
La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur
(Ottawa) La Banque du Canada s'apprête à dévoiler sa décision sur les taux d'intérêt mercredi matin.
La Presse Canadienne
Les économistes et les marchés financiers s'attendent largement à ce que la banque centrale maintienne son taux directeur à 2,75 %.
Un rapport sur l'emploi étonnamment solide pour le mois de juin et des signes de persistance de l'inflation sous-jacente ont convaincu de nombreux économistes que la banque maintiendrait son taux directeur.
La Banque du Canada a laissé son taux inchangé lors de ses deux dernières décisions, en attendant de plus amples précisions sur l'impact du différend tarifaire entre le Canada et les États-Unis sur l'inflation et l'économie.
La décision sur les taux sera accompagnée d'un nouveau rapport sur la politique monétaire, dans lequel la banque centrale devrait présenter ses perspectives économiques, face à l'incertitude commerciale persistante.
Lors de sa décision d'avril, la Banque du Canada n'a pas publié de prévisions traditionnelles, mais plutôt deux scénarios illustrant la réaction de l'économie à divers niveaux de droits de douane.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
8 hours ago
- La Presse
Une vedette de la finance poursuit son ancienne firme
Fabien Major, vedette québécoise de la finance, a déposé une poursuite de 1,6 million contre son ancienne firme Assante Capital Management, qui l'a congédié en 2024. Le planificateur financier et auteur, qui intervient régulièrement dans divers médias du Québec, réclame à la firme Assante Capital Management un dédommagement pour sa conduite « abusive et préjudiciable » à la suite de la résiliation de leur entente professionnelle, indique la requête judiciaire. Fabien Major souhaite obtenir 1 427 807,33 $ pour des dommages pécuniaires, 170 000 $ pour des dommages moraux et 50 000 $ en dommages punitifs. Le conseiller vedette allègue qu'Assante Capital Management a fait une « attaque calculée » contre son « intégrité » et sa « réputation en vue de s'emparer de sa clientèle ». Les allégations n'ont pas été prouvées devant le tribunal et Assante a souhaité commenter la poursuite. « Assante Capital Management est au courant de la réclamation de Fabien Major. Cette réclamation déforme les faits et nous pouvons affirmer avec certitude qu'elle est dénuée de fondement. L'affaire étant maintenant devant les tribunaux, nous ne ferons pas d'autres commentaires pour le moment », a écrit par courriel à La Presse Murray Oxby, vice-président, communications d'entreprise. Une relation d'affaires qui s'est mal terminée Fabien Major avait un revenu annuel d'environ 2 millions, indique le document judiciaire, qui précise que grâce à des décennies de travail, il s'est bâti une réputation solide et respectée. À partir d'octobre 2019, Fabien Major était le propriétaire de l'ancienne succursale Équipe Major Gestion de capital Assante, à Outremont. En juillet 2022, il a recruté au sein de son équipe deux jeunes planificateurs financiers, Antoine Chaume et Geneviève Lavigueur, dans le but de les former et de leur vendre un jour son entreprise. Or, en juillet 2024, un litige est survenu entre les deux parties. Fabien Major « a reçu une proposition des conseillers Antoine Chaume et Geneviève Lavigueur pour acquérir sa clientèle pour 11 280 000 $ », indique la requête. Fabien Major l'a refusée. M. Chaume et Mme Lavigueur ont décidé de quitter l'Équipe Major pour se joindre à la succursale Assante de Brossard. Quelques jours plus tard, le 5 août 2024, Fabien Major a publié un communiqué dans lequel il laissait entendre que les anciens