
Arrondissement Ville-Marie
La Presse Canadienne
Les services d'urgence ont été appelés vers 21 h 35 à se rendre à l'intersection de la rue Tupper et de l'avenue Seymour. La victime, qui présentait des blessures par balle au haut du corps, a ensuite été transportée vers un centre hospitalier.
La porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Caroline Chèvrefils, a expliqué être en attente de son état de santé et que les circonstances entourant l'évènement demeurent inconnues.
« Des vérifications seront faites au niveau des possibles caméras de surveillance situées à proximité des lieux, a-t-elle ajouté. Il n'y a aucune arrestation à ce moment-ci et l'enquête est en cours. »
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2 hours ago
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Manifestation propalestinienne dans la Maison de Radio-Canada
Une quinzaine de manifestants sont entrés dans le hall d'entrée de la maison Radio-Canada et se sont assis au sol dans une protestation silencieuse, avant de sortir une trentaine de minutes plus tard Des militants propalestiniens ont tenu jeudi une manifestation silencieuse dans la Maison de Radio-Canada, à Montréal, pour dénoncer le rôle du diffuseur public dans ce qu'ils décrivent comme « la fabrication d'une incompréhension du génocide en cours à Gaza ». Vers 16 h 30, une quinzaine de manifestants sont entrés dans le hall d'entrée de la Maison de Radio-Canada et se sont assis au sol dans une protestation silencieuse. Ils sont sortis une trentaine de minutes plus tard en scandant des slogans et en brandissant des banderoles, sous le regard des policiers, presque aussi nombreux qu'eux, qui étaient postés devant l'immeuble. « On est là pour dénoncer le manque de représentation qu'on donne aux massacres de journalistes à Gaza, alors qu'il s'agit de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité », a expliqué Salma Aresky, co-porte-parole de la manifestation, organisée par un collectif d'organisations incluant le groupe Désinvestir pour la Palestine. La mobilisation arrive trois jours après que six journalistes palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes à Gaza, au même moment où l'armée israélienne s'apprête à prendre le contrôle de la ville. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a condamné « le meurtre », qu'il a qualifié de « grave violation du droit humanitaire international ». Les protestataires accusent également Radio-Canada/CBC de « prendre des décisions éditoriales qui diluent la vérité, marginalisent les voix palestiniennes, et amplifient les perspectives militaires israéliennes », dans un communiqué de presse diffusé jeudi après-midi. Les manifestants dénoncent ce qu'ils considèrent comme un « double standard » dans la manière dont les médias traditionnels couvrent la crise humanitaire à Gaza, a expliqué Yan Lanciault, co-porte-parole de la manifestation. Le militant estime que les médias traditionnels tendent davantage le micro à des interlocuteurs proisraéliens, qu'à des voix propalestiniennes. Selon Salma Aresky, il est temps que les médias utilisent le terme « génocide » plutôt que « conflit », pour décrire ce qui se produit en territoire palestinien. Selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), le « pire scénario de famine » se déroule actuellement dans la bande de Gaza, depuis qu'Israël a placé un blocus humanitaire sur l'enclave. Le Conseil spécial des Nations Unies a déterminé en novembre que la guerre menée par l'État hébreu à Gaza présente des éléments caractéristiques d'un génocide « par son siège de Gaza, l'obstruction de l'aide humanitaire, les attaques ciblées et le meurtre de civils et de travailleurs humanitaires », peut-on lire dans un communiqué.


