
Faire du télétravail un « droit » pour les salariés ? Un État d'Australie veut présenter une proposition de loi
« Ce changement signifiera que tout employé qui peut raisonnablement effectuer son travail à domicile aura le droit de le faire au moins deux jours par semaine », a déclaré Jacinta Allan donnant le coup d'envoi de ce projet lors d'un congrès du Parti travailliste.
« Nous faisons cela parce que nous savons ce qui a été prouvé : les travailleurs sont plus productifs, cela fait gagner du temps aux familles, cela leur fait économiser de l'argent », a-t-elle expliqué.
Une tendance à moins de télétravail
Selon elle, la proposition permettrait aussi de réduire la congestion routière et de maintenir davantage de femmes sur le marché de l'emploi. Mme Allan a précisé que cette proposition ferait l'objet d'une consultation auprès des salariés, des employeurs et des syndicats. Elle devrait être présentée au Parlement de l'État de Victoria l'année prochaine.
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Après s'être généralisé lors de l'épidémie de Covid il y a cinq ans, le télétravail est devenu un sujet de tensions et controverses dans le monde, certaines grandes entreprises cherchant à imposer le retour au bureau à temps plein tandis qu'aux États-Unis Donald Trump l'a interdit aux fonctionnaires.
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« Un risque accru de féminicides cet été » : l'alerte des associations d'aide aux victimes
FÉMINICIDES - Incendies, biodiversité en chute libre et violences sexistes en hausse. En plus des effets dramatiques sur l'environnement et les écosystèmes, les émissions massives de gaz à effet de serre aggravent les inégalités déjà existantes. Entre les pays du Nord et du Sud, mais aussi entre les hommes et les femmes. Dans un article daté d'avril 2025 intitulé Les corrélations entre les inégalités de genre et le changement climatique, l'ONU souligne en effet que le réchauffement climatique entraîne une recrudescence des violences sexistes, notamment pendant les vagues de chaleur. L'été 2025 n'est pas en reste : depuis le début du mois d'août, soit en 13 jours, au moins trois femmes sont mortes victimes de féminicides, et une tentative de féminicide a été recensée. Dans un article du Parisien, aussi bien les associations de défenses des droits des femmes et que les statistiques dressent le même constat : en période estivale, les violences faites aux femmes augmentent. Un été à risques D'après une étude citée par le rapport de l'ONU, l es violences conjugales augmentent de 28 % lors des vagues de canicule. Un chiffre également mis en avant par Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, auprès du Parisien, qui affirme que lors des épisodes caniculaires, « on constate plus de violences masculines de manière générale, mais surtout sur les femmes ». Pourquoi ? Parce que « les esprits s'échauffent plus facilement quand il fait chaud » et que la probabilité d'être en « huis clos avec (son) conjoint » augmente, pointe-t-elle. Interviewée cette fois sur franceinfo, Anne-Cécile Mailfert ajoute que durant l'été, « il n'y a plus le travail qui peut être une échappatoire pour les victimes de violences [...]. On peut aussi changer de lieu et donc changer aussi de repères, d'endroit où on a des proches qui peuvent nous aider comme d'habitude ». D'autant que, même sans se déplacer, les personnes qui pourraient procurer de l'aide aux victimes (des proches, des associations ou des institutions) sont moins présentes l'été. Tout particulièrement cette année 2025, alors que les associations d'aide aux victimes sont en « très grande difficulté » face aux retards et aux baisses de subventions de l'État. Ainsi, dans la Drôme, pas moins de sept centres d'accueil de femmes de victimes conjugales ont fermé, alerte Anne-Cécile Mailfert. « On est sur un risque accru cet été. C'est une période qui est très inquiétante pour nous », s'inquiète-t-elle. Réchauffement climatique et violences faites aux femmes D'après un rapport Spotlight de l'ONU, « réchauffement climatique et violences envers les filles et les femmes sont inextricablement liés ». Selon les statistiques, sans changement d'ici à la fin du siècle, un cas de violence conjugale sur six sera lié au réchauffement climatique. Car « bien que le réchauffement climatique ne cause pas directement les violences sexistes, les changements de météo et les épisodes extrêmes peuvent être à l'origine d'instabilité économique, d'endommagement des infrastructures, d'insécurité alimentaire, de rupture du lien social, de raréfaction de l'eau et d'augmentation de la fragilité et des conflits », selon le rapport de l'ONU. Autant de facteurs qui, croisés avec les inégalités et dynamiques de pouvoir existantes, peuvent renforcer les violences. Ainsi, à long terme, prévient Spotlight, un réchauffement global de deux degrés en 2090 s'accompagnerait de 40 millions de femmes supplémentaires qui risqueraient d'être victimes de violences conjugales.


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