
« Une équipe qui vit bien » : les Bleues enfin en route pour le Mondial après une préparation constructive
C'est leur dernière étape de l'été, la plus importante. Quelque sept heures de vol et deux de décalage horaire vers l'Ouest attendent les Bleues qui décollent ce mardi de Busan, en Corée du Sud, pour Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande, en passant par Pékin. Même climat très chaud et humide, qui a provoqué quelques maux de gorge la semaine dernière par contraste avec la climatisation en intérieur, mais beaucoup plus de pression.
Car dans trois jours, après une première journée d'entraînement, mercredi, puis une séance pour se familiariser avec le terrain de l'International Exhibition and Convention Centre, jeudi matin, elles entameront le premier Championnat du monde de l'équipe de France féminine depuis 1974, face à Porto Rico (vendredi, 11h, en direct sur L'Équipe live).
Les Bleues sont prêtes après leur série de cinq matches amicaux
Après une Ligue des Nations terminée à la 9e place, avec cinq victoires en douze rencontres, puis deux semaines de préparation intensive à Bordeaux, le groupe de César Hernandez, réduit à quatorze joueuses pour le Mondial a eu droit à un dernier stage en Corée, émaillé de cinq matches amicaux, pour parfaire système de jeu et condition physique. Résultat : deux défaites, face au Japon (1-3) il y a une semaine, et à la Tchéquie (2-3) vendredi, et trois victoires, face au pays hôte mercredi dernier (3-2), à la Suède samedi (3-0), et l'Argentine dimanche (3-0).
« On finit en gagnant le dernier match du tournoi, c'est toujours une bonne chose pour la confiance », se réjouit le sélectionneur espagnol, qui a profité du séjour coréen pour faire tourner son effectif. « On a pu tester en match tout ce qu'on avait travaillé à Bordeaux à l'entraînement, tout en maintenant les joueuses en forme, poursuit Hernandez, qui opte encore pour l'anglais en interview, avant, promet-il, de répondre en français dès l'année prochaine. On a inclus des solutions à l'attaque, peaufiné la connexion avec la pipe, les ailes, le block... »
« Par moments, on joue vraiment un très bon volleyball, mais on a besoin de constance. On a travaillé là-dessus, et on a plus de stabilité, de confiance. »
César Hernandez, sélectionneur de l'équipe de France
Les Bleues ont également pris le temps d'étudier Porto Rico, leur premier adversaire au Championnat du monde (vendredi, 11h), avant d'affronter le Brésil (dimanche, 14 h 30) et la Grèce (mardi 26, 11h), dans l'espoir de se qualifier pour les huitièmes, voire d'atteindre les quarts de finale.
Un objectif raisonnable ? L'équipe de France a indéniablement progressé depuis son premier match de Ligue des Nations, sans ses joueuses majeures, le 4 juin à Pékin (défaite 3-1 face à la Turquie). « Par moments, on joue vraiment un très bon volleyball, mais on a besoin de constance, estime le sélectionneur. On a travaillé là-dessus, et on a plus de stabilité, de confiance. Les joueuses croient plus en elles. »
Marc Francastel, directeur de la performance à la Fédération française, a accompagné les Bleues en Chine, en juin, et a retrouvé, à Bordeaux puis en Corée, « une équipe qui vit bien ». Selon lui, « César a réussi à mettre l'accent sur le collectif, et à créer un groupe avec des joueuses qui prennent leurs responsabilités. Il insiste beaucoup sur le fait que chacune a un rôle dans l'équipe, et laisse la liberté de prendre des risques, notamment à l'attaque ».
S'il faudra encore du temps passé en commun pour se connaître, se comprendre et faire passer sa manière de travailler, Hernandez est satisfait de ces premiers mois à la tête de l'équipe de France, où il s'est attaché à constituer un groupe le plus homogène possible. « Je voulais arriver à ce point où il devient difficile de choisir les joueuses pour chaque match », se réjouit-il.
En progrès, mais encore loin des meilleures équipes mondiales, les Bleues, emmenées par la solide Héléna Cazaute, peuvent s'attendre à de nombreux obstacles. À commencer par la blessure de la réceptionneuse-attaquante Maéva Schalk, victime d'une entorse à la cheville droite à l'entraînement samedi et qui restera indisponible encore quelques jours.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
14 minutes ago
- Le Figaro
Mercato : La légende de l'Olympique de Marseille, Jean-Pierre Papin, rejoint RMC
Consultant pour TF1, Canal+, ou encore beIN Sports, l'ancien footballeur fera ses premiers pas au micro de RMC dès le 28 août prochain aux côtés de Jérôme Rothen et Carine Galli. Belle prise pour RMC ! Selon les informations du Parisien, Jean-Pierre Papin, joueur emblématique de l'Olympique de Marseille, Ballon d'or en 1991, vient resserrer les rangs de la station. Le vainqueur de la Ligue des champions en 1994 «fera ses premiers pas le jeudi 28 août». L'entraîneur de réserve de l'équipe de football marseillaise présentera le multiplex du dimanche après-midi de Ligue 1 chaque semaine aux côtés de Carine Galli, elle-même nouveau visage de la radio. Un rendez-vous hebdomadaire auquel s'ajouteront ses interventions régulières dans l'émission quotidienne «Rothen s'enflamme», présentée, comme son nom l'indique, par Jérôme Rothen, du lundi au vendredi de 18 à 20 heures. Le sportif de 61 ans ne devrait d'ailleurs pas être perdu puisqu'il retrouvera «d'anciennes connaissances», telles que son ancien camarade des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry, mais également Emmanuel Petit ou encore Éric Di Meco. Publicité Jean-Pierre Papin n'en est pas à sa première expérience en radio ou télévision. Après avoir pris sa retraite dans le football en 2008, il a fait plusieurs apparitions à la télévision et en radio en tant que consultant dans son sport de prédilection. D'abord pour TF1 puis sur France Télévisions. Il intervient régulièrement aux côtés de Christophe Pecaud sur RTL Foot également. En octobre 2008, il commente les matches de Coupe UEFA pour la chaîne Direct 8. Puis le sportif devient éditorialiste pour Canal + et BeIN Sports. À lire aussi Karine Ferri quitte TF1 et rejoint les chaînes RMC Les auditeurs de RMC auront le loisir de retrouver Jean-Pierre Papin dès ce dimanche à l'occasion de la deuxième journée du Championnat de France pour commenter en simultané Strasbourg-Nantes, Toulouse-Brest et Le Havre-Lens. Une arrivée qui fait du bien à la station qui perd cette saison deux visages emblématiques de «L'After foot», Thibaut Giangrande et Nicolas Vilas. Ce dernier, après 15 ans sur RMC, avait déclaré sur ses réseaux sociaux le 7 juin dernier : «Je voulais vous annoncer à tous que c'est ma dernière année chez RMC. Je ne vais pas continuer et je vais terminer mon aventure dans quelques jours. Je vais faire ma dernière émission d'ici peu». Thibaut Giangrande avait quant à lui publié sur son compte X quelques jours plus tôt « J'ai décidé de quitter début juillet RMC, où j'ai passé des années exceptionnelles ».