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3 hours ago
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Donald Trump en campagne pour le Nobel de la paix
Le président des États-Unis Donald Trump lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche le 11 août dernier. « Je n'obtiendrai jamais le prix Nobel de la paix, peu importe ce que je fais », a écrit Donald Trump sur son réseau social en juin, après s'être félicité des accords de paix conclus pendant ses deux mandats. Ses partisans et ses alliés mènent une campagne pour promouvoir sa candidature. Un accord de cessez-le-feu en Ukraine cimenterait son aura de pacificateur aux yeux de sa base. « Je pense qu'il aimerait réellement obtenir un prix Nobel de la paix pour la fin du conflit en Ukraine », dit Sarah Ann Oates, professeure à l'Université du Maryland. Au détour d'une conversation sur les droits de douane, il y a quelques semaines, le président américain a questionné le ministre des Finances de la Norvège – où le prix est décerné – sur la distinction, a révélé un quotidien norvégien jeudi, à la veille du sommet attendu entre Trump et le président russe Vladimir Poutine. À différents moments au cours des dernières années, il a répété qu'il aurait déjà dû le recevoir. Candidature La date limite pour soumettre une candidature pour 2025 est dépassée depuis le 1er février. Parmi les 338 candidatures reçues, dont 94 organismes, le récipiendaire sera dévoilé en octobre, selon le site du Comité Nobel norvégien. Les simples citoyens ne peuvent proposer un candidat, mais des membres d'un gouvernement, de la Cour internationale de justice et des professeurs d'université de certaines disciplines, notamment, sont habilités à le faire. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé en juillet avoir proposé Trump pour cette reconnaissance mondiale. Tout comme le ministre cambodgien Hun Manet le 7 août, à la suite d'un cessez-le-feu avec la Thaïlande. Après leur passage à la Maison-Blanche pour sceller un accord de paix, les dirigeants de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie ont aussi signifié leur appui à sa candidature. « Il est plus que temps que le président Trump soit récompensé du prix Nobel de la paix », a dit sa porte-parole Karoline Leavitt. Un prix « fondamentalement politique » Ce battage sert deux buts, estime Ronald Krebs, professeur de sciences politiques à l'Université du Minnesota. D'abord, « flatter l'ego du narcissique en chef », dit-il, pour maintenir de bonnes relations avec le président. Mais aussi galvaniser les troupes contre ces élites bien-pensantes de gauche. Qui, selon toute vraisemblance, continueront de lui refuser cet honneur. « Le prix Nobel de la paix est fondamentalement politique, rappelle le professeur. Et comment pourrait-il ne pas l'être ? Toute sa vision est d'avancer une valeur universelle de la paix. » Le prix est décerné depuis 1901, conformément au testament du riche industriel suédois Alfred Nobel, pour récompenser la personne « qui aura fait le plus ou le meilleur travail pour la fraternité entre les nations, pour l'abolition ou la réduction des armées permanentes et pour la tenue et la promotion des congrès de la paix ». Depuis la seconde moitié du XXe siècle, le Comité Nobel norvégien, formé de cinq membres nommés par le Parlement norvégien, a élargi sa vision pour inclure non seulement des actions liées directement à l'apaisement des conflits, mais aussi à la défense des droits de la personne, de l'équité et de la démocratie. En incluant les récompenses pour des luttes politiques nationales – comme avec sa reconnaissance du travail de Martin Luther King, en 1964 –, le Comité s'est montré « expressément politique », s'attirant les critiques des camps opposés, note M. Krebs. Le Comité célèbre aussi parfois une vision davantage qu'un résultat, comme forme d'encouragement. En 1994, il a été accordé conjointement au Palestinien Yasser Arafat et aux Israéliens Shimon Perez et Yitzhak Rabin pour « leurs efforts pour créer la paix au Proche-Orient ». Le président américain Barack Obama a reçu le prix Nobel de la paix en 2009, moins d'un an après son arrivée à la Maison-Blanche – l'ex-secrétaire du Comité Gier Lundestad a par la suite admis que la récompense n'avait pas eu l'effet désiré. Le prix Nobel de la paix n'est pas révocable. Certains lauréats sont tombés dans la controverse après l'avoir reçu, comme la leader birmane Aung San Suu Kyi et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali. Gagnant-gagnant Même s'il facilitait des accords de paix entre la Russie et l'Ukraine, le bilan de Trump serait analysé au-delà des ententes signées. « Si le Comité le lui donnait, j'ai l'impression que ça dévaloriserait ce que représente le prix », dit Mme Oates, citant ses actions pour « miner la Constitution et détruire les droits des Américains ». Ses chances de l'emporter sont « quasiment inexistantes », insiste-t-elle. Une réalité que Trump et son équipe connaissent assurément, percevant le Comité comme le « cœur d'une tradition libérale idéaliste » qu'ils exècrent, souligne M. Krebs. « C'est une situation gagnant-gagnant pour lui, analyse-t-il. S'il le gagnait, il serait reconnu comme un pacificateur. S'il ne le gagne pas – ce qui est plus probable –, c'est parce qu'ils ont des valeurs contraires aux siennes, c'est essentiellement parce qu'ils sont trop 'wokes'. » Le processus de sélection est entouré de mystère. Le nom des candidats reste secret pendant 50 ans, à moins qu'une personne impliquée dans l'envoi d'un dossier ne l'annonce elle-même. Après la période de mise en candidature, les membres du Comité étudient les dossiers et sélectionnent autour de 20 à 30 dossiers à évaluer plus en profondeur, avant de voter, à majorité, pour le ou les lauréats. Le prix est remis le 10 décembre à Oslo. Avec Newsweek et Reuters


