de presse précédant la rencontre PSG-Tottenham, que le club de la capitale « cherchait un profil différent ».
Dans une prise de parole au média italien Sky Italia, Luis Enrique assume encore un peu plus sa responsabilité dans ce départ : « c'est la vie des joueurs de haut niveau, je suis responsable à 100% de cette décision difficile (...) ». Mais continue d'estimer que Gianluigi Donnarumma est l' « un des meilleurs gardiens du monde ».
Gianluigi Donnarumma, 26 ans, a joué un rôle décisif dans la campagne victorieuse de Paris en Ligue des champions la saison dernière, notamment en huitième de finale contre Liverpool et en demie contre Arsenal. Mais depuis son arrivée au PSG, il a aussi été souvent critiqué pour ses sorties aériennes hasardeuses et pour l'inconstance de son jeu au pied.
La mise à l'écart de l'international italien arrive au terme de près d'un an de discussions infructueuses avec les dirigeants parisiens sur une éventuelle prolongation de son contrat, qui se termine en juin 2026.
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L'Équipe
24 minutes ago
- L'Équipe
Les notes de Rennes-OM : Merlin réussit ses retrouvailles, Gouiri passe à côté
Passeur décisif, l'ancien Marseillais Quentin Merlin a permis à Ludovic Blas et Rennes d'arracher un succès (1-0) dans le temps additionnel, après une grande résistance à 10 contre 11 pendant plus d'une heure. L'OM a manqué d'idées, à l'image de l'ex-Rennais Amine Gouiri transparent. Le gardien rennais s'est montré vigilant pour préserver son but, et ce n'est pas rien. Mais on retient aussi une sortie hasardeuse sur un centre de Greenwood (39e). Et il semble assez heureux car possiblement battu sur la frappe de Rabiot (45e + 6) ou la tête de Murillo (58e) qui ont trouvé un poteau. Titulaire inattendu en raison de l'éviction du groupe plus tôt dans la journée de Mikayil Faye, il a plutôt bien tenu son rang, à l'image d'un jaillissement plein d'énergie (8e). Mais il est arrivé en retard sur Murillo en laissant traîner son pied sur une cheville du Marseillais, ce qui lui a valu d'être expulsé après intervention du VAR (31e). Juste pour l'embêter : sa talonnade superflue dans une zone dangereuse n'avait sans doute pas lieu d'être (26e). Du reste, il n'a pas lâché Gouiri et s'est montré à son avantage dans le jeu d'anticipation. A semblé finir avec des crampes. Rabiot est parti un peu trop facilement dans son dos (9e). Mais ensuite, avec la tête ou les pieds, le défenseur a couvert un nombre important de ballons chauds pour les extirper des zones dangereuses. Costaud. Un bon ballon pour Al-Tamari (22e), après avoir pourtant tergiversé en début de match. Après le carton rouge, à défaut d'être brillant balle au pied, il a relativement bien tenu son côté dans un rôle plus défensif. NAGIDA l'a suppléé (85e) et a été proche de marquer sur un service de Blas (90e + 7). Un début de match pas à son avantage, avec des pertes de balle et des duels perdus. Puis, il s'est mis dedans, en adressant notamment un bon ballon pour Al-Tamari qui a buté sur Rulli (17e), ou en grattant un ballon à Greenwood (43e). Battu dans un duel aérien par Murillo dont la tête a heurté le poteau (58e). Globalement généreux et remplacé par CAMARA (64e), qui a fêté sa première sous les couleurs rennaises. Il était attendu, il a répondu. Comme un capitaine, comme un leader. En guidant, en proposant ou en cassant des lignes (24e). Un bon retour sur Rowe (28e). Il a accusé un petit retard sur Greenwood qui a pu enclencher une frappe dangereuse depuis l'axe (41e). Une frappe à la Rongier, cadrée mais gentillette (42e). Plein d'abnégation et de simplicité après le repos. Averti pour avoir réclamé de manière véhémente un penalty (89e). Quelle débauche d'énergie ! Pas toujours juste avec le ballon, le milieu a abattu un