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Météo : une hausse des températures attendue la semaine prochaine en France

Météo : une hausse des températures attendue la semaine prochaine en France

Le Figaro31-07-2025
La canicule qui touchera l'Espagne dès dimanche 3 août pourrait atteindre la France en milieu de semaine prochaine, avec un pic de chaleur samedi 9 août.
Après quelques semaines d'instabilité, le soleil s'apprêterait-il à reprendre ses droits sur l'hexagone ? Selon les informations de La chaîne météo*, une «masse d'air chaud, portée par une dorsale anticyclonique remontant du sud-ouest de l'Europe, pourrait concerner une large moitié sud du pays à partir du lundi 5 ou mardi 6 août, avec des températures à nouveau supérieures aux normales».
Actuellement, cette masse d'air chaud se dirige vers l'Espagne, où les températures dépasseront les 40°C ce dimanche 3 août, et pourraient atteindre les 45°C, d'après les informations du météorologue Guillaume Séchet. Mais elle remontera progressivement vers la France, où les températures gagneront «entre 5 et 8°C en moyenne par rapport à la semaine précédente» au cours de la première semaine du mois d'août, selon La Chaîne météo.
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«Des pointes à 36 ou 37 °C sont envisageables dans le Sud-Ouest (vallée de la Garonne, piémont pyrénéen), tandis que le seuil des 30 °C sera généralisé au sud de la Loire. Même dans le centre et l'Auvergne, les 32 à 34 °C pourraient être atteints», explique La Chaîne météo. Jeudi 7 août, il fera 35°C à Bordeaux, 33°C à Limoges, 32°C à Aurillac et 37°C à Toulouse. À Orléans, à Bourges et à Troyes, les températures avoisineront les 32°C, 34°C et 30°C. Une chaleur qui devrait perdurer jusqu'aux alentours du 15 août, selon La Chaîne météo.
Les températures seront en revanche plus fraîches au nord et au nord-est du pays. 27°C sont par exemple attendus jeudi à Lille et à Strasbourg. Il fera 25°C à Charleville-Mézières et 23°C à Cherbourg.
*La Chaîne météo est propriété du groupe Le Figaro.
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La maladie de Lyme, « une des premières maladies infectieuses en France » : la tique, hantise des randonneurs et des sportifs en pleine nature
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L'Équipe

time8 minutes ago

  • L'Équipe

La maladie de Lyme, « une des premières maladies infectieuses en France » : la tique, hantise des randonneurs et des sportifs en pleine nature

