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Lyons montre du doigt le secteur des affaires et les chefs religieux

Lyons montre du doigt le secteur des affaires et les chefs religieux

La Presse5 days ago
Lyons montre du doigt le secteur des affaires et les chefs religieux
(Ottawa) L'envoyée spéciale sortante d'Ottawa pour la lutte contre l'antisémitisme accuse le secteur des affaires et la société civile du Canada de ne pas dénoncer la montée de la haine envers les Juifs et les autres minorités.
Dylan Robertson
La Presse Canadienne
Dans une longue entrevue accordée au Canadian Jewish News, Deborah Lyons affirme également qu'elle n'a pas pu rencontrer le chef conservateur Pierre Poilievre pendant son mandat de près de deux ans.
Elle soutient que la société canadienne est confrontée à un fossé grandissant concernant la violence au Moyen-Orient et que les Canadiens « écoutent et entendent sur des fréquences différentes » au lieu de chercher un terrain d'entente contre la haine.
Mme Lyons dit avoir parfois manqué d'énergie pour combler ce fossé et révèle qu'elle et l'envoyée du Canada pour la lutte contre l'islamophobie ont toutes deux fait face à la résistance de leurs propres communautés lorsqu'elles ont travaillé ensemble.
Elle déclare que la société canadienne « s'affaiblit », car les chefs d'entreprise et les chefs religieux évitent de dénoncer la montée des crimes haineux et que les différents ordres de gouvernement ne parviennent pas à coordonner adéquatement leurs réponses.
Mme Lyons affirme qu'elle quitte son emploi trois mois plus tôt que prévu, non pas pour des raisons de santé, mais plutôt pour retrouver « un peu de joie de vivre ».
La Presse Canadienne a sollicité une entrevue avec Mme Lyons et des commentaires du cabinet de M. Poilievre.
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