logo
Des négociateurs se rendront au Qatar dimanche

Des négociateurs se rendront au Qatar dimanche

La Presse19 hours ago
Un garçon inspecte les dégâts dans une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, dans la ville de Gaza, le 5 juillet 2025.
(Jérusalem) Une équipe de négociateurs israéliens se rendra au Qatar dimanche pour des pourparlers indirects en vue d'un accord de trêve et de libération d'otages à Gaza, a annoncé samedi soir le premier ministre Benyamin Nétanyahou, tout en qualifiant d'« inacceptables » les dernières demandes du Hamas.
Sébastien DUVAL
Agence France-Presse
« Les changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition qatarie nous ont été communiqués la nuit dernière et sont inacceptables pour Israël », indique un communiqué du bureau de M. Nétanyahou.
Néanmoins, « après une évaluation de la situation », M. Nétanyahou « a donné l'instruction de répondre à l'invitation pour des pourparlers indirects et de poursuivre les efforts en vue de récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », ajoute le texte, précisant que « l'équipe de négociation se rendra demain [dimanche] pour des discussions au Qatar ».
Le Hamas a affirmé vendredi soir qu'il était disposé à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte.
Deux sources palestiniennes proches des discussions ont indiqué à l'AFP que cette proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste relâcherait dix otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés à une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées, touchée par une frappe israélienne nocturne, à Gaza, le 5 juillet 2025.
Selon les deux sources palestiniennes, le Hamas exige des conditions sur le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, des garanties sur la poursuite de l'arrêt des combats après les 60 jours et une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.
Le président américain, Donald Trump, qui doit accueillir lundi à Washington le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ».
Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a, selon son ministère, discuté au téléphone avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des « préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées ».
Deux humanitaires américains blessés
À l'occasion d'un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à un « accord global » qui permettrait la libération de l'ensemble d'entre eux d'un coup.
« Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde […], sans sélection », a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. « Quel dieu peut composer une telle liste ? Et qu'est-ce que ça veut dire pour nous : qu'un seul est sauvé et que l'autre reste captif ? »
Sur le terrain, l'armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités.
PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS
Un garçon passe une école de l'UNRWA qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, le 5 juillet 2025 dans la ville de Gaza.
Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazouie, une organisation de premiers secours, 35 personnes y ont été tuées samedi.
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l'absence de coordonnées géographiques précises.
Elle a par ailleurs indiqué avoir intercepté au-dessus du sol israélien deux « projectiles » en provenance du sud de Gaza.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les États-Unis et Israël, a elle annoncé que deux de ses employés américains avaient été blessés dans un « attentat », à la grenade, contre un de ses centres de distribution d'aide, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.
L'attaque du 7-Octobre a fait 1219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Au moins 57 338 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Un navire marchand attaqué au large du Yémen
Un navire marchand attaqué au large du Yémen

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Un navire marchand attaqué au large du Yémen

(Dubaï) Des hommes armés à bord de petites embarcations ont attaqué dimanche un navire commercial en mer Rouge, au large du Yémen, d'après deux agences de sécurité maritimes britanniques. Agence France-Presse L'attaque, qui s'est produite au large du port d'Hodeida, tenue par les rebelles houthis du Yémen, n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. « Le navire a été pris pour cible par plusieurs petites embarcations qui ont ouvert le feu avec des armes légères et des grenades autopropulsées. L'équipe de sécurité armée a riposté », a indiqué l'agence UKMTO (United Kingdom Maritime Trade Operations), qui dépend de la marine britannique. L'incident, « toujours en cours », est survenu à 51 milles nautiques (94 kilomètres) au sud-ouest de Hodeida, selon cette même source. L'agence de sécurité maritime britannique Ambrey a pour sa part indiqué que le navire avait ensuite été frappé par deux véhicules de surface télécommandés, « endommageant » sa cargaison, tandis que deux autres engins sans pilote avaient été repoussés. Elle a ajouté que le navire « était toujours en route ». Cette agence a fait état auparavant d'une attaque contre le navire menée par « huit embarcations légères » alors qu'il transitait vers le nord en mer Rouge. Selon elle, il a été attaqué à l'aide d'armes légères et de grenades propulsées. Depuis fin 2023, les insurgés yéménites, soutenus par l'Iran, ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, puis des bateaux américains, avant de conclure début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington pour mettre fin à des semaines de frappes américaines. Ils ont toutefois promis de continuer à viser les navires israéliens croisant en mer Rouge par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, théâtre d'une guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent en Israël du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023. Les rebelles ont interrompu leurs attaques pendant un cessez-le-feu de deux mois qui a pris fin en mars. Ces attaques ont poussé de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12 % du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS). Les insurgés yéménites ont également mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.