Hugues Gascan, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la maladie de Lyme, réagit au calvaire de Xavier Thévenard. Et de nombreux autres malades... Directeur de recherche au CNRS et membre du Conseil scientifique de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT), Hugues Gascan est un des meilleurs spécialistes français de la borréliose de Lyme. Interrogé par L'Équipe, il réagit au calvaire de Xavier Thévenard, raconte le parcours du combattant des malades, les progrès de la médecine dans sa compréhension de la maladie, mais aussi le regrettable retard pris par la science. Il appelle enfin à se méfier de certains traitements et certaines cliniques, à la limite du charlatanisme. « Le trailer Xavier Thévenard nous explique avoir disparu des courses après avoir contracté une forme longue de la borréliose de Lyme. Que sait-on de cette maladie ?Lorsqu'on est piqué par une tique, il y a deux cas de figure. Dans 85 % des cas, se crée un anneau inflammatoire que l'on appelle érythème migrant. Le patient reconnaît la bactérie, se défend et va faire une réponse immunitaire. Le traitement classique consiste alors en une cure d'antibiotiques de deux semaines. Mais chez un petit pourcentage de patients, il peut arriver qu'il y ait une rechute. Il arrive aussi que des symptômes inauguraux apparaissent six mois, un an, trois ans après chez des personnes pour lesquelles la piqûre n'avait pas induit d'anneau inflammatoire. Les problèmes peuvent alors être très complexes. Où est passé Xavier Thévenard, le petit prince du trail atteint de la maladie de Lyme ? De quels symptômes parle-t-on ?Il y a une triade de symptômes minimale : des douleurs articulaires généralisées, une fatigue désocialisante, avec des gens qui ne peuvent plus grimper deux étages sans prendre dix minutes de repos, et d'autres qui sont complètement alités, comme c'est arrivé pour un de mes proches. La maladie peut générer des troubles cognitifs, un brouillard cérébral, des difficultés à se concentrer sur la mémoire immédiate. Vous lisez un paragraphe, et au bout de la cinquième ligne, vous avez oublié le sens de la première. La grande controverse a été liée au fait que cette forme qui apparaît complexe dans la durée n'était pas reconnue par les autorités de médecine conventionnelles. Et c'est le cas désormais ?Certaines associations, parfois très virulentes, se sont élevées contre ça. En février 2025, la Haute autorité de santé (HAS) a reconnu la seconde forme comme étant une réalité. On a été beaucoup aidé par la Covid, avec les Covid longs qui ont exactement le même tableau clinique : fatigue chronique, douleurs articulaires et brouillard cérébral. La forme longue de la maladie de Lyme a donc été reconnue, une forme que j'appellerais chronique. Ce n'est pas le terme retenu par la HAS, mais ça parle à tout le monde. « On est embêtés car on ne connaît pas de marqueurs biologiques. » Qu'est-ce qui cause cette maladie chronique ?On en sait trop rien ! On est embêtés car on ne connaît pas de marqueurs biologiques. On peut faire toutes les prises de sang que vous voulez, on ne trouve quasiment rien. Sauf que ces patients souffrent : ils sont hypercrevés. Certains médecins parlent de syndromes post-infectieux. Il y a plusieurs hypothèses. Selon la première d'entre elles, largement répandue, les pathogènes restent dans l'organisme à très faible densité. La Borrelia (une bactérie), dans des circonstances un peu drastiques, a tendance à ne plus bouger, et à se multiplier toutes les deux, trois, quatre semaines, et peut rester cachée dans le cerveau pendant longtemps. L'autre possibilité, c'est celle d'une destruction de la maladie par antibiotiques, mais des fantômes de structure de la Borrelia, comme de protéines ou des lipides, donneraient chez le patient des réponses inflammatoires, voire auto-immunes. Pourquoi pas ? Mais nous avons peu de preuves dans ce sens-là, car nous ne constatons pas de grosses inflammations dans les formes chroniques. La troisième hypothèse, c'est celle d'une bactérie à bas bruit qui induirait une immunodépression. En clair, le corps jetterait un peu l'éponge et tolérerait la maladie dans son organisme, maintenant l'humain un peu malade par ailleurs. La quatrième hypothèse, à laquelle je n'adhère pas, c'est le scénario psychologique, un contrecoup dans l'esprit des malades. Cette hypothèse tend à disparaître, notamment quand on a constaté l'émergence de formes longues de Covid. Sans connaître exactement son fonctionnement, peut-on soigner la maladie ?La prise de conscience a pris énormément de retard. La maladie de Lyme a été peu ou prou découverte à la même époque que le SIDA. Dès 87 ou 88, des études sont publiées pour planter tout le décor que je viens de vous expliquer. Mais peu de choses ont bougé depuis. Le milieu de l'infection bactérienne n'a pas pris les