travail de courses colossal pour couvrir des espaces et gagner des ballons. Il pouvait peut-être mieux gérer deux ballons de transition à l'orée du dernier quart d'heure, mais avait-il encore les jambes ? Il a fini usé, les mains sur les genoux. BLAS l'a relevé (85e) et a marqué le but de la victoire (90e + 1). Il aurait même pu être crédité d'une passe décisive pour Nagida. Lui aussi livrait un sacré duel pour sa première, avec Greenwood comme client. Et il s'en est bien sorti dans l'ensemble, même si l'Anglais lui a faussé compagnie avant de servir Rabiot, dont la frappe a heurté un poteau (45e + 6). Un bon centre à ras de terre qui ne trouve pas preneur (8e). Un contre essentiel sur Rowe (39e). Sa passe décisive pour Blas, une merveille, est venue récompenser un match plein (90e + 1). Une dernière accélération pour finir (90e + 6). Lui aussi a livré une sacrée bataille devant, seul pendant pas loin d'une heure. Il a perdu des duels face à Rulli (17e, 42e). A été averti pour une faute sur Rowe et la contestation qui allait avec (37e). Mais il s'est surtout distingué par un nombre de courses important qui a usé et déstabilisé l'arrière-garde marseillaise. Il a parfois manqué de lucidité mais s'est donné et a aussi provoqué le jaune de Garcia (84e). Suppléé sous les applaudissements par SALAH (84e). Pris à plusieurs reprises au piège du hors-jeu, pas toujours académique, voire maladroit, le jeune attaquant rennais n'a pas eu beaucoup de temps pour s'illustrer. Il a été vite remplacé dans le cadre d'une réorganisation tactique après le carton rouge, par WOOH (37e), vigilant et appliqué (6). Tout bon. Son équipe s'est bien comportée lors de la première demi-heure mais elle a alors été réduite à 10. Derrière, le technicien a effectué des choix qui lui ont donné raison en passant en 5-3-1, en sortant Meïté et en lançant Blas ou Nagida au bon moment. Le capitanat osé pour Rongier, c'était aussi son choix. Rennes demande à être revu. On ne s'attendait pas à le voir autant d'entrée. Pressé de près, l'Argentin a dû aller au feu à plusieurs reprises, en sauvant une mauvaise relance (17e), en repoussant une offensive de la tête loin de sa cage (20e) et en sortant une double intervention (42e). Il est encore là dans le second acte (61e), mais reste impuissant sur le but de Blas (90e + 1). Cruel. Pour son baptême dans l'élite en l'absence de l'autre recrue défensive Medina, suspendue, le transfuge de Burnley a d'abord semblé emprunté. Aligné comme latéral droit, prudent et parfois à la limite (42e), le défenseur central de formation a ensuite basculé dans l'axe et s'est montré plus à son aise. Tantôt associé à Kondogbia, tantôt à Egan-Riley en charnière, un coup à droite, un coup à gauche, le capitaine argentin a passé son temps à colmater les fuites et motiver les troupes. Jusqu'à ce but fatal de Blas (90e + 1), où il couvre de peu au départ de l'action. Mais cela pèse tant dans le résultat final... Titulaire surprise au côté du capitaine Balerdi en charnière centrale, l'international centrafricain s'est montré solide dans les duels et fiable dans l'alignement. Une mésentente préjudiciable (42e) toutefois. Il a cédé sa place à WEAH (5) dès la pause pour permettre à ce dernier d'avaler le couloir droit et d'apporter davantage de danger, sans grand succès, hormis ce centre pour la tête de Murillo (58e). Toujours utile dans les temps faibles, malgré son déchet, le soldat panaméen a plutôt bien dépanné dans le couloir gauche, en jouant très à l'intérieur en phase de possession, presque comme un second attaquant. Il « provoque » malgré lui l'expulsion d'Aït-Boudlal, qui lui écrase la cheville (31e). Remplacé par GARCIA (78e). La plaque tournante du jeu marseillais, il a eu tendance à descendre très bas en première période pour construire le jeu de