
YouTube revoit sa politique sur les mots grossiers : ce qui change
Les créateurs de vidéos sur YouTube dépendant de la monétisation pour vivre sont contraints de se plier aux règles. Pendant des années, Google a appliqué une politique stricte concernant le langage inapproprié. Cela comprend les insultes, les grossièretés et les vulgarités.
Néanmoins, la société américaine vient de revoir sa politique comme en témoigne la page du support. Elle assouplit un peu les règles en permettant désormais 'l'utilisation occasionnelle de langage grossier'. En d'autres mots, en appliquant certaines conditions, les créateurs ne verront plus forcément leur vidéo être démonétisée.
Ainsi, vous risquez de voir et entendre plus souvent des mots comme 'bordel' et 'chiant', et ce, que ce soit dans le titre, la miniature ou la vidéo elle-même. D'autres termes vulgaires, dont 'salope', 'crétin', 'connard' et 'merde' sont également tolérés, même s'ils sont utilisés fréquemment dans la vidéo.
En revanche, ces derniers doivent être abrégés ou masqués. En d'autres mots, ils doivent être remplacés par un 'bip' ou coupés lorsqu'ils sont prononcés. À l'écrit, ces derniers doivent être barrés ou recouverts de symboles ou de texte. Par exemple, le fameux 'what the f*ck' peut désormais être intégré, à la condition de dire ou écrire son acronyme, à savoir 'WTF'.
Le langage dit plutôt vulgaire, comme le mot 'merde', peut désormais être utilisé dans le titre ou la miniature d'une vidéo. Celui-ci est également toléré dans le cadre de contenus musicaux ou humoristiques. YouTube prévient toutefois que cette utilisation peut entraîner une limite de la génération des revenus publicitaires.
Faire preuve de souplesse ne signifie pas pour autant tout tolérer. De fait, le langage qualifié de 'très vulgaire' reste toujours à proscrire. Ce dernier entraînera la démonétisation du contenu. YouTube entend notamment par là tous les mots qui incitent à la haine.

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7 days ago
- Le Soir
L'intelligence artificielle rend-elle bête ?
C'est certain : demander à ChatGPT de résumer un PDF pour en tirer un résumé demande moins d'effort que de s'enquiller les 247 pages, armé d'un surligneur. Et, sans surprise, cela stimule bien moins le cerveau. D'où cette question : et si l'intelligence artificielle (IA), tout en nous faisant gagner du temps précieux, laissait aussi notre intelligence en jachère ? C'est ce qu'une étude du Massachussetts Institute of Technology, le célèbre MIT, publiée à la fin du mois de juin dernier, tend à montrer. Les chercheurs ont séparé les participants en trois groupes. Tous devaient rédiger une dissertation. Le premier groupe devait utiliser ChatGPT, le deuxième pouvait se tourner vers les moteurs de recherche, tandis que le dernier ne pouvait rien utiliser d'autre que son cerveau. Les ondes cérébrales des participants étaient surveillées en temps réel, lors de la rédaction, par les chercheurs.

Le Soir
01-08-2025
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YouTube revoit sa politique sur les mots grossiers : ce qui change
Après avoir serré la vis pendant quelques années, YouTube ajuste sa politique sur le langage inapproprié. Désormais, certaines grossièretés ne sont plus incompatibles avec la monétisation des vidéos. Explications. Les créateurs de vidéos sur YouTube dépendant de la monétisation pour vivre sont contraints de se plier aux règles. Pendant des années, Google a appliqué une politique stricte concernant le langage inapproprié. Cela comprend les insultes, les grossièretés et les vulgarités. Néanmoins, la société américaine vient de revoir sa politique comme en témoigne la page du support. Elle assouplit un peu les règles en permettant désormais 'l'utilisation occasionnelle de langage grossier'. En d'autres mots, en appliquant certaines conditions, les créateurs ne verront plus forcément leur vidéo être démonétisée. Ainsi, vous risquez de voir et entendre plus souvent des mots comme 'bordel' et 'chiant', et ce, que ce soit dans le titre, la miniature ou la vidéo elle-même. D'autres termes vulgaires, dont 'salope', 'crétin', 'connard' et 'merde' sont également tolérés, même s'ils sont utilisés fréquemment dans la vidéo. En revanche, ces derniers doivent être abrégés ou masqués. En d'autres mots, ils doivent être remplacés par un 'bip' ou coupés lorsqu'ils sont prononcés. À l'écrit, ces derniers doivent être barrés ou recouverts de symboles ou de texte. Par exemple, le fameux 'what the f*ck' peut désormais être intégré, à la condition de dire ou écrire son acronyme, à savoir 'WTF'. Le langage dit plutôt vulgaire, comme le mot 'merde', peut désormais être utilisé dans le titre ou la miniature d'une vidéo. Celui-ci est également toléré dans le cadre de contenus musicaux ou humoristiques. YouTube prévient toutefois que cette utilisation peut entraîner une limite de la génération des revenus publicitaires. Faire preuve de souplesse ne signifie pas pour autant tout tolérer. De fait, le langage qualifié de 'très vulgaire' reste toujours à proscrire. Ce dernier entraînera la démonétisation du contenu. YouTube entend notamment par là tous les mots qui incitent à la haine.

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01-08-2025
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Chrome : Google va modifier la manière d'utiliser le remplissage automatique des mots de passe
Le gestionnaire de mots de passe de la version Android de Chrome est très pratique. Néanmoins, ce dernier expose les utilisateurs à un risque de sécurité si quelqu'un s'empare du smartphone. Google entend donc combler cette faille en déployant une authentification biométrique supplémentaire. Pour garder un certain niveau de sécurité pour se connecter à ses comptes, quelques règles s'imposent. Il faut privilégier des mots de passe complexes et éviter d'utiliser deux fois un même sésame. Néanmoins, cela signifie qu'il faut se remémorer toutes les combinaisons pour se connecter à chacun de ses comptes. C'est là qu'un gestionnaire de mots de passe est salvateur. Ce dernier se charge d'enregistrer les combinaisons et de les inscrire au moment opportun en fonction du site auquel on souhaite se connecter. C'est le rôle du gestionnaire de mots de passe de Google. Le seul souci, c'est qu'il suffit de se rendre sur un site, de cliquer sur connexion et de tapoter dans l'encadré demandant les identifiants pour obtenir un remplissage automatique des informations. Si cela est très pratique, ça signifie également que tout individu mal intentionné qui s'empare de votre appareil peut faire de même. En somme, il peut accéder facilement à vos comptes via le navigateur web. Pour éviter que cela n'arrive, la firme de Moutain View prépare une nouveauté qui altèrera la praticité au profit de la sécurité. C'est ce qu'a repéré Android Authority. Comme vous pouvez le voir sur l'image ci-dessus, la version Android de Chrome se dotera prochainement d'une fonction pour vérifier que l'utilisateur est bien celui qu'il prétend être avant d'accéder au remplissage automatique. Pour cela, il devra s'identifier en utilisant une donnée biométrique. Cela pourra être son empreinte digitale ou son visage. Les autres paramètres utilisés pour le déverrouillage de l'écran seront également compatibles. Si cette fonctionnalité vous parle, c'est parce qu'elle existe déjà pour l'authentification au sein des applications. Elle sera donc prochainement étendue au navigateur web.