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Les Canadiens obtiennent leur revanche en conclusion des mondiaux

Les Canadiens obtiennent leur revanche en conclusion des mondiaux

La Presse20 hours ago
Les poloïstes canadiens ont terminé les Championnats du monde des sports aquatiques sur une bonne note, mardi, en l'emportant 16-11 contre leurs rivaux brésiliens, contre qui ils avaient perdu en tirs de barrage en ronde préliminaire.
Sportcom
Cette victoire, la deuxième du tournoi, permet au Canada de conclure au 11e rang.
Les Canadiens ont connu un lent début de match à Singapour, permettant à leurs adversaires de prendre les devants 3-1 au premier quart. Ils sont parvenus à s'ajuster par la suite afin de porter la marque à 10-6 en leur faveur, une avance que les joueurs de l'entraîneur-chef Pat Oaten ont su protéger au quatrième quart.
« Je suis très fier des gars. En fin de tournoi, ça peut aller des deux côtés. On aurait pu lancer la serviette et retourner à la maison, mais ce n'est pas ce qu'on a fait. On a été résilients et on a prouvé ce dont on était capables en se serrant les coudes », a lancé Reuel D'Souza, qui a été la bougie d'allumage de l'attaque canadienne mardi.
Ce dernier a mené la charge en inscrivant 7 des 16 buts de son équipe. Une performance qui lui a valu le titre de joueur par excellence de la rencontre. Bogdan Djerkovic, Roko Pozaric, Nikos Gerakoudis et Jason O'Donnell ont tous marqué deux buts chacun pour l'unifolié, alors qu'Ali Oussadou en a réussi un.
« On a mal commencé le match, mais on a graduellement repris le contrôle et géré jusqu'à la fin. Plusieurs gars ont élevé leur jeu d'un cran et ont joué leur meilleure rencontre du tournoi, a mentionné Leo Hachem. C'est une victoire importante, d'abord parce qu'on avait perdu contre eux plus tôt dans le tournoi, mais aussi parce qu'ils risquent d'être nos plus gros rivaux pour la qualification olympique des Jeux de Los Angeles (2028). »
Les États-Unis accueilleront le tournoi olympique et leur équipe aura droit à une qualification automatique, ce qui ouvre la porte à une deuxième formation des Amériques pour la place continentale.
Les Championnats du monde des sports aquatiques représentaient la première étape du cycle olympique, en vue d'une éventuelle qualification canadienne.
Rappelons qu'en 2024, l'équipe masculine avait été écartée du tournoi olympique parisien après s'être classée quatrième des Jeux panaméricains de Santiago, au Chili, quelques mois plus tôt.
La finale des mondiaux opposera l'Espagne à la Hongrie, jeudi, tandis que la Grèce et la Serbie s'affronteront pour la médaille de bronze.
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Les Yankees freinent la série de victoires à domicile des Blue Jays
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timean hour ago

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Les Yankees freinent la série de victoires à domicile des Blue Jays

Les Yankees freinent la série de victoires à domicile des Blue Jays (Toronto) Ben Rice a brisé l'égalité de 4-4 avec un circuit en neuvième, mardi, guidant les Yankees de New York vers un gain de 5-4 devant les Blue Jays de Toronto. La Presse Canadienne Rice frappait son 15e circuit de la saison. Jazz Chisholm a cogné une longue balle de trois points en première, quatre manches avant un circuit de Cody Bellinger. Ian Hamilton (2-1) a obtenu le dernier retrait en huitième, puis Devin Williams a récolté un 15e sauvetage. Vladimir Guerrero Jr. a entamé la fin de la neuvième avec son troisième simple du match, mais Williams a réglé le cas des trois frappeurs suivants. PHOTO JON BLACKER, LA PRESSE CANADIENNE Vladimir Guerrero Jr. Toronto avait créé l'impasse 4-4 en sixième, où Davis Schneider et George Springer ont claqué des doubles d'un point. Addison Barger avait fourni deux simples d'un point. Max Scherzer a quitté après cinq manches et 90 tirs, ayant permis quatre points, cinq coups sûrs et un but sur balles. « Je dois juste mieux localiser la balle, a t-il dit. Je ne crois pas qu'il faut tout changer. Je sais que je peux mieux lancer et je vais donner un meilleur rendement. » Jeff Hoffman (6-3) a été victime du circuit de Rice. « Nous avons eu nos chances, sans vraiment en profiter, a résumé le gérant des Jays, John Schneider. J'ai aimé notre côté combatif, par contre. » Les Blue Jays avaient gagné 11 matchs de suite à la maison, un record d'équipe. Ils sont en tête dans leur section, trois matchs devant les Yankees. Mercredi soir, les lanceurs partants seront Max Fried (11-3) et Chris Bassitt (10-4). Bassitt a un dossier de 3-0 et une MPM de 1,89 en juillet, en quatre sorties.