possession léché. Mais à 11 contre 10, face à un bloc bas, il a été trop neutre, trop propret, à l'image de cette frappe manquant de calcium à la 80e minute. Remplacé par BAKOLA (86e), qui dégage de l'énergie, du haut de ses 17 ans, mais est trop loin pour gêner Merlin sur l'offrande de l'ancien de l'OM pour Blas (90e + 1). Une perte de balle majeure, qui donne une grosse occasion à Al-Tamari (17e). S'est rattrapé ensuite, mais il a été plutôt effacé, a semblé redondant avec Gomes dans le rôle d'organisateur. Il a aussi été pris, parfois, dans la profondeur par Al-Tamari et Fofana sur certaines actions. Le joueur le plus dangereux de l'OM, de loin, et ce malgré un Merlin très accrocheur et très motivé. Un décalage bien senti pour Rabiot sur l'action du premier poteau marseillais (45e + 6), une frappe après un déboulé plein axe, juste au-dessus de la cage de Samba (41e). Aussi à l'aise pour repiquer après un déboulé côté droit que pour « traîner » sur toutes les zones de l'attaque, à 11 contre 10. Actif et puissant en première, au point de sécher Rouault près de la surface rennaise et de prendre un avertissement (26e). Une superbe frappe sur le poteau, du gauche à l'entrée de la surface (45e + 6), après un service de Greenwood. Dans un poste de numéro 10 qui ne lui sied pas toujours, l'international tricolore a essayé de dynamiser les attaques marseillaises, de se projeter. Pris dans le trafic en seconde période, avec des passes latérales peu dangereuses. Il a tendance à trop porter le ballon, avec de nombreux dribbles qui ont terminé dans le désert, alors que de la simplicité aurait permis de gêner l'adversaire. Une tête ratée (45e + 1) malgré un joli centre de Greenwood, une frappe au-dessus (52e), une autre topée alors qu'il était en bonne position (54e). Il a été remplacé par un AUBAMEYANG (63e) aux Gabonais absents sur la demi-heure de jeu... Droit dans le bus, malheureusement... Pris dans la nasse rennaise, il n'a pas existé, obtenant un corner par-ci (18e), proposant une frappe peu dangereuse par-là. À 11 contre 10, son équipe placée très haute, il attendait, statique, des ballons qui ne sont jamais venus. A été replacé côté gauche à la place de Rowe, après l'entrée d'Aubameyang, mais bien pris par la défense rennaise. Remplacé par le jeune VAZ (86e). Son choix de titulariser Kondogbia en charnière, décalant Egan-Riley à droite et Murillo à gauche de la défense, a semble-t-il déstabilisé une arrière-garde déjà peu sereine. Il a tenté plusieurs choses en seconde période (Weah dans le couloir droit, association Gouiri-Aubameyang...), en vain.


L'Équipe
24 minutes ago
- L'Équipe
« Jouer pour ce club, cet écusson, c'est un truc de ouf » : Quentin Merlin euphorique après la victoire arrachée par Rennes face à l'OM
Très vite réduit à dix, Rennes a trouvé les ressources nécessaires pour s'imposer en toute fin de match contre l'OM, ce vendredi soir (1-0) pour la reprise de la Ligue 1. Quentin Merlin, le latéral du Stade Rennais et ancien Olympien, a particulièrement savouré. « Qu'avez-vous pensé de ce match ?On a été solidaires, combatifs, avec beaucoup d'ambitions, sans relâchement. Dans ma carrière, je n'ai jamais fait une victoire aussi dure, aussi incroyable. Les émotions étaient incroyables pour notre premier match de Championnat, à 10 contre 11, avec le scénario à la fin, alors qu'on subit beaucoup dans le match. La victoire à la fin, c'est la libération. Quand je vois les courses qu'a faites Moussa, il n'a jamais rien lâché, toute l'équipe a eu un supplément d'âme. Mais c'est le premier match. Il faut en faire 33 comme ça, c'est le plus dur. Il faut être régulier, continuer de travailler comme ça. Comme avez-vous trouvé la lucidité pour réaliser votre passe décisive à la 91e après tant d'efforts ?Les courses que l'on fait à la