choses au sérieux et a pris un retard colossal. Aujourd'hui, la prise de conscience est faite, et des budgets commencent à être débloqués pour la recherche. Quels médicaments fonctionnent ?Il y a une forte variabilité individuelle, certains patients répondent bien aux traitements, d'autre peu, et se laissent alors tenter par les miroirs aux alouettes. Il y a le traitement conventionnel composé d'une ou deux cures d'antibiotiques, la doxycycline, avec une troisième possible, dans un contexte hospitalier. Il y a aussi un antibio exceptionnel, la Rocéphine (ceftriaxone), qui est une sorte de super pénicilline injectable. Cela consiste en des injections quotidiennes pendant deux à quatre semaines selon la gravité. Et là, ça a un effet boeuf lors de la première cure. Pendant deux mois environ, la forme revient. Sauf que chez de nombreux patients, cela ne dure pas. Une seconde cure de ceftriaxone est parfois tentée, soit ça remarche une deuxième fois, soit ça ne marche plus. C'est transitoire. La bactérie semble alors s'habituer et échapper au traitement. « Il y a une zone grise, c'est la phytothérapie. » On en vient alors à la situation décrite par Xavier Thévenard, cette sorte de course lancée pour trouver le bon protocole, celui par lequel on se sentira enfin y a une zone grise, c'est la phytothérapie. Des extraits de plantes aromatiques notamment peuvent présenter un bénéfice, je ne jette pas tout. Ce n'est pas un traitement reconnu, mais le principe est qu'une association de plantes peut, chez certains patients, prendre le relais des antibiotiques. On peut espérer que la maladie s'use au bout d'un certain nombre d'années, et que les patients retrouvent de l'autonomie. Après il y a ces cliniques miraculeuses qui proposent de la naturopathie, des micronutriments, des soins parfois spirituels associant le corps et l'esprit etc., l'hyperthermie, des traitements à base d'oxygène, de la luminothérapie et des champs magnétiques - là je ne vois pas trop... -, et on entre dans toutes sortes de déviances, de poudres de perlimpinpin. Que penser de tout ça ? C'est assez illusoire, cela relève généralement de la case escroquerie. Il y a aussi des cliniques qui proposent un panachage (avec une combinaison de ceftriaxone et de traitements naturels) en Suisse, en Allemagne, en Belgique, ou que sais-je encore ? Le patient repartira effectivement au bout de deux semaines et se sentira beaucoup mieux. Mais s'il avait bénéficié de la même cure avec injection de ceftriaxone en hôpital, le résultat aurait été identique, et il n'y aurait pas laissé un bras... Pour le reste, au-delà du traitement antibiotique, c'est de l'habillage, du packaging, bref du business. « On a l'image d'Epinal de la tique qui fait la taille de l'extrémité de notre doigt. Mais ça, c'est la version adulte du parasite, gorgée de sang. » Les tiques sont le cauchemar de tous les randonneurs et sportifs qui exercent leur passion dans la nature. Connaît-on l'étendue de la maladie ?On a l'image d'Épinal de la tique qui fait la taille de l'extrémité de notre doigt. Mais ça, c'est la version adulte du parasite, gorgée de sang. La forme juvénile, ou nymphe, fait moins d'un millimètre de diamètre. Elle recherche le cuir chevelu, derrière les oreilles, l'entrejambe, beaucoup de gens ne voient ni le parasite, ni même la piqûre. Cela contribue à sous-estimer la maladie. Au bout de deux - trois jours, la tique, repue, se détache d'elle-même. Soit on voit l'anneau inflammatoire centré sur la piqûre, soit on ne le voit pas, c'est un peu la roulette russe. Après une balade en forêt il faudrait dès le soir ou lendemain, s'inspecter tout le corps en détail, ce qui peut s'avérer contraignant. Ou bien imprégner ses vêtements de répulsifs anti-tiques avant les sorties en nature. Arnaud De Lie (Lotto) diagnostiqué avec la maladie de Lyme Que faire, alors ?C'est un gros problème : la maladie chronique n'était pas reconnue pendant longtemps, et les études manquent. Certains généralistes mettent les patients sous antibiotiques pendant un an, un an et demi. En France, c'est interdit. Des essais cliniques menés sur deux ou trois mois n'ont pas donné de résultats très clairs. Aux États-Unis, à Boston, dans le Massachusetts, les chercheurs et les associations de patients ont, dès 2012, fait passer une loi au niveau de l'État : tant qu'il y a un bénéfice avéré pour le patient, le médecin peut continuer à prescrire des antibiotiques. Cette loi-là a fait tache d'huile dans tous les États où la maladie de Lyme est endémique. Elle est aujourd'hui déclinée et appliquée dans une douzaine d'États américains. Selon les statistiques de Santé Publique France, entre 50 000 et 70 000 personnes se font piquer chaque année, en fonction des taux d'humidité et de la chaleur. Cela en fait donc une des premières maladies infectieuses en France. »