Négociations prévues dimanche avant une rencontre Nétanyahou-Trump
Négociations prévues dimanche avant une rencontre Nétanyahou-Trump

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

Négociations prévues dimanche avant une rencontre Nétanyahou-Trump

Selon des sources palestiniennes, la proposition débattue comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait 10 otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. (Jérusalem) Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas palestinien doivent commencer dimanche à Doha pour tenter de trouver un accord sur une trêve à Gaza et une libération d'otages, à la veille d'une rencontre entre Benyamin Nétanyahou et Donald Trump. Chloe ROUVEYROLLES-BAZIRE Agence France-Presse Dans le même temps, la Défense civile locale a annoncé la mort de 14 Palestiniens dans de nouvelles frappes israéliennes dans le territoire palestinien assiégé, affamé et dévasté par 21 mois de guerre. Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, dont l'armée a riposté en lançant une offensive d'envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. « Les médiateurs ont informé le Hamas qu'un nouveau cycle de négociations indirectes entre le Hamas et Israël débutera ce dimanche à Doha », a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des discussions. La délégation du Hamas conduite par Khalil al-Hayya, se trouve à Doha, selon elle. Les négociateurs israéliens ont eux quitté Israël pour Doha, selon la télévision publique Kan. Ils « poursuivront les efforts pour récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », a indiqué samedi le bureau du premier ministre, Benyamin Nétanyahou. PHOTO JACK GUEZ, ARCHIVES REUTERS Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou Il a néanmoins jugé « inacceptables » les « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition ». Vendredi, le Hamas a dit être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur la proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien, à laquelle il a dit avoir présenté « sa réponse », sans plus de détails. « Mission importante » Selon des sources palestiniennes, la proposition comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement relâcherait 10 otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. PHOTO MAYA LEVIN, AGENCE FRANCE-PRESSE Cette photo prise depuis une position près de la frontière israélienne avec la bande de Gaza montre de la fumée et des débris s'élevant lors d'une frappe israélienne sur le territoire assiégé, le 6 juillet 2025. Les changements réclamés par le Hamas, d'après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, les garanties qu'il souhaite obtenir sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne. Le président américain, Donald Trump, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ». M. Nétanyahou, qu'il doit recevoir lundi, quittera Israël dimanche vers 17 h locales (10 h heure de l'Est) pour les États-Unis, selon son bureau. M. Nétanyahou a une « mission importante » à Washington, a déclaré le président israélien, Isaac Herzog, après l'avoir rencontré dimanche : « faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison ». Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens. Le 18 mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris son offensive à Gaza, où le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et Israël, a pris le pouvoir en 2007. « Déchiquetés » Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d'habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et les ONG, 14 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile. PHOTO BASHAR TALEB, AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens recherchent des survivants dans les décombres d'un immeuble du quartier de Cheikh Radwane à Gaza, qui a été la cible d'une frappe israélienne, le 6 juillet 2025. L'une d'elles a touché une maison dans le quartier de Cheikh Radwane dans la ville de Gaza (Nord), où des habitants ont retiré des décombres des corps de victimes, selon des images de l'AFP. À l'hôpital al-Chifa, où 10 morts ont été transportés, des proches pleurent près des corps enveloppés dans des linceuls en plastique posés à même le sol, avant de réciter la prière des morts. « J'ai appris que la maison de mon frère a été visée », raconte Yahya Abou Soufiane. « Je suis arrivé ici et j'ai trouvé des morts et des enfants déchiquetés ». L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, a déclaré ne pas être en mesure de commenter des frappes spécifiques en l'absence de coordonnées géographiques précises. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.

