
L'ex-joueur du Canadien Josh Gorges nommé entraîneur adjoint chez les Rockets
La Presse Canadienne
Gorges, qui a joué pour les Rockets de 2000 à 2004, secondera l'entraîneur-chef Derrick Martin dans ses fonctions.
« Il apportera une expérience de joueur professionnel considérable, du leadership et une relation forte avec l'organisation des Rockets », pouvait-on lire dans le communiqué du club britanno-colombien.
En tant que joueur des Rockets, Gorges a marqué 40 buts et récolté 159 mentions d'aide en 306 matchs. Il a aussi mené l'équipe vers la conquête du titre de la WHL en 2003 et de la coupe Memorial, à domicile, en 2004.
Gorges, qui n'a jamais été repêché dans la LNH, totalise 17 buts et 107 mentions d'assistance en 783 matchs en carrière dans la LNH avec les Sharks de San Jose, le Canadien et les Sabres de Buffalo. Il a joué pour le Tricolore de 2007 à 2014.
Les Rockets entameront leur camp d'entraînement à la fin du mois d'août et entameront ensuite les préparatifs en vue de l'organisation du tournoi de la Coupe Memorial de 2026.
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Vlasic aurait souhaité une sortie plus élégante
(Québec) Ce n'est pas tant le fait que son contrat ait été racheté qui déplaît à Marc-Édouard Vlasic. C'est plutôt la manière dont les choses se sont passées qui lui reste en travers de la gorge. « Je suis motivé à l'idée de trouver une nouvelle équipe… et à le mettre dans les dents des Sharks », a-t-il lancé sans détour, jeudi, en marge du Pro-Am Sun Life, match caritatif présenté au Centre Vidéotron de Québec. Son séjour avec les Sharks de San Jose, organisation qui l'a repêché en 2005 et avec laquelle il a disputé 19 saisons, s'est arrêté abruptement le 26 juin dernier. La direction de l'équipe l'a informé que la dernière saison prévue à son contrat serait rachetée et qu'il deviendrait sur-le-champ joueur autonome sans compensation. La nouvelle n'a surpris personne dans la ligue. À 38 ans, le défenseur a ralenti, et son temps de glace a graduellement fondu au cours des cinq dernières campagnes, au point de passer sous la barre des 15 minutes en 2024-2025, et ce, alors qu'il évoluait pourtant au sein d'un club en reconstruction. PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Marc-Edouard Vlasic Comme le contrat de huit ans qu'il a signé en 2017 devait encore peser pour 7 millions sur la masse salariale des Sharks en 2025-2026, cette décision tombait sous le sens. Le hic, c'est que l'entretien de fin de saison qu'avait eu Vlasic avec les dirigeants de l'équipe avait été « super ». À ses yeux, du moins. Ils m'ont dit que j'avais bien joué défensivement, qu'ils aimaient que je sois un mentor pour les jeunes et qu'ils voulaient que je le refasse l'an prochain. Je suis parti en croyant que je reviendrais. Marc-Edouard Vlasic Deux mois plus tard, sans préavis, le couperet est tombé. On pourrait croire que le choc est difficile à encaisser. C'est plutôt le contraire qui se produit. « C'est drôle parce que les Sharks vont encore me payer pendant deux ans pour que je ne joue pas pour eux, a-t-il ironisé. Et j'ai un bébé qui doit naître en décembre. Je suis super content, la vie est belle. Le rachat, c'est secondaire. » Saison à oublier Si Vlasic relativise sa situation, c'est aussi parce que la dernière saison ne s'est pas déroulée comme il l'aurait voulu. Pas du tout, même. Une blessure au « haut du corps » l'a privé d'une participation au camp d'entraînement. Or, même s'il était pleinement rétabli « au début du mois de novembre », il a plutôt disputé son premier match de la campagne le 2 janvier. Il a ensuite été laissé de côté 10 fois en 18 rencontres avant de disputer la dernière portion du calendrier presque sans interruption… mais dans un rôle effacé. En définitive, il n'aura été en uniforme que 27 fois et son temps de glace moyen aura été de 14 min 27 s. Elle semblait soudainement très loin, l'époque à laquelle le Québécois avalait les minutes avec Brent Burns à la ligne bleue des Sharks. On finit presque par oublier, vu le marasme dans lequel l'équipe est plongée depuis quelques années, qu'il s'agissait d'une puissance de la ligue dans les années 2000 et 2010. En y repensant, retourner à San Jose dans ce contexte ne lui « tentait pas ». « J'ai beaucoup mieux à offrir et ils le savent ». Si l'organisation ne voulait plus de lui, elle aurait pu lui signifier de manière plus élégante, croit-il. « Ç'aurait été honnête de leur part de me dire à la fin de la saison que ça pouvait arriver, j'aurais préparé la maison [avant de rentrer au Québec]. Au lieu de ça, ils l'ont fait à la fin du mois de juin. » Le voilà donc libre comme l'air pour la première fois de sa carrière. Un mois et demi après l'ouverture du marché des joueurs autonomes, il ne s'est encore entendu avec aucun club de la LNH. Il n'a pas parlé à son agent depuis un mois, mais « au mois de juillet, tout le monde est en vacances », nuance-t-il. « Ça ne me dérange pas où j'aboutis. Vancouver, Buffalo, Floride, Tampa… Si quelqu'un veut de moi, je vais y aller. » On peut présumer que s'il n'est pas encore fixé sur son sort aussi tard dans l'été, il lui sera difficile de trouver mieux qu'un essai professionnel. Il n'écarte aucune option, y compris jouer outre-mer. En réalité, le seul scénario qu'il refuse d'envisager pour le moment, c'est celui de la retraite. « Dans ma tête, je ne suis pas rendu là. » Peut-être que ce choix s'imposera finalement à lui. Ou peut-être pas non plus. Qu'importe, personne ne lui enlèvera les quelque 1500 matchs qu'il a disputés en saison et en séries éliminatoires. Et, quel que soit le dénouement, sa nouvelle vie de papa devrait le garder amplement occupé.