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McLeod Bethel-Thompson veut limiter son nombre d'erreurs

Chaque fois que McLeod Bethel-Thompson a obtenu le départ derrière le centre cette saison, les Alouettes de Montréal ont perdu. Aucun joueur ne se retrouvera donc autant sous les projecteurs que Bethel-Thompson, jeudi, quand les Alouettes (4-2) rendront visite aux Stampeders de Calgary (5-1). Alexis Bélanger-Champagne La Presse Canadienne Bethel-Thompson remplacera Davis Alexander pour une troisième fois cette saison. Alexander s'est de nouveau blessé aux muscles ischiojambiers jeudi dernier, tard dans une victoire de 26-25 face aux Argonauts de Toronto. Plus tôt cette saison, Bethel-Thompson avait pris la relève d'Alexander lors des duels contre les Tiger-Cats de Hamilton et les Lions de la Colombie-Britannique. Les Alouettes ont alors encaissé leurs deux seules défaites jusqu'ici en 2025. « Il n'y a probablement personne dans cette équipe qui veut autant gagner que moi, a reconnu Bethel-Thompson après un entraînement des Alouettes plus tôt cette semaine. Je n'ai toujours pas aidé cette équipe à gagner en tant que quart partant. « Si vous regardez mes deux départs précédents, je crois que ce sont quatre ou cinq jeux qui m'ont fait mal, a-t-il ajouté. Pour un quart, ce sont des jeux critiques. Si ce nombre d'erreurs peut passer à deux ou trois, ou encore mieux, à zéro, alors je crois que ça transformera ces performances en victoires. » gé de 37 ans et disputant une septième saison dans la LCF, Bethel-Thompson a beaucoup d'expérience dans le monde du football. Sans entrer dans les détails, il a admis que le système offensif de l'entraîneur-chef Jason Maas nécessitait du temps à apprivoiser. « C'est une attaque très dynamique qui cherche à exploiter les motions, les formations, les lectures et qui va couvrir tout l'espace sur le terrain, a-t-il noté. Chaque semaine est un nouveau défi et demande une certaine gymnastique mentale, mais c'est amusant. » Maas a reconnu qu'il s'attendait à une meilleure performance de Bethel-Thompson que lors de ses deux départs précédents. Face aux Tiger-Cats et aux Lions, il a complété 39 de ses 64 passes tentées pour 395 verges de gains et trois passes de touché, contre deux interceptions. « Plus il obtient de répétitions avec cette attaque, meilleur il est. Mais pour un quart, tout revient à la prise de décision, a mentionné Maas. Peu importe le nombre de répétitions qu'il a obtenues, vous devez prendre la bonne décision sur chaque jeu en fonction des lectures et mener l'attaque. C'est tout ce que nous lui demandons. Il n'a pas à faire quoi que ce soit de très spécial. » Les autres membres de l'attaque ont également l'intention d'aider du mieux possible Bethel-Thompson. Le jeu au sol a été moins utilisé la semaine dernière face aux Argonauts. Le porteur de ballon Sean Thomas-Erlington a affirmé qu'il espérait cette fois-ci courir avec le ballon dès le premier quart. « Ce n'est pas que nous n'avons pas appelé de jeu de course, mais les lectures faisaient que les jeux de course se transformaient en jeux de passe. C'est comme ça », a noté le Montréalais. Maas a également insisté sur le fait que tous les joueurs des Alouettes devaient continuer leur progression de semaine en semaine, et pas seulement Bethel-Thompson. « Nous voulons être la meilleure version de nous-mêmes cette semaine », a-t-il résumé. Les Stampeders partagent le premier rang de la section Ouest avec les Roughriders de la Saskatchewan. Le club albertain a été particulièrement avare en défense, allouant seulement 111 points en six parties, pour une moyenne de 18,5 par rencontre. Les Alouettes viennent au deuxième rang avec 137 points alloués et une moyenne de 22,8 par match. Par ailleurs, l'attaque des Stampeders est menée par l'ancien quart des Alouettes Vernon Adams fils et le porteur de ballon Dedrick Mills. « C'est une équipe qui brille dans les trois phases du jeu, a souligné Maas. C'est un groupe discipliné et qui prend soin du ballon. Si vous regardez les statistiques offensives, défensives et sur les unités spéciales, ils sont près du sommet de la ligue dans presque toutes les catégories. « C'est un club de football complet, avec de bons fabricants de jeu à chaque position. C'est une équipe qui a du succès cette saison et elle représente un beau défi pour nous », a souligné Maas. Et ce défi sera plus facile à relever si Bethel-Thompson limite les erreurs.

