
L'Iran annonce la réouverture de son espace aérien
(Téhéran) L'Iran a annoncé jeudi la réouverture de son espace aérien, y compris au-dessus de Téhéran, qui avait été fermé le 13 juin au premier jour de la guerre contre Israël.
Agence France-Presse
« Les aéroports internationaux de Mehrabad et d'Imam Khomeini à Téhéran, ainsi que ceux du nord, de l'est, de l'ouest et du sud du pays, ont été remis en service et sont prêts à assurer des vols », a annoncé l'agence officielle Irna.
L'espace aérien iranien avait été totalement fermé le 13 juin après le début de l'attaque sans précédent lancée par Israël contre l'Iran.
Le 25 juin, au lendemain du cessez-le-feu, les vols avaient progressivement repris, mais uniquement dans l'est du pays. L'Iran avait ensuite étendu le 28 juin la réouverture de son espace aérien aux compagnies étrangères qui survolent son territoire.
Jeudi, l'agence IRNA a précisé que seuls les aéroports d'Ispahan (centre) et de Tabriz (Nord-Ouest), deux villes visées à plusieurs reprises par les frappes israéliennes, resteraient fermés jusqu'à ce que les infrastructures soient de nouveau opérationnelles.

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Dans un communiqué publié peu avant minuit (17 h, heure de l'Est) samedi, le Bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a indiqué avoir été notifié des « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition » de trêve, et les a jugés « inacceptables ». M. Nétanyahou a néanmoins « donné l'instruction de répondre à l'invitation pour des pourparlers indirects et de poursuivre les efforts en vue de récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », ajoute le texte, précisant que « l'équipe de négociation se rendra demain [dimanche] pour des discussions au Qatar ». PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Des Palestiniens inspectent les dégâts causés à une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées, touchée par une frappe israélienne nocturne, à Gaza, le 5 juillet 2025. Deux sources palestiniennes proches des discussions ont indiqué à l'AFP que la proposition soumise au Hamas comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste relâcherait 10 otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. « Accord global » Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon inspecte les dégâts dans une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, dans la ville de Gaza, le 5 juillet 2025. Selon les deux sources palestiniennes, les changements demandés par le Hamas par rapport au document qui lui ont été remis portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, des garanties qu'il souhaite obtenir sur la poursuite de l'arrêt des combats après la période de 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. Le président américain, Donald Trump, qui doit accueillir lundi à Washington le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ». Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a, selon son ministère, discuté au téléphone avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des « préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées ». À l'occasion d'un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à un « accord global » qui permettrait la libération de tous les captifs, d'un seul coup. « Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde […] sans sélection », a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. « Quel dieu peut composer une telle liste ? Et qu'est-ce que ça veut dire pour nous : qu'un seul est sauvé et que l'autre reste captif ? » Sur le terrain, l'armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon passe une école de l'UNRWA qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, le 5 juillet 2025 dans la ville de Gaza. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazaouie, une organisation de premiers secours, 42 personnes y ont été tuées samedi. « Saboter l'aide » Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l'absence de coordonnées géographiques précises. Elle a par ailleurs indiqué avoir intercepté au-dessus du sol israélien deux « projectiles » en provenance du sud de Gaza. PHOTO AMIR COHEN, REUTERS De la fumée s'élève à Gaza après une explosion, vue du côté israélien de la frontière, le 5 juillet 2025. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) – organisation soutenue par les États-Unis et Israël et avec laquelle les Nations unies refusent de travailler – a annoncé que deux de ses employés américains avaient été blessés dans un « attentat », à la grenade, contre un de ses centres de distribution d'aide, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. « Les organisations terroristes […] poursuivent leurs efforts pour saboter la distribution de l'aide humanitaire », a estimé l'armée israélienne. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties. L'attaque du 7-Octobre a fait 1219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. 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Nétanyahou « a donné l'instruction de répondre à l'invitation pour des pourparlers indirects et de poursuivre les efforts en vue de récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », ajoute le texte, précisant que « l'équipe de négociation se rendra demain [dimanche] pour des discussions au Qatar ». Le Hamas a affirmé vendredi soir qu'il était disposé à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. Deux sources palestiniennes proches des discussions ont indiqué à l'AFP que cette proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste relâcherait dix otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Des Palestiniens inspectent les dégâts causés à une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées, touchée par une frappe israélienne nocturne, à Gaza, le 5 juillet 2025. Selon les deux sources palestiniennes, le Hamas exige des conditions sur le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, des garanties sur la poursuite de l'arrêt des combats après les 60 jours et une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. Le président américain, Donald Trump, qui doit accueillir lundi à Washington le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ». Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a, selon son ministère, discuté au téléphone avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des « préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées ». Deux humanitaires américains blessés À l'occasion d'un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à un « accord global » qui permettrait la libération de l'ensemble d'entre eux d'un coup. « Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde […], sans sélection », a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. « Quel dieu peut composer une telle liste ? Et qu'est-ce que ça veut dire pour nous : qu'un seul est sauvé et que l'autre reste captif ? » Sur le terrain, l'armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon passe une école de l'UNRWA qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, le 5 juillet 2025 dans la ville de Gaza. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazouie, une organisation de premiers secours, 35 personnes y ont été tuées samedi. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l'absence de coordonnées géographiques précises. Elle a par ailleurs indiqué avoir intercepté au-dessus du sol israélien deux « projectiles » en provenance du sud de Gaza. 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