
Un accident d'autobus fait 37 morts
(Cotonou) Dix nouveaux corps ont été repêchés dans le fleuve Ouémé au Bénin, dans lequel un autobus est tombé dans la nuit de samedi à dimanche, portant le bilan à 37 morts, a affirmé mercredi le directeur de la protection civile.
Agence France-Presse
« Au premier jour, 27 corps ont été repêchés, et le deuxième jour, 10 corps, ce qui fait un total de 37 corps repêchés », a déclaré Abdel Aziz Bio Djibril, précisant que les recherches se poursuivent pour retrouver six personnes toujours portées disparues.
Neuf rescapés avaient été hospitalisés dimanche dans un état stable.
Dans la nuit de samedi à dimanche, le chauffeur de l'autobus exploité par la compagnie STM, importante société d'autocar en Afrique de l'Ouest, avait perdu le contrôle du véhicule qui avait plongé dans le fleuve Ouémé.
L'accident a eu lieu vers Savè (Centre), sur la route nationale inter-États n° 2 qui traverse tout le Bénin, de sa capitale économique Cotonou, au sud, à Malanville.
« Il y a beaucoup de Nigériens parmi les passagers, mais aussi des Béninois et probablement d'autres nationalités étrangères », a indiqué M. Bio Djibril.
L'autobus qui transportait 52 passagers au moment de l'accident était parti de Lomé, la capitale du Togo pour rallier Malanville, localité frontalière du Niger au nord du Bénin.
Le Niger maintient sa frontière fermée avec le Bénin depuis deux ans en raison d'un différend diplomatique.
Les passagers qui veulent rallier Niamey sont donc généralement obligés de descendre à Malanville pour passer clandestinement la frontière et continuer leur voyage.
Dimanche soir, le ministre de l'Intérieur béninois, Alassane Seïdou, avait affirmé que « tous les moyens » étaient déployés pour retrouver les disparus.
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an hour ago
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Quelque 25 disparus présumés morts après le naufrage d'un bateau
Des personnes voyagent en bateau alors que les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent après un accident de bateau, qui transportait plus de 50 passagers vers un marché fluvial de l'État de Sokoto, sur cette image distribuée le 17 août 2025. (Lagos) Il n'y a désormais plus « aucune chance de retrouver » en vie les quelque 25 personnes toujours portées disparues après le naufrage dimanche d'un bateau dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé mercredi un responsable de l'agence nationale des secours. Agence France-Presse Le bateau, qui transportait plus de 50 passagers vers un marché fluvial de l'État de Sokoto, a chaviré dimanche matin. Le jour même de l'accident « 25 personnes ont été secourues », a déclaré mercredi à la chaîne de télévision Channels TV Aliyu Kafindangi, responsable des opérations de l'Agence nationale des Situations d'urgence (NEMA) pour l'État de Sokoto, ajoutant que trois corps avaient été repêchés mardi. « Dans l'état actuel des choses, les opérations de recherche et de sauvetage ont cessé, car après 24 heures, il n'y a plus aucune chance de retrouver des survivants », a-t-il affirmé. Les accidents de bateau sont fréquents sur les voies navigables mal réglementées du Nigeria, en raison de la surcharge et du mauvais entretien des embarcations, notamment pendant la saison des pluies, lorsque rivières et lacs débordent. Au moins 16 agriculteurs avaient péri dans un accident similaire en août 2024 dans le même État de Sokoto, lorsqu'une pirogue en bois qui les transportait vers leurs rizières avait chaviré sur une rivière. Plus récemment, le 29 juillet dernier, six jeunes filles se sont noyées après que le bateau qui les ramenait chez elles après leur travail à la ferme a chaviré au milieu d'un cours d'eau de l'État de Jigwa (Nord-Ouest). Deux jours plus tôt, au moins 13 personnes avaient trouvé la mort dans un autre accident de bateau dans l'État du Niger, au centre du pays.