Celle qui veut que l'on retienne son prénom
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time4 hours ago

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Celle qui veut que l'on retienne son prénom

À 18 ans, la Canadienne Victoria Mboko s'est déjà fait un nom sur le circuit de la WTA. Lorsqu'on évoque le talent et le potentiel féminin du tennis canadien, on pense à des joueuses que l'on reconnaît à la simple évocation de leur prénom. Il y a eu Aleksandra et Eugenie. Il y a Leylah et Bianca. Et depuis peu, il y a Victoria. Sur le compte Instagram de Victoria Mboko, on peut lire une seule chose : « joueuse de tennis ». C'est ce qu'elle est et c'est ainsi qu'elle se définit. À 18 ans, la Canadienne née aux États-Unis de parents congolais s'est déjà fait un nom sur le circuit de la WTA. Un début de saison éclair et un service du tonnerre l'ont propulsée rapidement dans le top 100 mondial. Elle a commencé l'année au 333e rang du classement, et à quelques jours de l'Omnium Banque Nationale, elle se retrouve en 88e place grâce à une fiche de 45 victoires et 8 défaites en 2025. « J'ai obtenu des résultats inespérés et inattendus. Je n'aurais jamais pensé pouvoir accomplir tout ça cette année », raconte Victoria Mboko au téléphone, en entrevue avec La Presse à partir d'un café au centre-ville de Londres. Lorsqu'elle parle de ses exploits, elle baisse la voix un tantinet, comme si elle était gênée que les autres clients du commerce soient mis au courant de ses faits d'armes. Elle a entamé la saison sur les chapeaux de roues. À sa première participation à un tournoi WTA 1000, à Miami, elle a atteint le deuxième tour, où elle s'est inclinée au bris d'égalité de la troisième manche devant la 10e tête de série Paula Badosa. À Parme, un tournoi de catégorie 125, elle s'est rendue en finale. À Rome, elle a aussi survécu jusqu'au deuxième tour, avant de perdre en trois manches contre Coco Gauff, quatrième joueuse au monde. Elle s'est ensuite qualifiée pour les tournois de Roland-Garros et de Wimbledon, où elle a affiché un cumulatif de trois victoires et deux défaites. Même si Mboko évolue sur le circuit depuis peu, elle a déjà joué et bien paru contre certaines des meilleures joueuses au monde dans les tournois les plus prestigieux de la planète. « Je suis très à l'aise sur le terrain. Je m'entraîne souvent et je suis entourée de gens que je connais depuis longtemps. Ça a tout à voir avec les personnes qui me côtoient chaque jour. Je sens que je suis très à l'aise dans mon environnement. Quand je suis heureuse, j'ai tendance à mieux jouer », affirme-t-elle. Apprendre des meilleures Comme si elle arrivait dans une nouvelle demeure, Mboko doit se familiariser avec son nouvel espace. « Tout est relativement nouveau pour moi. J'évolue dans un environnement auquel je ne suis pas encore tout à fait habituée. » L'Ontarienne n'a pas encore tout à fait trouvé ses repères. Même si toute sa vie, elle a été obligée de s'adapter, la voilà enfin prête à s'installer pour de bon, dans la cour des grands. Cependant, les défis restent nombreux. « Le plus gros ajustement est de jouer contre des joueuses qui sont top 10 ou top 20. Même les 100 meilleures au monde ont un style de jeu complètement différent. » PHOTO ALFREDO FALCONE, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Victoria Mboko Mboko a affronté trois fois des joueuses faisant partie du groupe des 10. Badosa