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Pas une goutte de pluie à l'horizon

Pas une goutte de pluie à l'horizon

La Pressea day ago
Le niveau de la rivière Ouareau est anormalement bas à Saint-Liguori... pour le plus grand bonheur de baigneurs qui s'installent sur les pierres exposées pour s'offrir une pause fraîcheur.
Pas une goutte de pluie à l'horizon
La journée de lundi était encore une fois chaude et humide au Québec. Dans plusieurs régions, la sécheresse se prolonge.
Environnement Canada a publié des avertissements de chaleur pour de nombreuses régions de l'est du pays, couvrant notamment le sud du Québec.
Les températures maximales devaient atteindre 35 degrés Celsius dans certains secteurs pendant la journée, avec un indice humidex égal ou proche de 40.
Selon l'agence fédérale, la chaleur et l'humidité seront au rendez-vous jusqu'au passage d'un front froid, prévu à compter de mercredi.
« Mercredi, ça va être mieux pour le sud de l'Ontario et le sud du Québec, mais pour les Maritimes et la Gaspésie, il faudra attendre à jeudi pour la fin de cette vague de chaleur », affirme Gérald Cheng, météorologue à Environnement Canada.
« On espère que ce front froid amènera éventuellement de la pluie », indique-t-il. « Mais les températures devraient de nouveau remonter en fin de semaine. »
Selon le météorologue, cela fait depuis le 17 juillet qu'il n'y a pas eu de précipitations significatives sur le sud du Québec. « Et pour Montréal, on compte 0 mm de précipitations pour le mois d'août », souligne-t-il.
Avec cette sécheresse, plusieurs municipalités ont d'ailleurs publié des appels à la population pour demander à limiter l'utilisation d'eau potable.
Un risque d'incendie accru
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a publié jeudi dernier un avis prévenant que les conditions chaudes et sèches des derniers jours, combinées à l'absence de précipitations, ont asséché la végétation.
« Le territoire n'a pas été arrosé depuis plusieurs jours. Mais la situation est moins critique qu'ailleurs au Canada, car l'humidité relative demeure élevée », souligne Philippe Bergeron, porte-parole de la SOPFEU.
Résultat : malgré la sécheresse, on observe relativement peu de feux au Québec dans les derniers jours. « Mais la situation pourrait évoluer », prévient-il.
Le risque d'incendie était tout de même « élevé » voire « extrême », lundi, pour une grande partie du sud du Québec. Selon les prévisions de la SOPFEU, la situation devrait s'améliorer mercredi pour les régions au nord du Saint-Laurent, mais rester critique pour celles situées au sud du fleuve.
Avec La Presse Canadienne
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timean hour ago

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« Les études nous démontrent [que] la concurrence en santé induit une augmentation des coûts administratifs », écrit l'auteur. Les études sont claires : la solution se trouve dans le système public Se basant sur des données probantes, l'auteur démontre quelques désavantages d'un recours accru au privé en santé Justin Gagnon Médecin résident en psychiatrie, membre du conseil d'administration de Médecins québécois pour le régime public (MQRP) Les Québécois ont longtemps été fiers de leur système de santé public – un modèle fondé sur l'équité d'accès aux soins, peu importe le revenu ou le statut social. Bien plus qu'un simple choix collectif, cette vision repose sur un contrat social entre l'État, les professionnels de la santé et les citoyens. Or, depuis plusieurs années, ce contrat est mis à mal, menacé par des coupes budgétaires, des politiques qui manquent d'audace et une place grandissante pour le secteur privé en médecine, où des entrepreneurs cherchent à faire du profit sur la maladie. En médecine, nous sommes initiés à la lecture critique dans le but de nous permettre d'analyser avec les nuances qui s'imposent les articles scientifiques les plus récents. Cela nous permet d'exercer une médecine à jour, fondée sur les faits. Dans sa lettre « Les assureurs répondent présents !1 », Jacques Goulet, président de Sun Life Canada, avance que les assureurs privés pourraient améliorer l'accès aux soins en période d'incertitude économique. Une idée séduisante, devenue populaire dans le contexte de difficultés d'accès croissantes. Mais que