«Je ne juge plus ceux qui en ont une» : les détracteurs de la clim se font une raison
«Je ne juge plus ceux qui en ont une» : les détracteurs de la clim se font une raison

Le Figaro

time38 minutes ago

  • Le Figaro

«Je ne juge plus ceux qui en ont une» : les détracteurs de la clim se font une raison

Certains résistent, d'autres craquent : Paris n'a pas la culture de la climatisation individuelle mais avec l'intensification des vagues de chaleur, la question pose un dilemme à ceux qui en connaissent l'impact écologique. «Il a fait jusqu'à 41 degrés chez moi au dernier pic de chaleur. Je ne pensais pas que c'était possible», soupire Marion qui vit sous les toits dans le nord-est de la capitale. «Les pains de glace devant les ventilateurs, les volets baissés... c'est anecdotique», regrette cette mère de famille de 40 ans. Sans la «chance de pouvoir se réfugier à la campagne», elle aurait sans doute acheté une climatisation et malgré les «problèmes idéologiques» que cela lui pose. «On marche sur la tête puisque ça aggrave le réchauffement climatique. Mais maintenant, je ne juge plus ceux qui en ont.» Au dernier étage de son immeuble dans le 18e arrondissement, Martine suffoque aussi mais ne «cède» pas. Elle préfère la solution du ventilateur au plafond qu'elle a demandé à son propriétaire d'installer. Ruben s'est équipé d'un climatiseur mobile, certes pas optimal mais qui lui permet avec ses jeunes enfants de «tenir». Au prix d'un tiraillement, puisque ce dirigeant d'une start-up de diagnostic de performance énergétique (DPE) en connaît tous les effets néfastes. «On a beau savoir que c'est un plaisir égoïste, il y a un point de bascule où tous les arguments disparaissent», confie ce père de famille de 47 ans. «Avoir trop chaud est tout aussi invivable qu'avoir trop froid. La température de confort est une revendication normale», appuie Anne Ruas, géographe à l'université Gustave Eiffel. Des appartements parisiens peu climatisés Ces nuits où les températures ne descendent pas sous les 20 degrés empêchent le corps de récupérer et peuvent produire une surmortalité. Comme durant la canicule de 2003, où environ un tiers des décès de personnes âgées ont eu lieu à domicile. C'est un des arguments avancés par Sophie, 53 ans, dont l'appartement climatisé offre à sa mère de 86 ans quelques heures au frais. Selon une étude récente de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), la climatisation n'a pas encore «saturé le paysage de la rue parisienne» comme dans d'autres grandes villes, mais elle «ne cesse de se développer». Contrairement aux bureaux, les appartements parisiens sont encore peu climatisés «mais il est vraisemblable que l'acquisition de ce système suive une croissance exponentielle», relèvent ces travaux inédits, qui ont cartographié via des caméras thermiques les rejets de chaleur émis par les appareils. La tendance devrait s'accentuer avec le développement des locations touristiques dans les quartiers «pour répondre aux attentes d'une clientèle internationale», anticipe l'Apur. Le phénomène reste cependant difficile à quantifier car il s'agit essentiellement de climatiseurs d'appoint installés de manière informelle. Mais «sur l'ensemble du parc de logements, on observe effectivement une tendance assez lourde à un développement de la climatisation, ce qui est très problématique», confirme Karine Bidart, directrice de l'Agence parisienne du climat (APC). Cette agence créée par la ville de Paris pour aider à la transition écologique fait tout pour éviter la généralisation de cette «maladaptation catastrophique» au réchauffement climatique, explique-t-elle. «Plusieurs études prédisent qu'une augmentation massive de la climatisation individuelle réchaufferait l'air de deux degrés», pointe Dan Lert, adjoint à la mairie de Paris en charge du plan climat. «On comprend que ce soit un dernier recours, surtout pour des personnes fragiles. Le problème c'est de considérer la climatisation comme le réflexe à avoir, alors qu'il existe des solutions moins coûteuses et plus efficaces», plaide Frédéric Delhommeau, directeur habitat énergie de l'APC. À commencer par la rénovation énergétique, y compris des toits en zinc, véritables «poêles à frire». Sauf «qu'un tiers des projets de rénovation sont bloqués ou freinés par les Architectes des bâtiments de France (ABF) qui font passer le patrimoine avant la santé des personnes», déplore Dan Lert. Pour Anne Ruas, Paris peut encore se passer de climatisation individuelle mais pas pour longtemps, tant sa minéralité est dure à compenser. «Plutôt que de dire qu'il ne faut pas y avoir recours et de culpabiliser les gens, il vaut mieux se demander comment on le fera, en réfléchissant aux systèmes les plus vertueux possible», observe la chercheuse.