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Le métier de gardienne de but est ingrat, au soccer. Une erreur, et boom, ton équipe en paie le prix. Parlez-en à Anna Karpenko. La geôlière des Roses de Montréal a été fautive sur trois actions coûteuses, dans les derniers matchs. Il y a eu sa mauvaise touche, le 12 juillet, qui a mené au but du 1-0 des Tides de Halifax, en route vers une défaite des Fleurs bleues au Stade Boréale. Sa sortie ratée, chez ces mêmes Tides trois semaines plus tard, a mené à leur égalisation pour le match nul. Puis, samedi dernier face à Toronto, sa position trop haute sur le terrain a inspiré la jeune Kaylee Hunter à prendre un tir de loin, bien cadré. Ce filet du 2-0 sera certainement un candidat aux buts de la saison, par ailleurs. PHOTO ARLYN MCADOREY, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Anna Karpenko Bref, contrairement à ses coéquipières en attaque, au milieu ou en défense, Karpenko n'a pas droit à l'erreur. C'est ce qu'elle essaie de se dire alors qu'elle traverse cette période difficile. Sans pour autant que la confiance de son personnel d'entraîneurs n'en soit ébranlée : tout indique que la gardienne ontarienne sera à nouveau titulaire, ce samedi, lors de la réception du Rapide d'Ottawa, à Laval. Foi de Robert Rositoiu. « Anna, c'est notre numéro un incontestable », a indiqué l'entraîneur, jeudi, après l'entraînement des Roses. Une marque de confiance qui a également été relayée à la principale intéressée. Le soutien de l'équipe est toujours là. Ça m'aide à garder confiance en moi. Et je dois me rappeler que je n'ai que 23 ans. C'est ma première année professionnelle. Je dois être indulgente envers moi-même, parce que j'ai bien performé. Anna Karpenko Là-dessus, Karpenko a raison, puisqu'il serait injuste de la réduire à ces trois erreurs récentes. Les Roses sont l'équipe qui a accordé le moins de buts en SLN cette saison, avec 12 seulement, soit 5 de moins que le Rapide (17). Sur ses 12 titularisations, la native de Richmond Hill a réussi 30 arrêts, bon pour le quatrième rang dans la ligue. « Je le dis toujours, soumet Rositoiu. Gardienne, c'est un métier à part. Tu peux faire un match incroyable, mais tu rates une chose à la fin, et tu es remise en question. » « Une super confiance en elle » Lorsqu'on l'a lancé sur le sujet de Karpenko, jeudi, l'entraîneur des Roses en avait long à dire. Il a d'abord tenu à nuancer la part de responsabilité de sa gardienne sur les buts accordés susmentionnés. « C'est sûr que le but qu'on prend à Halifax, ça joue dans la confiance d'une joueuse. Mais elle prend la bonne décision de sortir. Elle manque le ballon. Ça arrive à des milieux, ça arrive à tout le monde. » Sur la belle réussite de Hunter samedi dernier, l'action « part bien avant » la position de Karpenko, dit-il. « Honnêtement, je le prends sur moi, parce que je lui demande d'être haute. Elle nous aide énormément en possession, à briser [les lignes]. » Rositoiu note d'ailleurs que son équipe est maintenant l'une des plus redoutables du circuit en possession du ballon, entre autres en raison de sa performance devant l'AFC Toronto, samedi dernier. « Quand on voit que la meilleure équipe de la ligue recule et concède la possession, pour nous, c'est une victoire. Et c'est aussi, entre autres, grâce à Anna. » Sa capitaine Mégane Sauvé assure que ses coéquipières n'ont « même pas regardé ce qu'elle a fait individuellement sur le jeu ». « On a une équipe qui lui demande de jouer très, très haut. Donc nous aussi, on prend ce risque-là. […] On a une super confiance en elle. Ça ne change rien. » Le tour de Gabrielle Lambert ? PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Gabrielle Lambert Pour Karpenko, la confiance, « ça fluctue, comme n'importe quelle émotion ». « Ça prend de la résilience pour jouer la position de gardienne, et je la joue pour une raison, dit-elle. Comme Maryse [Bard-Martel, adjointe de Rositoiu] me dit : jamais trop haut, jamais trop bas. On y va un match à la fois. » En attendant, il y a une autre gardienne qui attend son tour. Gabrielle Lambert, avec qui Karpenko a partagé le filet au début de la saison, n'a plus vu le terrain depuis le 25 mai. Si l'équipe a choisi de se limiter à une seule gardienne, c'est parce que les autres joueuses le « demandaient », pour garder leurs repères de match en match. Mais Lambert, Québécoise de 32 ans, aura bientôt sa chance à nouveau, confirme Robert Rositoiu, et Karpenko en a été « prévenue ». « Pas parce qu'Anna fait bien ou pas, mais parce que Gabrielle travaille super bien. Et Anne-Marie [Laroche, troisième gardienne] aussi. » On veut justement préserver la confiance de Karpenko, pour l'instant. « C'est déjà dur pour Anna de prendre des buts comme ça. […] Ce n'est pas un bon timing pour Gab à cause de ça. »