logo
Le directeur de la Santé publique présente ses excuses

Le directeur de la Santé publique présente ses excuses

La Presse7 hours ago
Le directeur de la Santé publique du Québec, Luc Boileau
Le directeur de la Santé publique présente ses excuses
Le directeur de la Santé publique présente ses excuses après avoir échangé des insultes avec une personne à trottinette qui a manqué de le renverser.
« Débile », « innocent », « t'as une crotte de nez qui dépasse ». Voilà les propos que le directeur de la Santé publique, Luc Boileau, a tenu à une personne circulant à trottinette, après qu'elle ait manqué de le renverser.
La scène a été filmée par la personne à trottinette – un certain François. On le voit d'abord circuler sur la rue Sainte-Catherine, à contre-sens, juste devant le magasin de La Baie d'Hudson, au centre-ville de Montréal.
Il passe soudainement très près de Luc Boileau, au moment où celui-ci traversait la rue à pied. François fait ensuite demi-tour, puis les deux hommes s'apostrophent pendant plus d'une minute à coups de sacres et d'insultes.
« Tu sais à qui tu t'adresses ? Au directeur national de la santé publique », lance Luc Boileau entre deux insultes.
« T'es filmé aussi en passant ! », indique finalement François, quelques secondes avant la fin de la vidéo. Cette dernière a été largement repartagée sur les réseaux sociaux.
Contacté à ce sujet, le cabinet du ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a confirmé que l'altercation avait bien eu lieu.
Nous avons été informés de la situation. Le Dr Boileau a été interpellé de façon agressive et il a eu peur. Il nous a fait part de son désir de présenter ses excuses pour les propos qu'il a tenus. Nous le laisserons commenter.
Audrey Noiseux, attachée de presse du ministre Christian Dubé
Au moment d'écrire ces lignes, La Presse n'avait pas encore reçu de réaction de la part du directeur de la Santé publique. Mais dans une déclaration transmise à Radio-Canada, Luc Boileau a expliqué avoir « réagi sous l'émotion ».
« J'ai tenu des propos inappropriés. Je le regrette sincèrement. J'ai été surpris et secoué par une trottinette qui roulait à contresens, à vive allure, qui a brûlé un feu rouge et qui a failli me percuter », a-t-il déclaré.
« Je souhaite que cet incident rappelle l'importance de partager l'espace public avec prudence et respect », a-t-il ajouté.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Le PQ en tête des sondages : « Les Québécois n'écoutent plus François Legault »
Le PQ en tête des sondages : « Les Québécois n'écoutent plus François Legault »

La Presse

time13 minutes ago

  • La Presse

Le PQ en tête des sondages : « Les Québécois n'écoutent plus François Legault »

Le PQ en tête des sondages : « Les Québécois n'écoutent plus François Legault » Dans sa revue de presse, mercredi, Paul Arcand commente le sondage réalisé par la firme Léger qui place une fois de plus le Parti québécois en tête dans les intentions de vote. Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration -:- Loaded : 0% Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Écouter l'épisode 23 min Si des élections provinciales avaient lieu aujourd'hui, le PQ obtiendrait 35 % des votes. Le Parti libéral de Pablo Rodriguez arrive en deuxième place avec 26 %. De son côté, la CAQ est troisième avec 17 % des voix, suivie par le Parti conservateur d'Éric Duhaime à 10 % et Québec solidaire à 9 %. Par ailleurs, 67 % des électeurs sondés ont affirmé être mécontents du travail du gouvernement Legault, une hausse de 20 points de pourcentage depuis l'automne 2023. François Legault a beau préparer son remaniement et rebrasser les cartes, les Québécois disent : ça n'a pas vraiment d'effet sur notre opinion. Paul Arcand Autres sujets abordés Commission Gallant : qui a caché les chiffres, qui sont les menteurs ? La grève nous a montré le vrai visage d'Air Canada ; Le directeur de la santé publique Luc Boileau pète une coche après avoir failli être renversé par un homme sur une trottinette. Une collaboration La Presse et Cogeco Média

Comportements déplacés d'adultes
Comportements déplacés d'adultes

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Comportements déplacés d'adultes

