
La Russie annonce avoir pris deux nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine
Selon le rapport quotidien du ministère russe de la Défense, les troupes de Moscou ont capturé le village de Piddoubné dans la région orientale de Donetsk, une localité située à l'ouest de la ville de Kourakhové, prise par les Russes en décembre 2024.
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Dans la région de Kharkiv (nord-est), l'armée russe a revendiqué la prise de la localité de Sobolivka, dans une zone où les positions n'avaient pas bougé depuis des mois.
Les forces russes ont accéléré leur avancée sur le front ces trois derniers mois, après avoir repris en mars et avril dans leur totalité les territoires occupés depuis l'été 2024 par les Ukrainiens dans la région russe frontalière de Koursk.
À lire aussi «Très mécontent» de son appel avec Poutine sur l'Ukraine, Trump évoque un durcissement des sanctions
Les gains russes sur le terrain en juin ont été les plus importants depuis novembre 2024, selon une analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), un centre de réflexion basé à Washington.
Parallèlement, la Russie a mené plusieurs vagues de frappes nocturnes massives sur l'Ukraine ces dernières semaines.
Vendredi, l'armée russe avait tiré plus de 530 drones explosifs et une dizaine de missiles, notamment sur Kiev, faisant au moins deux morts. Il s'agissait de l'attaque de drones la plus massive depuis le début du conflit, selon les autorités ukrainiennes.

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2 hours ago
- Le Figaro
Guerre en Ukraine : Raphaël Glucksmann critique le coup de fil de Macron à Poutine
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Le Figaro
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- Le Figaro
Face à Trump, les Brics s'inquiètent des droits de douane «unilatéraux»
Réunis au Brésil, les dirigeants de onze grands pays émergents, dont la Chine, l'Inde, la Russie et l'Afrique du Sud, ont aussi réclamé un «cessez-le-feu immédiat» à Gaza et le «retrait complet» des forces israéliennes, selon la déclaration conjointe publiée dimanche au premier jour du sommet. Sous haute sécurité, les dirigeants de onze grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud), se retrouvent pour deux jours à Rio de Jaeiro, au Brésil. Au bord de la sublime baie de Guanabara, les Brics ont exprimé leurs «sérieuses préoccupations» face aux droits de douane «unilatéraux», au moment où le monde est mis sous tension par la guerre commerciale lancée par Donald Trump - qu'ils n'ont toutefois pas cité. «Nous exprimons de sérieuses préoccupations face à l'augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce», selon la déclaration conjointe publiée au premier jour du sommet. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International De telles mesures «affectent les perspectives de développement économique global», ont alerté les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète. Publicité Mais les dirigeants se gardent de nommer les États-Unis et Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, sont engagés dans des négociations avec Washington sur le sujet. Le ministre américain du Trésor Scott Bessent a affirmé dimanche que faute d'accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane - pouvant atteindre 50% - entreraient en vigueur le 1er août. Les vastes droits de douane annoncés début avril avaient été rapidement suspendus par les États-Unis, le temps de négocier avec leurs partenaires commerciaux. «Effondrement» du multilatéralisme Hôte du sommet, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a ouvert la réunion sur un sombre tableau de la coopération internationale. «Nous assistons à un effondrement sans précédent du multilatéralisme», a-t-il lancé. Le sommet annuel des Brics est en outre affaibli par l'absence de certains poids lourds, à commencer par le président chinois Xi Jinping, qui pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2012 n'y participe pas. Son pays est pourtant la puissance dominante du bloc. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, n'a pas non plus fait le déplacement. S'exprimant en visioconférence, il a cependant fait l'éloge des Brics, jugeant que «le système unipolaire dans les relations internationales (...) appartient désormais au passé». Publicité Iran et Gaza La situation au Moyen-Orient s'est aussi imposée dans les discussions. En ouverture, Lula a appelé à ne «pas rester indifférents face au génocide perpétré par Israël à Gaza», reprenant une accusation qui a déjà valu une crise diplomatique entre les gouvernements brésilien et israélien. Dans leur déclaration, les Brics ont pour leur part réclamé un «cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel» et le «retrait complet» des forces israéliennes de la bande de Gaza, où elles sont en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas. Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas doivent commencer dimanche à Doha pour tenter de trouver un accord sur une trêve dans la bande de Gaza et une libération d'otages. Par ailleurs, les Brics ont «condamné les attaques militaires» menées contre l'Iran en juin, dénonçant une «violation du droit international», mais sans citer les États-Unis et Israël, qui ont conduit cette guerre de douze jours avec Téhéran. Créé dans le but de rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du «Sud global» face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie. Mais en grossissant, le groupe est devenu de plus en plus hétéroclite, compliquant l'élaboration de positions communes. Ces derniers jours, les négociateurs ont peiné pour arriver à un projet de déclaration conjointe, notamment sur l'Iran. Après des tensions, les représentants iraniens ont obtenu que le ton soit un peu plus dur que dans une déclaration du groupe publiée le 24 juin, qui exprimait une «profonde préoccupation» concernant les attaques, sans les condamner formellement. Publicité En plus de la déclaration commune, les Brics comptent aussi publier des textes sur l'intelligence artificielle, la coopération sanitaire et le climat. Ce dernier thème est particulièrement important pour le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l'ONU, dans la ville amazonienne de Belem.


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4 hours ago
- Le Parisien
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