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« C'est la première fois que je remets le costume des JO » : les Bleus du volley décorés à l'Elysée un an après leur deuxième titre olympique

« C'est la première fois que je remets le costume des JO » : les Bleus du volley décorés à l'Elysée un an après leur deuxième titre olympique

L'Équipe6 days ago
En préparation pour la suite de la Ligue des nations (16-20 juillet), l'équipe de France de volley, championne olympique, a ressorti les costumes de la cérémonie d'ouverture des Jeux pour un crochet par l'Elysée. Ils ont été décorés et félicités par Emmanuel Macron, onze mois après leur médaille d'or à Paris.
« Quand le président aura terminé son discours, je vais vous inviter à me suivre en file indienne ». Si le chemin des podiums internationaux n'a plus de secret pour les Bleus du volley, le podium de l'Elysée valait bien un briefing des responsables du protocole lundi. Près d'un an après avoir cassé les compteurs de décibels dans l'Arena Paris Sud en finale olympique (3-0 contre la Pologne), l'équipe dirigée par Andrea Giani a quitté Tours et son stage de préparation pour une fin d'après-midi sous les dorures du palais présidentiel.
Earvin Ngapeth et ses onze coéquipiers - Quentin Jouffroy, en rééducation à Capbreton (genou), était absent - étaient attendus par Emmanuel Macron, décorations en main, pour saluer leur deuxième titre olympique consécutif. Une session de rattrapage puisqu'ils étaient tous retenus par leurs clubs - sauf Trévor Clévenot - lors de la parade olympique et paralympique le 14 septembre dernier. Pour le dress code, pas besoin de retourner son dressing : le costume bleu roi de la cérémonie d'ouverture sur la Seine attendait son heure.
« Ça fait du bien de le mettre sans être mouillé », glissait le réceptionneur-attaquant Yacine Louati en souvenir des trombes d'eau reçues lors du défilé en bateau-mouche amélioré. « C'est la première fois que je le remets, complète le central Barthélémy Chinenyeze. Quand on s'est préparés, on s'est dit que ça rappelait la cérémonie d'ouverture, qu'on repartait tous ensemble comme on était partis en mission à Paris. »
Des mots pour chaque champion olympique
Souvent potaches, les champions olympiques sont restés sages à l'Elysée. « C'est trop sérieux, tout est carré, il y a les familles, les dirigeants », confiait Chinenyeze. Assis au premier rang devant l'estrade, les douze volleyeurs ont été salués par le président dans un discours d'une vingtaine de minutes avec un préambule sur leur « génération soudée » qui a « crevé le plafond du volley français en mettant fin à 67 ans sans trophée majeur (avec l'Euro et la Ligue des nations 2015). Une incroyable séquence de victoires qui a culminé à Paris 2024. »
Après la causerie collective, Emmanuel Macron est entré dans le détail avec des mots pour chaque médaillé d'or. Le pointu et benjamin Théo Faure, « la force tranquille », pour commencer. Puis le réceptionneur-attaquant star Earvin Ngapeth, « enfant terrible mais terriblement doué ». Un hommage ensuite au passeur Antoine Brizard et sa « technique signature : votre 'quéquette' (balle première main) qui a foudroyé les Russes (à 13-12 dans le tie-break en finale olympique 2021). »
Dans le lot, quelques références à l'humour potache dans le vestiaire des Bleus. Au sujet du libéro Jenia Grebennikov ? « Avec vos origines kazakhes, on vous surnomme donc... l'Ouzbek. »
Une bulle d'air avant la suite de la préparation
Dernier récipiendaire des mots présidentiels, le 13e homme à Paris, Timothée Carle : « joker, mais bien plus que ça ». Privé de médaille puisqu'il n'était pas entré en jeu de la compétition, le réceptionneur-attaquant n'a pas reçu de décoration, tout comme Clévenot, déjà décoré le 14 septembre dernier lors de la parade. Faure (absent en 2021) et Ngapeth (*) ont été faits chevaliers de la Légion d'honneur. Le reste de l'escouade, déjà décoré du même titre après Tokyo, a reçu les insignes d'officier de l'Ordre national du mérite.
« J'ai été quatre fois au palais du président italien, après mes trois titres mondiaux et une médaille olympique. C'est spécial d'être dans la même situation dans un autre pays », observait en arrière-plan Andrea Giani. Magnanime, le sélectionneur a prévu une reprise en douceur mardi matin avec une séance de musculation. « Ça nous a fait une belle coupure de quitter le stage, de venir ici se rappeler les moments extraordinaires qu'on a vécus », approuve Louati.
Avec la fin de la Ligue des nations (16-20 juillet à Gdansk puis Final 8 du 30 juillet au 3 août en Chine) et le Mondial (12-28 septembre) à l'horizon, les costumes vont vite retrouver leurs cintres. « Est-ce que je vais le remettre pour des soirées ? Je trouve que ça lui enlèverait de la valeur, se marre Chinenyeze. Peut-être qu'un jour, si je suis invité quelque part... genre la Maison-Blanche. » Pas prévu au programme, à moins peut-être de signer un fabuleux triplé olympique à Los Angeles en 2028.
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time37 minutes ago

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14 Juillet : Indonésie, Suisse, Finlande, Allemagne… la liste des pays étrangers qui participeront au défilé

Il y aura bien évidemment les habituelles troupes françaises , issues des grandes écoles militaires ou des différents régimes français. Mais comme chaque année, des pays étrangers défileront ce 14 Juillet sur les Champs-Élysées . Avec en tête de gondole l' Indonésie , « nation invitée d'honneur » pour le « 75e anniversaire des relations diplomatiques » avec Jakarta. « Le carré de la Nation étrangère invitée est composé des forces armées indonésiennes avec 88 militaires de l'armée de Terre, 86 de la Marine et 86 de l'armée de l'Air. La musique militaire indonésienne est également présente avec le drumband Gabundan à 189 musiciens », détaille sur son site Internet le ministère des Armées. Celui-ci ouvrira le défilé. Au sol paraderont des soldats finlandais membres de la mission conjointe avec la France au Liban. « Soldats français et finlandais s'engagent côte à côte et avec détermination pour la stabilité et la sécurité au Sud Liban », salue l'armée française. Une compagnie belge et luxembourgeoise sera également présente, juste après l'escadron de 13/5 de Sathonay-Camp (Rhône) de la gendarmerie nationale. Dans les airs, plusieurs pays étrangers défileront aux côtés des Français. La Suisse déjà, avec son F-18 « intégré à la première séquence aérienne » et qui « incarne une surveillance conjointe de nos espaces aériens » au-dessus des Alpes. Mais aussi l' Allemagne avec des avions de chasse et le Royaume-Uni avec deux Typhoon, un avion de combat. Des appareils espagnols, dont des avions de chasse, seront aussi présents. Enfin un hélicoptère Caïman italien « accompagnera » nos appareils « de la Marine nationale ». « L' Italie et la France sont partenaires dans les missions de surveillance des approches maritimes, le sauvetage ou l'interception en mer comme dans les airs », justifie l'armée française. La cérémonie débutera aux alentours de 10h17, après une revue des troupes sur les Champs-Élysées par le président de la République Emmanuel Macron. Elle doit prendre fin vers midi.

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