« Force est de constater qu'il y a de plus en plus d'adultes qui gâchent le plaisir de jouer des plus jeunes », écrit notre chroniqueur. C'était un soir avant les grandes chaleurs d'août. Mon amoureuse m'a proposé une sortie inattendue. « Veux-tu qu'on aille pêcher ensemble demain matin ? » Mais bien sûr ! Seule contrainte : pas trop loin de la maison. J'ai écumé les forums de discussion pour trouver le meilleur endroit sur l'île de Montréal. Mon choix s'est arrêté sur une pointe du parc des Rapides, à LaSalle. « Tu peux facilement y prendre 30 dorés en deux heures », promettait un pêcheur. J'ai installé un moulinet tout neuf sur la canne de ma blonde. J'ai rempli le coffre de leurres. Des petits, des gros, des rigides, des mous, des cuillères, ainsi qu'une petite grenouille qui, selon mon collègue Yves Boisvert, affole les achigans. Puis j'ai paqueté la voiture. Le coffre à pêche. Les cannes. Les bottes. Les salopettes. La puise. La grosse glacière, pour nos 30 dorés. Je suis même allé acheter des vers de plus au dépanneur. Imaginez ma tronche triomphante en arrivant au parc. Je dégageais la confiance de Connor McDavid avant un match contre les Sabres de Buffalo. Tut, tut, tut, m'a arrêté un préposé du parc. « Où allez-vous comme ça ? – À la pointe là-bas. – Ah non. Ça vous prend une veste de flottaison. C'est la règle. En plus, la police est juste à côté… » Toute ma préparation venait de tomber à l'eau. Nous nous sommes rabattus sur une petite baie calme, de l'autre côté du parc. Une douzaine d'enfants s'y trouvaient. À l'œil, je dirais qu'ils avaient de 8 à 11 ans. J'étais habillé en salopettes de pêche. Eux, en culottes courtes. Notre coffre débordait. Ils n'avaient qu'un leurre chacun. Nous n'avons rien pogné. Ils ont sorti deux gros achigans. Vous auriez dû voir leurs sourires. Ils auraient été à leur place dans un roman de Marcel Pagnol. Ce qui m'a frappé ? Il n'y avait aucun adulte autour d'eux. Seul un ado, moniteur au camp de jour, les supervisait. Que ce soit au parc, dans la cour, à la plage ou dans la ruelle, les jeunes adorent le jeu libre. Les bienfaits sont nombreux. Ça stimule l'imagination. La créativité. Le partage. La collaboration. Ça développe l'autonomie. Ça permet de réduire le stress et l'anxiété. Allez voir les vidéos des Creek Crawlers, sur Instagram. Sept garçons et une fille ont fait d'un boisé leur terrain de jeu pour l'été. Chaque jour, ils s'inventent de nouveaux défis. Cuuuuuuuuuuuute à l'os. Les enfants sont capables de s'amuser entre eux. Alors pourquoi, dans le sport, insiste-t-on autant pour les organiser ? Pourquoi les adultes prennent-ils autant de place dans le jeu des enfants ? Entendons-nous, la présence des adultes est nécessaire. Les enfants n'apprennent pas à patiner tout seuls. Ils ne peuvent pas conduire de Sainte-Julie à Chambly. Mais force est de constater qu'il y a de plus en plus d'adultes qui gâchent le plaisir de jouer des plus jeunes. Quand j'étais ado, il y avait deux ou trois parents crinqués par ville. Tout le monde les connaissait. Maintenant, il peut y en avoir deux ou trois… par match. Je l'ai constaté sur le terrain, en suivant mes enfants au hockey, au baseball, au soccer et à la crosse. J'ai vu des adultes crier contre des arbitres. Des pères grimper sur la baie vitrée. J'ai perdu le compte de toutes les fois où la police est débarquée à l'aréna. Je pensais avoir tout vu. Mais non, insistent les