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3 hours ago
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Legault sent l'appui d'un caucus « prêt à se battre » avec lui
(Québec) Après les avoir écoutés pendant de longues heures jeudi, François Legault conclut que les membres de son caucus se rangent derrière lui pour regagner la confiance des électeurs et « réaligner » son gouvernement d'ici les élections de 2026. « Je me considère vraiment chanceux d'avoir une belle famille, une belle équipe de 86 députés dans toutes les régions du Québec qui m'ont donné toutes sortes d'idées. On s'est vraiment mis au travail et j'ai senti qu'ils sont prêts à se battre avec moi », a lancé avec enthousiasme le premier ministre, au sortir d'une réunion extraordinaire de son caucus qui aura duré toute la journée. L'exercice inhabituel survient à l'aube d'un remaniement ministériel et après une raclée spectaculaire dans Arthabaska. Mercredi, il a rencontré le Conseil des ministres pendant plus de cinq heures. François Legault a demandé à ses députés de lui donner l'heure juste pour apporter des « corrections » nécessaires dans l'espoir d'apaiser la grogne et la « frustration » envers son gouvernement. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE François Legault « Tout le monde est derrière le chef », a soutenu le député de Chauveau, Sylvain Lévesque, après cette rencontre au sommet. Les députés étaient d'ailleurs tout sourire à leur sortie. Certains avaient l'air soulagés. M. Legault a fait preuve « d'une grande ouverture » quant aux messages livrés par les députés, a relaté M. Lévesque. « On n'a pas la tête dans le sable. Et on est en train de regarder ce qu'on va faire » pour relancer le parti, a-t-il ajouté. « La CAQ est unie », a déclaré pour sa part la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy. « On est un caucus très nombreux et c'est très rare qu'il y a de la discorde […] et ça nous donne de la force pour la suite », a-t-elle assuré. Selon le député de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest, « il n'y a eu aucune discussion sur le sujet » du leadership de M. Legault. « Se retrouver en équipe et se dire les vraies affaires […] c'était extraordinaire et on sort gonflés à bloc », a-t-il affirmé. « Juste parfait », a résumé de son côté l'élue de Vimont, Valérie Schmaltz. « [On a] un premier ministre qu'on soutient vraiment. Rien de négatif à dire », a-t-elle insisté. Le député de Montmorency, Jean-François Simard, a même dit qu'il s'agit d'« un des meilleurs caucus » auquel il a assisté. « Ça fait longtemps qu'on aurait dû avoir un bon caucus comme ça », a souligné Kariane Bourassa de Charlevoix – Côte-de-Beaupré. Un « électrochoc » et des attentes Pour la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, la cuisante défaite dans Arthabaska a été un « bon électrochoc » pour les troupes caquistes. « Je pense que ça aide à réfléchir différemment, je suis très contente honnêtement. C'est très positif et je pense que ça nous donne toute l'énergie pour continuer de faire les choses différemment », a-t-elle relaté, expliquant qu'il y aura « une suite » à ce remue-méninges. Selon le ministre Jean-François Roberge, « on a eu un bon post mortem » et ce fut aussi l'occasion de « discuter des grandes politiques ». « On va vous dévoiler bientôt les résultats, mais il y a des dossiers majeurs qui sont importants qu'on va mettre de l'avant », a-t-il assuré. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, ARCHIVES LA PRESSE Jean-François Roberge En matinée, certains députés ont d'ailleurs souhaité que les échanges se traduisent par du changement. « C'est beau d'avoir une discussion, mais [il faut] un accomplissement de certains éléments par rapport à tout ça », a indiqué le député d'Abitibi-Est, Pierre Dufour. Celui qui a été ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs dans le premier mandat de la CAQ n'a pas caché que certains dossiers comme les tergiversations sur le troisième lien, l'accès aux services de santé en région et l'absence d'un ministre régional en Abitibi-Témiscamingue ont « fait mal politiquement » au cours des derniers mois. Il note aussi que la population réclame « des actions » sur le prix de l'essence. « Chez nous, il y a des critiques, il y a des déceptions », a reconnu le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel. « On en parle souvent : Northvolt, malgré la [filière] batterie chez nous. Mais on va corriger. » Mercredi, François Legault disait que des députés lui avaient déjà fait des propositions. Une vingtaine d'entre eux en ont préparé à l'occasion d'une rencontre au Lac-Delage fin juin, rencontre rapportée par Cogeco jeudi. C'était à l'initiative de Louis-Charles Thouin, député de Rousseau. Quelques élus comme Yves Montigny (René-Lévesque) et Geneviève Hébert (Saint-François) ont confirmé leur participation à cette rencontre à laquelle le premier ministre n'a pas été invité, mais dont il a été informé. Le temps presse pour opérer de grands changements alors qu'il reste au gouvernement Legault deux sessions parlementaires avant les élections générales de l'automne 2026. C'est sans compter que le conseil des ministres changera de visage, y compris dans les cabinets, avec le remaniement à venir d'ici le début du mois de septembre.