membres de son équipe ne respectaient pas les pratiques professionnelles et les normes éthiques attendues. Un communiqué qu'il a dû rapidement retirer de l'espace public à la demande d'Assante Capital Management. À la mi-août, Fabien Major apprend dans une chaîne de courriels échangés entre des membres de la haute direction à laquelle il avait été ajouté en copie conforme invisible par une personne inconnue que la direction d'Assante est en train de délibérer sur la résiliation de sa relation d'affaires avec lui et la révocation de son accès au système. Finalement, il décide de prendre les devants et demande lui-même la résiliation de la relation d'affaires. Selon le résumé fourni dans le document judiciaire, Éric Lauzon, vice-président au développement des affaires chez Assante, a proposé de ne pas signaler sa prétendue « inconduite » dans le dossier à la condition qu'il accepte de lui vendre sa clientèle. M. Lauzon a proposé un montant égal à quatre fois son revenu annuel, soit 8 millions de dollars, « ce qui était entièrement inapproprié en tant que tentative de contraindre le demandeur à vendre sa clientèle pour moins que sa valeur », est-il écrit dans la poursuite de M. Major. Pertes financières importantes Le demandeur évalue que ce montant était « nettement inférieur à la valeur réelle de sa clientèle », puisque Antoine Chaume et Geneviève Lavigueur lui avaient offert 11 280 000 $ quelques semaines auparavant. Les actifs sous gestion de l'Équipe Major totalisaient 742 millions, indique le document. La succursale générait plus de 4 millions de revenus annuels, dont la moitié provenait directement de la clientèle de Fabien Major. Le 27 août 2024, la licence de Fabien Major a été transférée à sa nouvelle firme, iA Gestion de patrimoine. Selon la poursuite, Assante Capital Management a entravé le transfert de ses clients vers sa nouvelle firme de gestion en plus de propager des déclarations fausses et diffamatoires à son sujet. « En tant que professionnel financier rémunéré exclusivement par des commissions, le demandeur a subi une perte de revenus due à une perte significative de la clientèle générée par son portefeuille due à la faute [d'Assante] ». Ses pertes financières de commissions et de profits sont ainsi estimées à 1 400 000 $. Joint au téléphone par La Presse, Fabien Major a indiqué qu'il devait suivre la recommandation de son avocat de ne pas commenter la poursuite qui sera débattue devant les tribunaux. Avec la collaboration de Louis-Samuel Perron, La Presse


La Presse
9 hours ago
- La Presse
Une autre manche perdue pour trois joueurs contre le fisc
Trois joueurs de poker en ligne souhaitaient échapper à des avis de cotisation du fisc canadien pour des gains réalisés grâce au poker en ligne, la Cour d'appel fédérale a tranché en leur défaveur. Les jeux sont faits pour trois joueurs de poker qui se sont enrichis grâce au jeu en ligne. Après une partie qui s'est échelonnée sur une décennie, ils devront se coucher devant le fisc canadien et lui verser plusieurs millions de dollars en cotisations impayées. Martin Fournier-Giguère, Philippe D'Auteuil et Antoine Bérubé ont récemment été déboutés sur toute la ligne par la Cour d'appel fédérale, qui estime que le tribunal de première instance, la Cour canadienne de l'impôt (CCI), n'avait pas erré en donnant gain de cause à l'Agence du revenu du Canada (ARC). Pour mieux comprendre l'affaire, voici la question au cœur de cet affrontement : l'argent gagné au poker en ligne était-il le fruit d'un jeu de hasard ou de revenus d'entreprise ? Lorsque l'on met en place des mécanismes aussi sophistiqués que les trois joueurs en