dirigeants de fédération à qui j'ai parlé ces derniers jours. Depuis la pandémie, c'est pire que jamais. Et il est vrai que chaque semaine, mes collègues et moi recevons des tuyaux pour des histoires déplorables. Tenez, la semaine dernière, à Montréal, un entraîneur de soccer a frappé un adversaire adolescent après une partie. Plus tôt cet été, au baseball, un directeur régional a suggéré de présenter une partie à huis clos, sans les parents. À Sept-Îles, un tournoi junior de dek hockey a pris fin prématurément après des comportements violents, notamment de la part de parents et de spectateurs. « On ne devrait pas avoir besoin de prévoir de la sécurité pour des compétitions pour enfants », s'indigne la directrice de SPORTSQUÉBEC, Isabelle Ducharme. À Charlesbourg, les organisateurs d'un tournoi de soccer ont disqualifié une équipe d'enfants de moins de 11 ans, pour punir le dérapage des parents. Le journaliste Mikaël Lalancette, qui a rapporté l'histoire dans Le Soleil, ajoutait que dans une édition précédente du même tournoi, « des jeunes filles ont été apostrophées par des parents adverses en raison de leurs traits supposément plus masculins. Ils ont carrément demandé à ces filles de 9 ou 10 ans de baisser leurs culottes pour prouver leur sexe ». C'est honteux. Lisez l'article du Soleil Pensez-vous vraiment que lorsqu'on humilie une fillette de 9 ans en lui demandant de baisser son pantalon, ça lui donne le sourire ? Que lorsqu'un homme saute sur le terrain pour pourchasser l'arbitre, son fils de 11 ans est fier de lui ? Que lorsqu'une mère descend des gradins pour engueuler une bénévole pour le faux départ de sa fille, la jeune nageuse bombe le torse ? Bien sûr que non. Ils sont mortifiés par la honte. PHOTO FRÉDÉRIC MATTE, ARCHIVES LE SOLEIL À Charlesbourg, les organisateurs d'un tournoi de soccer ont disqualifié une équipe d'enfants de moins de 11 ans pour punir le dérapage des parents. En parallèle, il y a le phénomène des parents hélicoptères, qui tournent toujours autour de leur enfant. Une personne à la tête d'une grosse fédération m'a raconté qu'une mère voulait la convaincre de changer la date des championnats provinciaux, car sa fille ne pouvait pas y assister. Le directeur général de Sport'Aide, Sylvain Croteau, a indiqué au Soleil que des parents ont menti à propos de blessures subies par leurs enfants pour leur permettre de participer aux Jeux du Québec. « C'est de la négligence, carrément », déplorait-il. Il y a des parents qui, au lieu d'accompagner leur enfant dans l'épreuve, la victoire ou la défaite, finissent par la vivre eux-mêmes. Ils souhaitent tellement protéger leur enfant qu'ils vivent la situation à sa place. Francis Ménard, directeur général de la Fédération de natation du Québec Petit rappel amical : les chances qu'un hockeyeur québécois d'âge atome atteigne la Ligue nationale de hockey sont de 1 sur 2500. Imaginez maintenant les ratios au baseball, au volleyball, au tennis, à la natation ou à la course. Alors, à quoi servent les adultes dans le sport mineur ? À les initier. À les inscrire. À les équiper. À les transporter. À les encourager. À les suivre dans leur passion. À les développer, si vous êtes entraîneur. Surtout, à créer un environnement stimulant, qui leur donnera le goût de se réinscrire l'été suivant. Ça devrait être le premier objectif de toute personne impliquée dans le sport organisé. Après, laissons-les jouer.

