Rencontre diplomatique à Paris sur la « désescalade » entre Israël et la Syrie
Parmi les autres sujets sur la table, on trouve la non-interférence dans les affaires syriennes, l'obtention d'un cessez-le-feu durable dans la région de Soueïda - la capitale de la minorité druze - et la réactivation de l'accord de 1974.
Ces discussions sont menées sous médiation américaine dans le cadre d'un effort diplomatique visant à assurer la sécurité et la stabilité de la Syrie, ainsi qu'à préserver son unité et son intégrité territoriale, relate la Sana.
Le 12 août, Assaad Al-Shibani a rencontré Thomas Barrack, l'émissaire américain en Syrie, aux côtés de son homologue jordanien, Ayman Safadi, à Amman. Un rendez-vous tripartite au cours duquel ont été discutées des méthodes de coordination et de collaboration. Ce rendez-vous a permis de mettre sur pied un groupe de travail trinational, qui aidera le gouvernement syrien à consolider le cessez-le-feu à Soueïda et à obtenir une sortie de crise.
Deux pays techniquement en état de guerre
La Syrie et Israël sont toujours techniquement en état de guerre, mais plusieurs autres rencontres diplomatiques ont déjà eu lieu en juillet en vue de la « désescalade ».
Les affrontements ont opposé des combattants de la minorité druze, qu'Israël affirme vouloir protéger, à des tribus sunnites. Israël a par exemple bombardé le palais présidentiel et le quartier général de l'armée syrienne à Damas pour forcer les troupes gouvernementales, qui s'étaient déployées à Soueïda, à s'en retirer.
Un cessez-le-feu a été proclamé par les autorités le 19 juillet, après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre Israël et la Syrie afin d'éviter une escalade. La trêve fragile tient depuis, mais la tension reste vive dans la province de Soueïda.
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