cause dans ce litige fiscal, il s'agit de revenus sur lesquels on doit payer des impôts, tranche le tribunal. « Évidemment, personne ne conteste que le hasard joue un rôle dans le résultat des parties de poker, mais personne ne conteste non plus le rôle qu'y jouent les habiletés du joueur », conclut la décision du juge René LeBlanc. Au Canada, les gains sur les jeux de hasard ne sont pas imposables, essentiellement parce que l'offre est administrée par l'État – Loto-Québec, par exemple. Mais si un contribuable joue au poker de façon si sérieuse qu'il exploite une entreprise, il doit payer des impôts sur les revenus qu'elle génère. Le juge LeBlanc tranche en ce sens. Récolte millionnaire C'est entre 2008 et 2012 que MM. Fournier-Giguère, D'Auteuil et Bérubé s'enrichissent en ligne. Au bas mot, ensemble, ils ont récolté 9,9 millions, d'après les estimations de la Cour d'appel fédérale. Oui, leur mode de vie est « hors norme » à l'époque, mais le tribunal estime que les trois hommes affichent des comportements « d'hommes d'affaires sérieux ». Quelques exemples : ils adaptent leurs stratégies selon les niveaux de table de jeu et la force de leurs adversaires, utilisent des stratégies de gestion du risque en plus de faire appel à des outils informatiques leur permettant de compiler des statistiques sur leurs adversaires. « Cela démontre la capacité des appelants à réaliser des profits sur une base constante, et ce, malgré qu'il soit impossible de contrôler de façon prévisible l'issue d'une partie de poker », souligne le magistrat. Dit autrement, on est loin de joueurs du dimanche. À l'instar de la CCI, la Cour d'appel fédérale rejette les arguments des plaignants. Par exemple, ceux-ci faisaient valoir qu'on ne pouvait les considérer comme des hommes d'affaires « sérieux », étant donné qu'ils jouent « régulièrement sous l'influence de l'alcool et de drogues ». Dans l'ensemble, les gains en litige totalisent 6,7 millions, d'après les montants mis à jour dans la décision de la Cour. Les trois hommes pourraient jouer leurs dernières cartes en demandant à la Cour suprême du Canada de se pencher sur leur dossier. Rien ne garantit toutefois que le plus haut tribunal du pays acceptera de le faire. La décision de la Cour d'appel fédérale est toujours analysée, selon les représentants des plaignants. Invitée à commenter la tournure des évènements, l'ARC a répondu, par courriel, qu'elle ne « fait pas de commentaires sur les détails précis des affaires judiciaires ». Au cas par cas Les cas de MM. Fournier-Giguère, D'Auteuil et Bérubé démontrent que les tribunaux peuvent avoir des interprétations différentes à l'endroit des jeux de hasard lorsqu'il s'agit de fiscalité. Dans un autre dossier médiatisé au début de la décennie, l'ARC avait réclamé, sans succès, 1,2 million au champion de poker québécois Jonathan Duhamel, devenu une vedette mondiale en remportant le tournoi principal des Séries mondiales de poker en 2010. PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Jonathan Duhamel en 2010, dans une rencontre de presse, après sa victoire au tournoi principal des Séries mondiales de poker Il avait alors empoché 8,9 millions US, soit environ 11,5 millions CAN. En 2022, la CCI avait donné raison à M. Duhamel. La différence entre le champion québécois et les trois autres joueurs ? Le créneau de M. Duhamel était bien différent, où le « hasard » était un « élément très important » dans les résultats. De plus, la probabilité de ruine était « bien supérieure » à 50 % du côté des activités de M. Duhamel, observait la CCI. Le fisc canadien avait décidé de ne pas interjeter appel de la décision.