nous dit réellement la littérature scientifique à ce sujet ? Un sujet amplement étudié Une étude publiée en 2024 dans The Lancet⁠⁠2, l'une des revues médicales les plus respectées, a examiné les effets de la privatisation des soins dans huit pays à revenu élevé. Elle conclut que les cliniques privées cherchent souvent à réduire leurs coûts d'exploitation en visant des patients plus « rentables », c'est-à-dire en meilleure santé et à faible risque de complications, ou en diminuant le personnel. À cela s'ajoute un recours fréquent à la sous-traitance pour des services comme l'entretien ménager, avec des normes de prévention des infections souvent moins rigoureuses qu'au public, ce qui mène à un taux plus élevé d'infections acquises en hôpital. Résultat : un taux plus élevé de mortalité évitable dans les établissements privés. Bref, à santé égale, les patients du privé sont davantage exposés à des complications évitables que ceux traités dans le réseau public. Les partisans du privé affirment souvent que l'inclusion d'assureurs privés en santé permettrait de diminuer les coûts en créant de la « saine concurrence », puisque la lourde bureaucratie d'un système public serait très coûteuse. Pourtant, les études nous démontrent qu'au contraire, la concurrence en santé induit une augmentation des coûts administratifs. Une étude publiée en 2017⁠3 démontre qu'aux États-Unis, le système de santé fragmenté en nombreux assureurs rend la facturation et les procédures de remboursement tellement complexes que les médecins américains passent en moyenne 3,4 heures par semaine à négocier avec des assureurs. De plus, les assureurs privés ont des frais importants que les assureurs publics n'ont pas, tels que des frais de marketing, de profits aux actionnaires et de sélection des risques. Conséquence : 34,2 % des dépenses totales américaines en santé sont absorbées par l'administration, contre 17 % au Canada. Privé et désengorgement : le mythe des médecins doublés On entend souvent que lorsqu'un patient est vu au privé, il libère une place dans le public. C'est oublier une vérité incontournable : les deux systèmes se partagent le même bassin de professionnels. Ainsi, un médecin qui travaille au privé est un médecin de moins pour le réseau public. Pour désengorger les urgences, il faut encadrer plus fermement la pratique privée et s'assurer que chaque médecin contribue à soigner tous les patients, peu importe leur statut d'assuré. Alors, quelles sont les solutions ? Financer le développement d'un système de santé à deux vitesses n'est pas une solution durable pour augmenter l'accès aux soins. Pour augmenter l'accessibilité aux soins tout en réduisant les coûts en santé, nous pourrions : assurer un meilleur accès aux soins de physiothérapie et de psychothérapie au public pour laisser aux médecins de famille les maladies qui relèvent de leur expertise ; financer davantage la première ligne et la prévention ; interdire aux médecins le statut de non-participant à la RAMQ, qui leur permet de se soustraire au système public. Devant l'insatisfaction de la population, certains entrepreneurs décèlent une offre d'affaires très lucrative et croient avoir trouvé le remède miracle dans l'idée de privatiser davantage la médecine. Toutefois, il est important de se rappeler que les systèmes de santé ne peuvent être exploités comme de simples entreprises : les systèmes de santé publics ont tout intérêt à soigner leurs patients le mieux possible pour minimiser le nombre de leurs patients, contrairement aux entreprises privées, qui doivent maximiser le nombre de leurs clients. Aujourd'hui, plus de 800 médecins pratiquent au privé au Québec, contre seulement quelques dizaines dans le reste du Canada. Cela signifie que 98 % des médecins canadiens œuvrant hors du système public se trouvent ici, au Québec. Les études sont claires : ce glissement vers le privé mène à un système plus coûteux, moins efficace et, surtout, très injuste. Le contrat social s'essouffle et ne pourra continuer de survivre sans engagement collectif. Il faut choisir entre un système qui soigne selon les besoins… ou selon les moyens. 1. Lisez « Infrastructures et soins de santé – Les assureurs répondent présents ! » 2. Lisez « The effect of health-care privatisation on the quality of care » (en anglais) 3. Lisez « Health Care Administrative Costs in the United States and Canada, 2017 » (en anglais) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