Un Montréalais au cœur de tractations sur l'avenir de Gaza
Un Montréalais au cœur de tractations sur l'avenir de Gaza

La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

Un Montréalais au cœur de tractations sur l'avenir de Gaza

Un lobbyiste montréalais controversé est présentement au cœur de tractations sur l'avenir de la bande de Gaza. Ari Ben-Menashe fait campagne pour un ancien haut responsable de l'Autorité palestinienne qui sollicite l'appui de pays étrangers afin d'être nommé gouverneur du territoire dévasté, à la fin de la guerre contre Israël. La crise humanitaire demeure criante à Gaza, l'armée israélienne poursuit son pilonnage, les discussions pour une trêve dans les combats et la libération des otages détenus par le Hamas n'ont pas encore abouti. Malgré tout, plusieurs acteurs tentent de planifier « l'après ». Ari Ben-Menashe fait partie de ceux-là. Le lobbyiste montréalais, connu pour avoir représenté plusieurs politiciens, dictateurs et seigneurs de guerre à travers le monde au fil des décennies, a confirmé à La Presse qu'il travaille désormais pour Samir Hulileh, un homme d'affaires palestinien qui tente de se positionner comme un candidat consensuel pour gouverner Gaza à la fin des hostilités. La nouvelle avait d'abord été rapportée par le journal israélien Yedioth Ahronoth. « Oui, l'information est véridique », a déclaré M. Ben-Menashe lors d'un appel téléphonique dans la nuit de lundi à mardi, alors qu'il disait se trouver en Jordanie dans le cadre de sa campagne promotionnelle. Ancien président de la Bourse palestinienne L'homme qui veut devenir gouverneur, Samir Hulileh, a travaillé autrefois comme secrétaire général du gouvernement de l'Autorité palestinienne, sous-ministre de l'Économie et du Commerce et président de la Bourse palestinienne. Économiste de formation, il est décrit par les médias israéliens comme proche d'un milliardaire palestino-américain bien branché sur l'équipe du président américain Donald Trump. PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE SAMIR HULILEH Samir Hulileh, homme d'affaires et ancien haut responsable de l'Autorité palestinienne Dans des documents officiels déposés au département de la Justice des États-Unis, Ari Ben-Menashe dit avoir été embauché pour faire des représentations auprès des dirigeants de plusieurs pays en faveur de son client. Les mêmes documents, dont la production est obligatoire pour les représentants de gouvernements étrangers en sol américain, évoquent un plan pour placer Samir Hulileh comme gouverneur à Gaza dans le cadre d'un « nouveau statut politique » de l'enclave. Le plan prévoit la construction d'un port et d'un aéroport, ainsi qu'une présence militaire « américaine et arabe » sur le terrain pour sécuriser le territoire. « L'influence israélienne dans les affaires de Gaza sera éliminée ainsi que toute présence militaire du Hamas », poursuit le plan. Dans un rapport d'avancement déposé au département de la Justice des États-Unis daté du 30 juillet, Ari Ben-Menashe dit par ailleurs avoir déjà fait des représentations auprès des gouvernements du Qatar, de l'Égypte et de l'Arabie saoudite à ce sujet, au téléphone, à partir de ses bureaux montréalais. Il précise que son contrat prévoit un paiement de 300 000 $ pour une année de service. L'entente a été conclue en août 2024, mais M. Ben-Menashe dit avoir seulement commencé à travailler sur le dossier en février dernier, lorsqu'il a reçu le premier versement en argent de son client. « Les Égyptiens, les Saoudiens, les Qataris le soutiennent, nous avons réussi à obtenir leur appui. Nous travaillons pour obtenir l'appui des États-Unis », a déclaré le lobbyiste lorsque joint par La Presse. « Nous allons travailler sur le Canada aussi, mais pas tout de suite », dit-il. Réaction cinglante Il est difficile de jauger le sérieux de la campagne de Samir Hulileh à partir de Montréal. Au fil des années, certains des clients d'Ari Ben-Menashe ont connu des échecs cuisants dans leurs projets politiques. Mais déjà, cette nouvelle campagne concernant Gaza a attiré l'attention et provoqué la colère des dirigeants de l'Autorité palestinienne basés en Cisjordanie, qui l'ont qualifiée de « disgracieuse » parce qu'elle entérine l'idée d'un gouvernement séparé pour la bande de Gaza. « La présidence condamne les déclarations de Hulileh et l'appelle à cesser de propager des mensonges et de tenter de camoufler sa position honteuse », a déclaré l'Autorité dans une déclaration publique cinglante. Ari Ben-Menashe, qui affirme avoir autrefois travaillé pour les services de renseignement israéliens, traîne une feuille de route controversée à titre de lobbyiste. Il a représenté des clients comme l'ancien homme fort du Zimbabwe Robert Mugabe, la junte militaire birmane, divers acteurs dans la guerre civile libyenne et les dirigeants militaires du Soudan. Depuis plusieurs années, toutes les banques canadiennes refusent de lui offrir des services financiers en raison de ses activités, ce que le lobbyiste a tenté sans succès de contester devant les tribunaux. Une de ses résidences à Montréal a été détruite par un incendie criminel en 2012. En 2023, il a été poursuivi par le fisc qui lui réclamait 15 millions de dollars en impôts impayés, mais a réussi à conclure une entente à l'amiable.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store