La Presse
a day ago
- La Presse
Comment utiliser l'IA dans la gestion de vos finances
À l'ère de l'investissement autonome et des robots-conseillers, les dialogueurs IA sont devenus un outil incontournable pour de nombreux jeunes Canadiens afin d'établir des budgets et de définir des objectifs financiers. Comment utiliser l'IA dans la gestion de vos finances Alors que les Canadiens et les Québécois se tournent de plus en plus vers les agents conversationnels d'intelligence artificielle (IA) pour les aider dans leurs tâches quotidiennes comme la planification des repas, les programmes d'entraînement et même l'élaboration d'itinéraires de voyage, certains les utilisent également pour gérer leur argent. Ritika Dubey La Presse Canadienne « C'est un véritable assistant financier personnel », explique Martin Dasko, créateur de contenu spécialisé dans les finances personnelles. M. Dasko utilise notamment l'IA pour établir des plans d'épargne pour les vacances à venir en indiquant à ChatGPT son objectif d'épargne et en lui demandant un plan pour atteindre ce montant dans un délai précis. « Il vous fournira un plan mensuel à suivre, explique-t-il. Tout est centralisé. […] Vous pouvez obtenir un tableau, un graphique, et c'est plus facile que jamais. » À l'ère de l'investissement autonome et des robots-conseillers, les dialogueurs IA sont devenus un outil incontournable pour de nombreux jeunes afin d'établir des budgets et de définir des objectifs financiers. Mais les experts affirment qu'il est essentiel d'avoir une bonne connaissance de ses finances pour obtenir des réponses pertinentes. « Il faut un peu de travail pour être sûr des chiffres obtenus [et s'assurer qu'ils sont précis] », explique Katelyn Aitcheson, planificatrice financière chez Sun Life, à propos des agents de dialogue IA. Cela implique de connaître les bases, comme la différence entre dépenses fixes et dépenses variables, dépenses récurrentes et dépenses ponctuelles, et même votre patrimoine net. Réponses générales Mme Aitcheson se souvient d'une cliente qui avait récemment acheté une nouvelle maison et qui s'était tournée vers un dialogueur IA génératif pour l'aider à choisir entre une assurance vie ou une assurance hypothécaire. « Cela lui a donné un aperçu général des différences entre une assurance vie personnelle et une assurance hypothécaire », explique Mme Aitcheson. Cependant, la réponse de l'IA manquait de nuances. Le dialogueur n'a pas indiqué à la cliente qu'elle pouvait souscrire une assurance complémentaire pour couvrir le remplacement du revenu ni qu'elle pouvait potentiellement réduire sa couverture d'assurance vie personnelle au fil du temps, précise Mme Aitcheson. Pourtant, les dialogueurs IA trouvent leur place dans la gestion financière au quotidien. « Pour beaucoup de gens, pouvoir accéder rapidement et facilement à des informations de base et se démarquer du reste est, je pense, très puissant », convient Mme Aitcheson. Elle ajoute que la technologie permettait d'obtenir une répartition assez précise de l'argent alloué à des objectifs financiers, comme l'épargne-retraite ou le remboursement d'un prêt étudiant, ou du moins de mettre l'utilisateur sur la bonne voie. M. Dasko explique que la commande la plus courante est : « Aide-moi à créer un budget mensuel avec revenus et dépenses. » « L'IA proposerait alors un style de budget dans le cadre duquel chacun pourrait choisir [les options qui l'intéressent] », témoigne-t-il. M. Dasko suggère de personnaliser ensuite le plan avec des commandes telles que : « Où puis-je économiser 100 $ pour commencer à économiser davantage ? » ou « Aide-moi à économiser 10 000 $ l'année prochaine », et « Quel est un plan mensuel, hebdomadaire ou trimestriel réaliste ? ». Des informations sensibles Mais il n'est pas toujours prudent de poser à l'IA des questions susceptibles de contenir des informations sensibles, avertit Jane Arnett, spécialiste de la cybersécurité chez Check Point. Le Canada ne dispose pas encore d'une législation protégeant les utilisateurs d'IA, et il est difficile de savoir comment les données sont stockées ou utilisées. « Prenez un moment pour réfléchir : avec ce que je mets ici, que se passerait-il si je le transmettais à quelqu'un qui essaie de me voler en ce moment ? », explique Mme Arnett. « En gros, partez du principe que tout ce que vous entrez dans ces systèmes est une information publique », ajoute-t-elle. Elle prévient également que les utilisateurs pourraient recevoir des informations erronées ou incomplètes si les instructions manquent de précision. « Vous pourriez vous retrouver avec des conseils erronés qui s'appliquent peut-être aux Américains, mais pas aux Canadiens, ou qui sont peut-être même obsolètes », précise-t-elle. Mme Arnett suggère de vérifier les informations ou le plan financier fournis par le dialogueur d'IA auprès d'un conseiller financier. « Vous en saurez plus et aurez une conversation plus approfondie avec votre planificateur financier », conclut-elle.