La bienveillance, un vrai moteur
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time5 hours ago

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Les recherches démontrent que la bienveillance a des effets positifs sur toute l'organisation. S'entraider entre collègues. Dire merci. Prendre des nouvelles. Se mettre en mode solutions. Éviter le commérage. Rire. Faire des commentaires constructifs. Il y a tant de façons d'être bienveillant au travail. Et pourtant, certaines organisations semblent incapables d'en faire preuve. Pourquoi ? Et comment faire ? « On peut traiter le monde comme du monde ! », lance Estelle Morin, psychologue et professeure titulaire à HEC Montréal. Selon elle, la bienveillance, c'est de penser au bien commun, au bien de tous, et non pas à son bien-être personnel. Mais cette faculté s'est beaucoup perdue depuis les années 1990 alors que le travail a été financiarisé, explique-t-elle. « On pousse la machine et on essaie de faire plus d'argent avec moins de ressources. Cette façon de faire pousse les individus à penser chacun pour soi. Les marqueurs de réussite sociale sont devenus la richesse, la réputation, la popularité. » Les recherches démontrent pourtant que la bienveillance, au sein des entreprises, a des effets positifs sur toute l'organisation : elle augmente la performance et la productivité, elle diminue les risques d'épuisement et elle améliore le bien-être général de tout le monde, souligne Nicolas Chevrier, psychologue du travail et directeur clinique aux Services Psychologiques Séquoia. « La bienveillance, c'est de faire preuve de respect envers ses collègues ou ses employés, être attentif à leur bien-être, exprimer notre appréciation envers eux et être supportant à leur égard », dit-il. Filet de sécurité psychologique En présence de leadership bienveillant et d'une culture d'entreprise où la bienveillance est mise de l'avant, un filet de sécurité psychologique se mettra en place : cela signifie que chaque membre de l'équipe se sentira à l'aise de parler des problèmes rencontrés au travail et de ses erreurs parce qu'il sait qu'il sera écouté et considéré. L'organisation va en profiter à la puissance mille, indique Nicolas Chevrier, entre autres parce que « les gens auront envie de travailler pour l'entreprise » et que celle-ci sera « connue et reconnue ». Le mot se passe vite et les gens se précipitent pour travailler pour ces organisations. Les gens sentent qu'on est sensible à leurs émotions, qu'on est présent, ouvert, empathique. Nicolas Chevrier, psychologue du travail et directeur clinique aux Services Psychologiques Séquoia Mais attention, bienveillance ne veut pas dire gentillesse. Ce n'est pas non plus un manque de courage managérial – au contraire. Dominic Gagnon, président et fondateur de Connect & GO, parle plutôt de « prendre les bonnes décisions pour l'ensemble du groupe » avec une vision claire et inspirante. « Pour moi, c'est faire preuve d'équité et de transparence dans un souci d'aplanir les disparités. Bref, c'est prendre soin des gens. » Disponibilité émotive Pour prendre soin des autres, encore faut-il être en mesure de le faire, précise Julie Carignan, psychologue organisationnelle et associée directrice chez Humance. Un gestionnaire épuisé, stressé, débordé aura du mal à faire preuve de bienveillance, dit-elle. « Ce n'est alors pas par choix conscient que la bienveillance prend le bord, mais par manque de disponibilité émotive. C'est important que les leaders se donnent suffisamment d'oxygène à eux-mêmes. » Et si on ne sait pas par où commencer, comme gestionnaire ? Si la bienveillance ne vient pas naturellement ? D'abord, se placer au milieu et non « au-dessus » de l'équipe, rappelle Estelle Morin. Le leader bienveillant va penser au succès du groupe, va être attentif aux gens isolés, aux signaux de gens toxiques, et tout cela va transparaître dans ses gestes. Il sait qu'il ne peut pas exploiter le groupe pour son propre bénéfice. Estelle Morin, psychologue et professeure titulaire à HEC Montréal Julie Carignan suggère de développer son empathie, son ouverture, sa curiosité et sa flexibilité interpersonnelle. « On peut s'entraîner à la bienveillance par exemple en s'outillant pour mieux écouter, mieux accueillir les émotions exprimées par les autres, tenir des conversations difficiles en demeurant ouverts et respectueux, mesurer et gérer adéquatement les impacts humains des décisions », énumère-t-elle. Et finalement, il vaut mieux faire « attention à l'intention », ajoute Mme Morin. « Quelle est l'intention derrière un geste bienveillant ? Est-ce vraiment pour valoriser le groupe ou pour se faire valoir ? Quand c'est fait comme il faut, les gens sentent qu'ils peuvent s'épanouir dans un espace sain et sécuritaire. »