Le Parisien
14 minutes ago
- Le Parisien
« Elle ne boxe plus » : championne olympique à Paris malgré les polémiques, Imane Khelif s'éloigne de son sport
Le temps du sourire, médaille d'or olympique autour du cou, semble bien loin pour Imane Khelif. Depuis son sacre il y a un an à Paris, la boxeuse algérienne a disparu des rings. Elle avait pourtant quitté son club de Nice dans le but de signer un contrat professionnel. Mais « Imane n'a pas seulement quitté Nice, elle a quitté le monde de la boxe », a révélé mercredi son ancien manager, Nasser Yesfah, à Nice-Matin. Lors de l'olympiade parisienne, l'Algérienne s'était révélée en décrochant l'or dans la catégorie des moins de 66 kg. Mais Khelif avait subi une campagne de cyberharcèlement concernant son hyperandrogénie, c'est-à-dire la présence de caractéristiques génétiques masculines dans son corps. Ce qui constituait, selon ses détracteurs, un énorme avantage, voire une triche. Cette vague de haine n'avait pas empêché la boxeuse de 26 ans de continuer le fil de sa carrière en tentant le passage au statut professionnel. Mais pour cela, il fallait s'éloigner de Nice selon Nasser Yesfah. « Le Nice Azur Boxe ne pouvait pas proposer de contrat pro à Imane parce qu'il n'avait pas les moyens. Elle a fait un combat à Singapour, mais elle devait en faire cinq avant de signer pro, ce qui ne s'est pas fait à cause des polémiques. » « Après ce qu'il s'est passé aux JO… » La descente aux enfers a alors commencé pour Khelif. Pour son retour sur les rings, à Eindhoven aux Pays-Bas, elle devait passer des tests de genre. Mais avant même de savoir si l'Algérienne avait réellement été soumise à ces examens, elle était exclue du tournoi. En juin, un test chromosomique contesté par le Comité international olympique est diffusé. Effectué lors des Mondiaux 2023 en Inde, il affirme que la boxeuse possède des gamètes masculins. À voir aussi De quoi relancer la polémique autour de la championne olympique. Victime de la furie des réseaux sociaux, Khelif avait même porté plainte pour cyberharcèlement aggravé. Et cette situation a impacté sa carrière. « Actuellement, elle a tout arrêté. Elle n'a même pas repris, elle ne boxe plus. Après ce qu'il s'est passé aux JO… De toute façon, elle sera soumise au même type de test si elle devient professionnelle », confie Yesfah.


L'Équipe
14 minutes ago
- L'Équipe
Affaire Rabiot : Pablo Longoria évoque « un événement d'une violence extrême, quelque chose d'inouï »
Dans un entretien accordé à l'AFP ce mercredi, le président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria a justifié la mise à l'écart d'Adrien Rabiot par « un événement d'une gravité et d'une violence extrême » survenu après la défaite à Rennes vendredi (0-1). L'incident qui a opposé vendredi soir Adrien Rabiot à Jonathan Rowe et qui a poussé l'OM à placer les deux joueurs sur la liste des transferts après la défaite à Rennes est « un événement d'une gravité et d'une violence extrêmes, quelque chose d'inouï », a déclaré mercredi le président du club Pablo Longoria dans un entretien accordé à l'AFP. « On a dû prendre une décision après un événement qui a dépassé les limites acceptables dans un club de football, comme dans toute organisation », a expliqué Pablo Longoria, évoquant « une décision qui protège l'institution, qui protège la saison ». « Roberto De Zerbi entraîne depuis 13 ans, Medhi Benatia est dans le football de haut niveau depuis qu'il a 22 ans, moi j'ai commencé dans le football professionnel il y a 20 ans. Je crois qu'on a assez d'expérience tous les trois pour dire que jamais on n'avait vu une telle chose dans un vestiaire », a-t-il ajouté. Impliqués dans une bagarre samedi après la défaite contre le Stade Rennais (0-1), Rabiot et Rowe ont été privés d'entraînement lundi, avant que le club indique mardi dans un communiqué que les deux joueurs avaient été « placés sur la liste des transferts » en raison d'un « comportement inadmissible dans le vestiaire ». Du coup de foudre à la tempête, l'incroyable divorce entre Adrien Rabiot et l'OM