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6 hours ago
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L'accident a eu lieu vers Savè (Centre), sur la route nationale inter-États n° 2 qui traverse tout le Bénin, de sa capitale économique Cotonou, au sud, à Malanville. (Cotonou) Dix nouveaux corps ont été repêchés dans le fleuve Ouémé au Bénin, dans lequel un autobus est tombé dans la nuit de samedi à dimanche, portant le bilan à 37 morts, a affirmé mercredi le directeur de la protection civile. Agence France-Presse « Au premier jour, 27 corps ont été repêchés, et le deuxième jour, 10 corps, ce qui fait un total de 37 corps repêchés », a déclaré Abdel Aziz Bio Djibril, précisant que les recherches se poursuivent pour retrouver six personnes toujours portées disparues. Neuf rescapés avaient été hospitalisés dimanche dans un état stable. Dans la nuit de samedi à dimanche, le chauffeur de l'autobus exploité par la compagnie STM, importante société d'autocar en Afrique de l'Ouest, avait perdu le contrôle du véhicule qui avait plongé dans le fleuve Ouémé. L'accident a eu lieu vers Savè (Centre), sur la route nationale inter-États n° 2 qui traverse tout le Bénin, de sa capitale économique Cotonou, au sud, à Malanville. « Il y a beaucoup de Nigériens parmi les passagers, mais aussi des Béninois et probablement d'autres nationalités étrangères », a indiqué M. Bio Djibril. L'autobus qui transportait 52 passagers au moment de l'accident était parti de Lomé, la capitale du Togo pour rallier Malanville, localité frontalière du Niger au nord du Bénin. Le Niger maintient sa frontière fermée avec le Bénin depuis deux ans en raison d'un différend diplomatique. Les passagers qui veulent rallier Niamey sont donc généralement obligés de descendre à Malanville pour passer clandestinement la frontière et continuer leur voyage. Dimanche soir, le ministre de l'Intérieur béninois, Alassane Seïdou, avait affirmé que « tous les moyens » étaient déployés pour retrouver les disparus.


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6 hours ago
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Un homme patauge dans une rue inondée après de fortes pluies de mousson à Karachi, le 20 août 2025. (Karachi) Les pluies, coulées de boue et inondations ont de nouveau tué mercredi plus de 20 personnes au Pakistan, déjà endeuillé par une semaine de mousson estivale ayant fait plus de 400 morts et des dizaines de disparus. Asif HASSAN Agence France-Presse Jeudi dernier, le nord du pays avait été ravagé par des pluies torrentielles qui ont fait plus de 350 morts dans la seule province montagneuse du Khyber Pakhtunkhwa, frontalière de l'Afghanistan. Alors que les secours y sont toujours mobilisés pour extraire des dizaines de corps ensevelis sous la boue et les rochers qui ont dévalé des montagnes pour écraser les villages des vallées, la pluie a gagné le Sud. Dix personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi à Karachi, mégalopole de plus de 20 millions d'habitants. Mercredi, des habitants tentaient encore de vider à coup de seau l'eau entrée dans leurs maisons, alors qu'une bruine couvrait de nouveau la ville – perturbant grandement le réseau téléphonique et internet. PHOTO RIZWAN TABASSUM, AGENCE FRANCE-PRESSE Des passagers débarquent d'un véhicule immobilisé sur une route inondée après de fortes pluies de mousson à Karachi, le 20 août 2025. La moitié des victimes ont été frappées d'électrocution et la plupart des autres sont mortes écrasées sous les murs ou les toits de leur maison qui se sont affaissés sous le poids de l'eau qu'aucune gouttière n'évacuait. Car, quel que soit le niveau des précipitations – celles de mardi n'étaient pas exceptionnelles – la capitale économique se retrouve noyée sous les eaux. À la moindre pluie, les canalisations sont débordées par des torrents d'eau. Le centre météorologique pakistanais prévient déjà que les pluies vont durer dans le sud : il a placé en alerte toutes les équipes de secours concernées jusqu'à vendredi soir dans les provinces du Sindh, où se trouve Karachi, et au Baloutchistan voisin. « Enfants terrorisés » Dans le Nord, l'Autorité nationale de gestion des catastrophes estime que « l'épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu'à samedi ». « Et un autre est attendu à la fin du mois », ajoute-t-elle, dans un pays où les 255 millions d'habitants voient les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplier sous l'effet des changements climatiques. Depuis le début de la mousson fin juin, les autorités ont recensé près de 750 morts et un millier de blessés. Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur – typique de la mousson d'été – reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d'épidémies, alors que l'eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan. PHOTO RIZWAN TABASSUM, AGENCE FRANCE-PRESSE Des ouvriers travaillent sur un chantier inondé après de fortes pluies de mousson à Karachi, le 20 août 2025. C'est pour éviter ce scénario catastrophe que les secouristes, appuyés par l'armée, continuent de déblayer les décombres dans le district de Buner, le plus durement touché il y a près d'une semaine. De nouveau mercredi, 10 corps ont été retrouvés et identifiés au Khyber Pakhtunkhwa, selon les autorités. Le colonel Irfan Afridi, lui, s'active à aider les survivants. « Nous avons monté des camps de soutien » dans différents districts et « des unités mobiles » qui « apportent une aide médicale gratuite, des rations de nourriture et des tentes », affirme-t-il à l'AFP. L'une des soignants mobilisés, Anjoum Anwar, essaie surtout de rassurer des familles qui ont tout perdu en quelques minutes. « Les enfants sont terrorisés, ils disent que la peur les empêche de dormir la nuit et tout le monde est inquiet après ces pluies qui ont détruit notre région », assure-t-elle.