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Le fisc présente un nouveau volet d'un plan de réorganisation critiqué par les syndicats

Le fisc présente un nouveau volet d'un plan de réorganisation critiqué par les syndicats

Le Figaro09-07-2025
La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a présenté un nouveau volet d'un plan de réorganisation de ses services mercredi qui prévoit notamment l'ouverture de sept nouvelles plateformes de contact à distance en France. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a présenté cette nouvelle étape de la mise en œuvre du Nouveau Réseau de proximité (NRP), un plan critiqué de longue date par les organisations syndicales qui pointent du doigt ses conséquences sur l'emploi.
Au programme, l'ouverture de sept nouveaux sites à partir de 2026 qui n'accueilleront pas de public, mais seront chargés de la gestion des appels téléphoniques et des demandes des usagers sur la plateforme en ligne impots.gouv.fr, ainsi que de certaines démarches simples de gestion de dossiers. Au total, 330 emplois seront «redéployés» et répartis au sein de ces nouvelles structures, notamment à Parthenay (Deux-Sèvres), Toulon (Var) ou à La Réunion.
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Cette présentation intervient alors qu'une réunion est prévue mercredi après-midi à Bercy pour évoquer avec les organisations syndicales plusieurs pistes de mesures en réaction à des décès par suicide qui affectent l'administration fiscale. En six mois, 13 agents de la DGFiP se sont suicidés sur 95.000 agents au total: c'est autant que la moyenne française sur une année entière, qui s'établit à 13 suicides pour 100.000 habitants en 2021, selon des données de Santé publique France.
Des «efforts extrêmement importants»
Sur l'emploi à la DGFiP, Amélie de Montchalin a estimé que des «efforts extrêmement importants» avaient été faits dans cette administration qui a perdu 25% de ses effectifs depuis 15 ans, a souligné la ministre. Un «plan triennal» lancé en 2025 doit aboutir à supprimer 1.500 à 1.600 postes, a-t-elle rappelé, dont 550 emplois supprimés en 2025.
Au sujet des cas de suicides, elle a indiqué que des enquêtes étaient systématiquement ouvertes, y compris «quand il n'y a pas de lien apparent avec le travail» et peuvent impliquer les services de police, l'inspection du travail notamment. «À ce stade, aucun de ces suicides n'est directement lié spécifiquement à des enjeux liés aux conditions de travail ou à des événements sur le lieu de travail», a-t-elle ajouté. Le 3114, numéro national de prévention du suicide, est accessible 24h/24 et 7j/7.
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