
« Un grand soulagement » : Djokovic souffle après sa victoire contre Alex de Minaur à Wimbledon
« Ca n'a pas été pas simple du tout face à Alex de Minaur (1-6, 6-4, 6-4, 6-4)...J'ai fait un mauvais début de match. Il était solide, comme je m'y attendais. Mais les conditions venteuses et tourbillonnantes sur le terrain étaient assez extrêmes. J'ai commencé par deux doubles fautes. Je ne me sentais pas bien, je ne trouvais pas le bon timing. Il ressentait ça et exploitait mes faiblesses. Je n'obtenais pas autant de points gratuits sur le premier service que lors de mes trois premiers tours, ce qui rendait la tâche encore plus difficile. C'est l'un des adversaires les plus coriaces que l'on puisse avoir dans ce genre de conditions avec beaucoup de vent. Il est si rapide, il vous met constamment la pression, vous fait constamment jouer. C'est aussi un joueur très, très intelligent. Sur gazon, il sait utiliser le slice et les angles. C'était un grand défi. Honnêtement, c'est un grand, grand soulagement de terminer le match en quatre sets. J'étais beaucoup plus proche d'entrer dans un cinquième. Je suis entré dans une sorte de mode ''verrouillage complet''. Et dans les trois derniers jeux, je n'ai perdu qu'un seul point. Mais ça a été très difficile.
Que pensez-vous de Flavio Cobolli, votre prochain adversaire ? C'est un joueur très talentueux. L'un des jeunes qui arrivent. J'ai été agréablement surpris par ses résultats sur gazon car il me semblait ne pas être un spécialiste. Il a battu Cilic et quelques gros serveurs. Un immense mérite lui revient donc. C'est un grand combattant. Nous nous entendons bien. Nous nous entraînons ensemble dès que nous le pouvons. On s'est fait un ''hug'' (accolade, ndlr) après mon match.
Votre ancien entraîneur Goran Ivanisevic dit que vous êtes le seul capable de battre Sinner et Alcaraz dans les Grands Chelems et que vous êtes le favori pour gagner ici. Êtes-vous d'accord?
J'aime Goran et je suis heureux qu'il me le rende, mais je ne pense pas être favori contre ces gars-là, pour le moment. Mais, contre eux, j'ai probablement ma meilleure chance ici. Il n'y a aucun doute là-dessus. Je pense que mes résultats sur gazon, même au cours des années précédentes, témoignent de ma confiance sur cette surface. J'ai joué du très bon tennis cette année. Donc je me sens bien dans ma peau. Je me sens confiant. Je me sens motivé pour aller jusqu'au bout. Voyons ce qui se passe...
Il y avait Roger Federer dans la loge royale. Vous lui avez parlé?Nous avons discuté très brièvement. Il m'a félicité et m'a dit que c'était un super match. C'était vraiment agréable de le voir. Il est l'une des plus grandes légendes de notre jeu dans l'histoire du tennis. C'est donc toujours très spécial quand il est dans les tribunes. Et j'ai brisé la malédiction en finissant, enfin, par gagner devant lui de gagner. C'est un grand soulagement (sourire).
Qu'avez-vous pensé de l'incident du haw-eye dimanche dans le match de Anastasia Pavlyuchenkova ?C'était vraiment une très mauvaise erreur du système, évidemment. On doit pouvoir se fier fortement à cette technologie. J'imagine que l'arbitre de chaise ne peut pas annuler, même s'il se rend compte d'une erreur... La technologie est probablement plus précise et fait moins d'erreurs qu'un juge de ligne. Mais ce genre de cas particuliers, où on a une panne du système à un moment gênant du match, ce n'est pas bon. En ce qui me concerne, je n'ai aucune plainte à formuler à ce sujet. »

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