
« Il était là pour me tuer » : à Nanterre, l'ombre des services algériens derrière l'agression d'un réfugié politique
C'est cette dernière version qu'a retenue ce mercredi 30 juillet le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour expliquer le mobile de l'agression du
journaliste indépendant
algérien Abdou Semmar, en condamnant son auteur à cinq de prison ferme.
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Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Oise : trois suspects mis en examen après la très violente agression de deux retraités pendant un cambriolage
Ils sont écroués deux jours après le drame. Trois individus ont été mis en examen et placés en détention provisoire ce mercredi après l'agression d'une « très grande violence » de deux septuagénaires dans l'Oise, a annoncé le parquet de Senlis. Lundi soir, ce couple résidant à Pontpoint (Oise), un homme de 73 ans et une femme de 74 ans, « a été agressé à son domicile par plusieurs individus souhaitant leur dérober leurs objets de valeur », écrit Loïc Abrial, procureur de Senlis, dans un communiqué. « Pour parvenir à leurs fins, les malfaiteurs ont fait usage d'une très grande violence, frappant à mains nues ou avec des armes les deux victimes », continue le procureur. Des voisins mobilisés Les deux retraités, souffrant de « multiples plaies et hématomes sur l'ensemble du corps », ont été hospitalisés, l'homme se voyant délivrer 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT) et la femme, dix, selon le communiqué du parquet. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Ils avaient été secourus par plusieurs voisins, « alertés par les cris des victimes », et par les gendarmes. Ces derniers ont interpellé « trois suspects, âgés de 17 à 20 ans, déjà connus pour des faits de même nature ». En garde à vue, les mis en cause « n'ont reconnu que partiellement leur implication ». Ils ont été mis en examen mercredi après-midi et placés en détention provisoire.


Le Figaro
8 hours ago
- Le Figaro
L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza, affirme le ministre de la Défense
Alors que des voix s'élèvent contre une intensification des opérations militaires à Gaza au sein de l'armée israélienne, Israël Katz a rappelé ses troupes à l'ordre ce mercredi. L'armée israélienne devra «exécuter» les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, à la veille d'un arbitrage gouvernemental attendu sur une nouvelle phase des opérations, qui suscite des réserves au sein de la hiérarchie militaire. Selon la presse, qui agite la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien, le premier ministre Benyamin Netanyahou doit présider jeudi en fin d'après-midi une réunion du cabinet de sécurité, en charge des questions militaires. Alors que Benyamin Netanyahou a affirmé mardi qu'Israël devait vaincre «totalement» le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir. Selon la télévision publique Kan 11, il a mis en garde au cours d'une réunion mardi contre le «piège» que serait une occupation totale de Gaza. Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule. Publicité L'armée s'exécutera «avec détermination et professionnalisme» Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire «dévastatrice» dans le territoire, où persiste «la crise de la faim». Et «nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide», a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux. Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à «abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie» occupée d'ici septembre. Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi «qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie» et aurait réitéré «son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza», déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005. «C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés», a commenté le ministre de la Défense, Israël Katz. «Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (...) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints», a-t-il souligné sur X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre et jugé qu'«occuper Gaza est une très mauvaise idée» sur «le plan opérationnel, moral et économique». En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de «famine généralisée» selon l'ONU. Assouplissement du blocus humanitaire Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. Après 22 mois de guerre, seules 1,5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables, selon un nouveau bilan satellitaire de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir «le champ de ses opérations de combat», ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP avoir procédé à l'élimination d'une «cellule terroriste» de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs «terroristes» dans le sud du territoire.


Le HuffPost France
9 hours ago
- Le HuffPost France
Cette lettre de Macron à Bayrou sur l'Algérie ne va pas dans le sens de l'apaisement
POLITIQUE - Vous reprendrez bien un peu de « fermeté »? Dans une lettre adressée au Premier ministre François Bayrou et qu'a obtenue Le Figaro ce mercredi 6 août, Emmanuel Macron exhorte le gouvernement de « prendre des décisions supplémentaires » afin d' « agir avec plus de fermeté et de détermination » vis-à-vis de l'Algérie. Auprès du quotidien, le chef de l'État pointe « les autorités algériennes » qui « ont fait le choix délibéré de ne pas répondre à nos appels répétés au cours des derniers mois à travailler ensemble dans l'intérêt de nos deux nations ». D'après lui, « nous n'avons pas d'autre choix que d'adopter une approche de plus grande fermeté ». Lire aussi Face à l'Algérie, la France passe un cran supplémentaire dans sa « riposte graduée » Au cœur de la brouille entre les deux pays, les sorts de l'écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes. Le premier a été condamné en appel à cinq ans de prison pour ses prises de position critiques à l'égard du pouvoir, et l' espoir d'une grâce du président Abdelmadjid Tebboune s'amenuise peu à peu. Le second a été condamné à sept ans de prison notamment pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national ». L'accord de 2013 sur les visas diplomatiques suspendu Parmi les mesures évoquées dans la lettre à François Bayrou, le chef de l'État appelle ainsi notamment à suspendre « formellement » l'accord de 2013 avec Alger « concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques ». La procédure était jusque-là gelée, faisant suite à des renvois de diplomates de part et d'autre de la Méditerranée. Emmanuel Macron veut aussi « refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques » et l'alignement de l'Union européenne sur la fermeté envers l'Algérie. « Lorsque vous estimerez que les conditions sont réunies s'agissant de notre dispositif diplomatique, vous pourrez autoriser les trois consuls algériens déjà présents sur notre territoire à exercer leur mandat, en exigeant toutefois une reprise de la coopération migratoire ». « Seule cette reprise nous permettra d'admettre cinq autres consuls en attente d'autorisation », écrit encore le président français dans sa lettre. Enfin, « j'attends du ministre de l'Intérieur (Bruno Retailleau) qu'il (...) trouve les moyens d'expulser de notre territoire les individus algériens en situation irrégulière », a confié le président au Figaro, justifiant sa décision en évoquant « la délinquance (de ces) individus ». S'il affirme que l'objectif de Paris est de « retrouver des relations efficaces et ambitieuses avec l'Algérie », il souligne « avoir toujours agi avec une seule boussole : l'efficacité au service de la sécurité des Français ». Son souhait d'un retour aux « relations fraternelles » avec Alger ne devrait pas s'exaucer de sitôt.