et Gauff, comme on l'a mentionné précédemment, puis Qinwen Zheng à Roland-Garros, contre qui elle a perdu en deux manches. Trois défaites en autant de matchs, certes, mais énormément de leçons apprises, jure la Canadienne. « J'essaie de ne pas trop penser au classement ou même au passé de la joueuse que j'affronte. Je me concentre sur moi, sur mon match, ce que je dois faire et ce que je fais de bien. » Jouer contre des joueuses du top 10 est un bon moyen pour moi de voir où j'en suis rendue dans ma progression et ce que je dois faire pour m'améliorer. Victoria Mboko Néanmoins, contre des joueuses du top 50, en excluant Badosa, Gauff et Zheng, Mboko a été parfaite. Quatre victoires en quatre sorties. « Je sais que tout le monde est bon, alors je dois élever mon jeu chaque fois. Je ne dois montrer aucune faiblesse et toujours être au sommet de ma forme. J'essaie de m'adapter rapidement, mais je pense que je le fais quand même bien jusqu'à maintenant. » L'identité À ce stade-ci de la saison, l'an passé, Mboko traînait son baluchon entre les tournois du circuit de la Fédération internationale de tennis (ITF). Le 15 juillet 2024, elle a remporté le tournoi de Darmstadt, une ville d'environ 200 000 âmes située à six heures de voiture au sud-ouest de Berlin. C'est pourquoi lorsqu'elle participe à des tournois majeurs, elle se pince un peu chaque fois. Pas parce qu'elle refusait de croire que ça allait arriver un jour, mais parce qu'elle ne se doutait pas que ça allait se produire aussi rapidement dans son cheminement. Victoria Mboko a gagné huit titres sur le circuit ITF entre 2022 et 2025. Elle a bien fait chez les juniors. Plusieurs responsables chez Tennis Canada la perçoivent comme la digne héritière de Leylah Annie Fernandez et de Bianca Andreescu, a appris La Presse. Il y a 12 mois, cependant, à peu près personne n'aurait pu envisager une progression aussi fulgurante, avoue la joueuse avec un peu de recul. L'été dernier, elle participait à des tournois où les quelques spectateurs devaient s'asseoir sur des chaises pliantes. Dorénavant, elle joue contre des joueuses du top 10 dans les tournois du Grand Chelem. « À l'intérieur, honnêtement, je ne suis pas aussi sûre de moi que j'en ai l'air. Je veux paraître confiante, mais jamais je ne veux dévoiler mes peurs ou mes insécurités. Je ne veux pas que les gens voient ce qu'il se passe dans ma tête. » J'aime arriver avec calme, prendre mon temps dans le match, entre les points. Et ça m'aide. Ça enlève du stress. Victoria Mboko Victoria Mboko a gravi les échelons grâce à sa puissance au service et au revers. Ce n'est pas un hasard si tant de matchs importants ont nécessité trois manches cette saison. « Je pense que j'ai toujours été comme ça. Je n'ai jamais accepté la défaite. Dans un match, on ne sait jamais ce qui peut arriver. J'ai toujours eu cette manière de penser. Je me bats pour chaque point. Ça peut changer tellement rapidement », explique-t-elle. La grande droitière – 1,78 m de force, d'autorité et de détermination – a obtenu un laissez-passer pour le tableau principal de l'Omnium Banque Nationale. « Ce serait chouette de gagner le tournoi », suggère-t-elle en riant. Une telle conclusion aurait assurément de quoi surprendre et marquer les esprits. Finale ou non, toutefois, elle veut en faire suffisamment pour qu'on se rappelle son prénom.

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