fin, c'est l'entraînement. Le prépa physique, le coach, les adjoints sont à fond sur l'intensité à chaque séance. C'est là qu'on les remercie parce qu'on voit que le travail paie à la fin. Des joueurs ont « crampé » mais n'ont jamais lâché. Il faut continuer, c'est fou. A 10 contre 11 pendant une heure, Rennes surprend l'OM dans le temps additionnel en ouverture de la Ligue 1 Quelque chose s'est créé ?Pour le premier match, c'est un très bon match. C'est un match référence dans la combativité, la générosité, tout ce qu'on a humainement en nous. On a les valeurs, celles qu'on a transmises sur le terrain, sont celles du club. Ambition, générosité, solidarité. « Je pense qu'on est des joueurs qui ne trichent pas » Qu'avez-vous pensé de l'ambiance ?Top. Quand tu joues contre, c'est différent. Mais j'ai toujours apprécié jouer dans ce stade. Et jouer pour ce club, cet écusson, c'est un truc de ouf. Beaucoup de supporters vivent pour le club, sont là à chaque match, sont avec nous et ne nous lâchent pas. C'est aussi une récompense pour eux. Avez-vous l'impression, Valentin et vous, d'avoir retourné le public rennais ?Ça passe par les prestations qu'on fait sur le terrain. Val et moi, je pense qu'on est des joueurs qui ne trichent pas. C'est ça qui fait notre force. Est-ce qu'on a retourné les supporters ? On verra dans la durée mais on est très contents. On est tous les deux fiers d'être rennais et on va continuer comme ça à travailler fort. » Habib Beye : « Un groupe presque héroïque »


L'Équipe
31 minutes ago
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« Si on pense que les buts tombent du ciel... » : Roberto De Zerbi désabusé après la défaite à Rennes de l'OM, à 11 contre 10
Roberto De Zerbi, l'entraîneur de l'OM, a naturellement regretté que son équipe ne soit pas parvenue à concrétiser à 11 contre 10 à Rennes, et qu'elle ait fini par s'incliner (0-1). « Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné, ce soir ?On a eu beaucoup d'occasions, on a eu deux poteaux et on prend un but bête. Mais si on pense que les buts tombent du ciel, on n'a rien compris. Pouvez-vous nous expliquer le positionnement de Rabiot ?Il a joué là où il a toujours joué avec moi. C'est sûr qu'à 11 contre 10, il y avait encore moins d'espace. Alors oui, ce n'est pas sa meilleure performance avec nous, mais le problème a été général. Ce n'est pas à cause de Rabiot que l'OM n'a pas gagné ce match. A 10 contre 11 pendant une heure, Rennes surprend l'OM dans le temps additionnel en ouverture de la Ligue 1 Qu'est-ce qui vous énerve le plus : de prendre ce but sur la fin ou de ne pas avoir réussi à marquer avant ?Ce qui m'a énervé le plus, c'est d'encaisser ce but. On a tout fait pour marquer, mais ça peut arriver de ne pas réussir. En revanche, on ne doit même pas se mettre en position de prendre ce but comme ça. « Ce qui est simple à comprendre, c'est que ce qu'on a fait jusqu'à présent ne sert à rien » Le vestiaire a-t-il tremblé après cette défaite ?Rien n'a tremblé. Ce qui est simple à comprendre, c'est que ce qu'on a fait jusqu'à présent ne sert à rien. À Marseille, tout le monde n'a pas encore compris qu'il faut être tout le temps au même niveau d'envie, de motivation, d'humilité. Il faut un équilibre nécessaire. Si on veut une grande équipe, on doit faire plus, sinon on n'y arrivera pas. « Jouer pour ce club, cet écusson, c'est un truc de ouf » : Quentin Merlin euphorique après la victoire arrachée contre Rennes face à l'OM Estimez-vous que vos joueurs ont eu suffisamment de personnalité, vous qui insistez souvent sur ce point ?La personnalité, on l'a eue, ce soir (vendredi). Mais on n'a pas été au niveau sur le plan du caractère et de la méchanceté, comme contre Aston Villa (3-1, le 9 août, en amical), où l'on a montré un niveau très élevé. »