Cette mauvaise herbe est à mettre sans hésiter dans votre assiette
Cette mauvaise herbe est à mettre sans hésiter dans votre assiette

Le Figaro

time38 minutes ago

  • Le Figaro

Cette mauvaise herbe est à mettre sans hésiter dans votre assiette

L'ortie est souvent perçue comme une mauvaise herbe, urticante de surcroît. C'est occulter ses nombreuses vertus nutritionnelles. Découvrez comment la récolter sans risque et bien la cuisiner. L'ortie est une plante bien souvent reléguée au rang de mauvaise herbe, alors qu'elle se révèle vertueuse pour la santé. Les feuilles d'orties sont en effet riches en minéraux (fer, magnésium, calcium, potassium), tandis que sa racine est riche en polysaccharides et en tanins. Cette composition lui confère des propriétés antiseptiques, diurétiques, anti-inflammatoires et toniques. Reste à savoir comment la récolter sans se piquer et comment la cuisiner. On vous explique en détail comment procéder. Quand ramasser l'ortie ? L'ortie se ramasse idéalement entre le printemps et le début de l'été, c'est-à-dire avant la floraison. Notez qu'il convient de cueillir les sommités de la plante, c'est-à-dire les plus jeunes feuilles, de teinte généralement claire, car elles sont les plus riches sur le plan nutritif et présentent une qualité gustative supérieure. Publicité Évitez les lieux trop pollués comme les zones agricoles intensives où l'usage de pesticides est probable. Et, comme l'ortie est une plante particulièrement urticante, dotée de poils qui au contact de la peau se cassent et libèrent de l'histamine (substance irritante), il faut prendre quelques précautions. Il vous est recommandé de ramasser les orties munies de gants de jardinage épais et de vêtements couvrants (pantalon et veste à manches longues). Munissez-vous également d'un couteau ou d'une paire de ciseaux pour couper proprement les tiges et non arracher la plante, de même que d'un sac en toile ou d'un saladier pour mettre votre récolte. Ne ramassez que les feuilles supérieures et la partie tendre de la tige. De retour de votre cueillette, il ne vous reste plus qu'à cuisiner vos orties pour en faire une soupe, un pesto, un gratin, un légume d'accompagnement, une infusion, ou pour les intégrer à une préparation (omelette, tarte, quiche, gratin…). En tout premier lieu, il s'agit de leur ôter leur pouvoir urticant. Sachez que la chaleur neutralise les substances irritantes contenues dans les poils de l'ortie. Vous pouvez donc soit : · Blanchir les orties : après les avoir lavées dans une passoire, plongez-les 2 à 3 min dans de l'eau bouillante salée. Puis égouttez-les et plongez-les aussitôt dans de l'eau glacée pour fixer leur couleur. Ensuite, cuisinez-les comme des épinards (en gratin avec de la béchamel et du fromage, en omelette, en garniture de tarte…). Vous pouvez également réaliser un pesto en remplaçant les épinards par de l'ortie et en lui ajoutant de l'ail, du parmesan, de l'huile d'olive et des pignons. Publicité · Sécher les orties : étalez vos orties sur un linge propre dans un endroit sec et aéré, à l'abri du soleil direct. Une fois séchées, vos orties peuvent être utilisées en infusion ou en soupe. Pour obtenir une boisson dépurative et reminéralisante, faites infuser 5 à 10 min une cuillère à café d'ortie sèche dans une tasse d'eau bouillante. Pour votre soupe, faites revenir des oignons et des pommes de terre dans un peu d'huile d'olive, ajoutez des orties, du bouillon de légumes et mixez le tout.

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