Des négociateurs israéliens se rendront au Qatar dimanche
Des négociateurs israéliens se rendront au Qatar dimanche

La Presse

time18 hours ago

  • La Presse

Des négociateurs israéliens se rendront au Qatar dimanche

Un convoi militaire israélien manœuvre à Gaza, vu du côté israélien de la frontière, le 5 juillet 2025. (Jérusalem) Israël a annoncé samedi soir l'envoi d'une équipe de négociateurs au Qatar dimanche en vue d'aboutir à un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages dans la bande de Gaza, où les opérations de l'armée israélienne ont fait 42 morts samedi, selon la Défense civile locale. Sébastien DUVAL Agence France-Presse Le mouvement islamiste palestinien Hamas avait annoncé vendredi soir être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte, à laquelle il avait dit avoir présenté « sa réponse », sans plus de détail sur son contenu. Dans un communiqué publié peu avant minuit (17 h, heure de l'Est) samedi, le Bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a indiqué avoir été notifié des « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition » de trêve, et les a jugés « inacceptables ». M. Nétanyahou a néanmoins « donné l'instruction de répondre à l'invitation pour des pourparlers indirects et de poursuivre les efforts en vue de récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », ajoute le texte, précisant que « l'équipe de négociation se rendra demain [dimanche] pour des discussions au Qatar ». PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Des Palestiniens inspectent les dégâts causés à une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées, touchée par une frappe israélienne nocturne, à Gaza, le 5 juillet 2025. Deux sources palestiniennes proches des discussions ont indiqué à l'AFP que la proposition soumise au Hamas comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste relâcherait 10 otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. « Accord global » Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon inspecte les dégâts dans une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, dans la ville de Gaza, le 5 juillet 2025. Selon les deux sources palestiniennes, les changements demandés par le Hamas par rapport au document qui lui ont été remis portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, des garanties qu'il souhaite obtenir sur la poursuite de l'arrêt des combats après la période de 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. Le président américain, Donald Trump, qui doit accueillir lundi à Washington le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ». Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a, selon son ministère, discuté au téléphone avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des « préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées ». À l'occasion d'un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à un « accord global » qui permettrait la libération de tous les captifs, d'un seul coup. « Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde […] sans sélection », a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. « Quel dieu peut composer une telle liste ? Et qu'est-ce que ça veut dire pour nous : qu'un seul est sauvé et que l'autre reste captif ? » Sur le terrain, l'armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon passe une école de l'UNRWA qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, le 5 juillet 2025 dans la ville de Gaza. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazaouie, une organisation de premiers secours, 42 personnes y ont été tuées samedi. « Saboter l'aide » Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l'absence de coordonnées géographiques précises. Elle a par ailleurs indiqué avoir intercepté au-dessus du sol israélien deux « projectiles » en provenance du sud de Gaza. PHOTO AMIR COHEN, REUTERS De la fumée s'élève à Gaza après une explosion, vue du côté israélien de la frontière, le 5 juillet 2025. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) – organisation soutenue par les États-Unis et Israël et avec laquelle les Nations unies refusent de travailler – a annoncé que deux de ses employés américains avaient été blessés dans un « attentat », à la grenade, contre un de ses centres de distribution d'aide, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. « Les organisations terroristes […] poursuivent leurs efforts pour saboter la distribution de l'aide humanitaire », a estimé l'armée israélienne. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties. L'attaque du 7-Octobre a fait 1219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Au moins 57 338 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store