Jusqu'à 35 °C sans compter l'humidex lundi
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Jusqu'à 35 °C sans compter l'humidex lundi

Avec ses 35 degrés et 41 ressentis, la journée de lundi a été le 11 août le plus chaud à Montréal depuis 1944. Plus de 80 ans. Avec ses 35 degrés et 41 ressentis, la journée de lundi a été le 11 août le plus chaud à Montréal depuis 1944, poussant nombre de personnes dans une quête de fraîcheur. Environnement Canada continue par ailleurs de prévoir des températures très chaudes ce mardi, avant que les conditions s'améliorent à compter de mercredi. Le record de 35 degrés établi le 11 août 1944 a été égalé vers 17 h, selon l'agence fédérale. Elle avait publié des avertissements de chaleur pour de nombreuses régions de l'est du pays, dont le sud du Québec. Selon elle, la chaleur et l'humidité seront au rendez-vous jusqu'au passage d'un front froid, prévu mercredi. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE La Ville de Montréal a également publié une liste de lieux climatisés et points de rafraîchissement, soutenant que certains horaires pouvaient être prolongés durant la journée en raison de la chaleur. « Mercredi, ça va être mieux pour le sud de l'Ontario et le sud du Québec, mais pour les Maritimes et la Gaspésie, il faudra attendre à jeudi pour la fin de cette vague de chaleur », affirme Gérald Cheng, météorologue à Environnement Canada. « On espère que ce front froid apportera de la pluie, indique-t-il. Mais les températures devraient de nouveau remonter en fin de semaine. » Selon le météorologue, on n'a pas eu de précipitations significatives sur le sud du Québec depuis le 17 juillet. « Et à Montréal, on compte 0 mm de précipitations pour le mois d'août », souligne-t-il. Interdiction d'arrosage Par ailleurs, la Ville de Montréal a avisé lundi les résidants alimentés par l'usine de production d'eau potable de Pierrefonds qu'une interdiction d'arrosage entrait en vigueur le jour même, et ce, jusqu'à nouvel ordre. Cela concerne les résidants de l'arrondissement de Pierrefonds-Roxboro, ainsi que ceux des villes de Dollard-des-Ormeaux, Senneville et Sainte-Anne-de-Bellevue. « Cet avis survient en raison de la mauvaise qualité de l'eau de la rivière des Prairies générée par une baisse du niveau d'eau », peut-on lire dans un communiqué de la Ville. Toutefois, la qualité de l'eau au robinet demeure « excellente », précise-t-on. Par ailleurs, la Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal demande aux médecins des urgences de signaler tout décès soupçonné d'être lié au pic de chaleur actuelle dans un délai de 24 heures. La Ville de Montréal a également publié une liste de lieux climatisés et points de rafraîchissement, soutenant que certains horaires pouvaient être prolongés durant la journée en raison de la chaleur. À la merci de la chaleur « On a été en plein soleil pendant un bon six heures », estime Benjamin Paul, qui supervise un petit chantier d'une dizaine de personnes dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Benjamin Paul, superviseur chez Demonfort Paysage Les travailleurs sous sa responsabilité ont entre 23 et 56 ans. « Tout le monde n'a pas la même tolérance à la chaleur, c'est sûr. Moi je suis habitué à ça, mais pour d'autres, ça peut être plus difficile », indique-t-il. Toute la journée, il a laissé les travailleurs de son équipe prendre des pauses à l'ombre et se rafraîchir dès qu'ils en avaient besoin. « Le but, ce n'est pas qu'ils fassent un malaise ! », souligne-t-il. « On fait de la sensibilisation auprès des travailleurs en période de canicule pour qu'ils apprennent à repérer les premiers signes [d'un coup de chaleur] », rappelle Simon Lévesque, responsable de la coordination en santé et sécurité du travail à la FTQ-Construction. Cela peut aller d'une fatigue inhabituelle à des vertiges ou des frissons. Il est alors recommandé de prendre rapidement une pause dans un endroit frais et de bien s'hydrater, voire consulter un médecin si l'état de santé se détériore. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Des travailleurs de la construction sur un chantier à Montréal Simon Lévesque rappelle que les employeurs ont également l'obligation de fournir de l'eau en quantité suffisante et de prévoir des pauses, si possible à l'ombre ou dans un endroit climatisé, en fonction de la charge de travail, de l'exposition au soleil, de la température et de l'humidité. La pluie attendue « Les cultures horticoles et maraîchères sont touchées. Les arbres fruitiers et les pomiculteurs aussi. Ce n'est pas encore problématique, mais si on devait avoir une ou deux semaines de plus sans pluie, on connaîtra des impacts plus importants », explique Martin Caron, président général de l'Union des producteurs agricoles (UPA). Ça fait une semaine qu'on se rencontre, les producteurs, et qu'on se dit : 'Ce serait bon d'avoir de l'eau.' Martin Caron, président général de l'Union des producteurs agricoles « Des producteurs ne peuvent pas nécessairement utiliser leurs systèmes d'irrigation, parce que le débit d'eau est très bas. […] Les repousses de fourrage de foin pour les animaux, quand le temps est sec, ça fait un peu comme le gazon : ça brûle au lieu de pousser. » En date du 5 août, 3692 avis de dommages des producteurs avaient été soumis à l'UPA pour 2025, une augmentation de 5,5 % par rapport à la moyenne en cette saison, où 3500 avis de dommages ont été soumis en moyenne. « On voit les extrêmes. L'an passé à pareille date, c'était les grands coups d'eau de l'ouragan Debby. Le défi, c'est d'ajuster nos cultures aux changements climatiques », pense Martin Caron. Un risque d'incendie accru La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a publié jeudi dernier un avis prévenant que les conditions chaudes et sèches des derniers jours, combinées à l'absence de précipitations, ont asséché la végétation. « Le territoire n'a pas été arrosé depuis plusieurs jours. Mais la situation est moins critique qu'ailleurs au Canada, car l'humidité relative demeure élevée », souligne Philippe Bergeron, porte-parole de la SOPFEU. Résultat : malgré la sécheresse, on observe relativement peu d'incendies au Québec dans les derniers jours. « Mais la situation pourrait évoluer », prévient-il. Le risque d'incendie était tout de même « élevé », voire « extrême », lundi, pour une grande partie du sud du Québec. Selon les prévisions de la SOPFEU, la situation devrait s'améliorer mercredi pour les régions au nord du Saint-Laurent, mais rester critique pour celles situées au sud du fleuve. Avec La Presse Canadienne On se rafraîchit ! PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Ali Chadi, Elena Meyer, Paul-Émile Landez et Yvan de Jacquelin sont venus profiter de l'étang du parc La Fontaine, lundi après-midi, pour passer du temps entre amis et, surtout, se rafraîchir. « La chaleur est infernale ! », nous lance Ali. « Je devais aller courir et j'ai laissé tomber vu la chaleur », ajoute Elena. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Sumac Kudriavtsev a l'habitude d'accrocher son hamac entre des arbres, pour lire et s'éloigner du bruit de la ville. « Je n'ai pas d'air climatisé chez nous, alors je vais dehors, c'est plus léger », dit Sumac. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Édouard Vanvlamertynghe, qui vit en région parisienne, visite régulièrement Montréal pour y voir des amis. Il profitait du brumisateur avec son enfant lundi au parc La Fontaine, sa conjointe non loin. La chaleur ? « Ça va, on connaît », répond-il avec un sourire. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Ali Chadi, Elena Meyer, Paul-Émile Landez et Yvan de Jacquelin sont venus profiter de l'étang du parc La Fontaine, lundi après-midi, pour passer du temps entre amis et, surtout, se rafraîchir. « La chaleur est infernale ! », nous lance Ali. « Je devais aller courir et j'ai laissé tomber vu la chaleur », ajoute Elena. 1 /3 Consultez une carte des endroits publics climatisés

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