« C'était une opportunité de podium, peut-être même de victoire » : Johann Zarco, un coup pour rien dans l'épreuve de sprint au Grand Prix d'Allemagne
Pour toujours, Johann Zarco (34 ans) restera le pilote qui a dompté la pluie au Grand Prix de France 2025. Des gouttes, des flaques, un choix de pneu délicat à faire ? C'est son truc, c'est pour lui, et la légende de la moto chantera sa gloire encore longtemps. Il semblait bien parti ce samedi pour étendre son idylle avec la piste mouillée car sa qualification avait démontré l'étendue de son pouvoir : sur un asphalte détrempé, il avait poussé Marc Marquez dans ses retranchements au Sachsenring.
Deuxième sur la grille, le Français de LCR Honda avait un coup à jouer et un premier podium en sprint à l'esprit. Mais tout s'est écroulé dès le premier tour, où il a rétrogradé sans jamais pouvoir remonter. Il avait pourtant fait comme le matin : pneu medium à l'arrière, alors que tout le monde ou presque avait choisi le tendre. Même ingrédients, même recette mais un gâteau bien différent à la sortie du four : une modeste 7e place. « Il y avait tout pour que ça fonctionne pareil, voire mieux, et le pneu a moins bien fonctionné, se désespérait Zarco. Incroyable. Incroyable. »
Il va retenter sa chance dimanche
Son pneu n'étant jamais monté en température, le Français a hérité d'une adhérence affreuse, qui l'empêchait de s'incliner dans les virages. Il a bien essayé de compenser lui-même, se trémoussant sur sa Honda pour faire chauffer la gomme comme il pouvait, la chaleur n'est jamais montée.
A-t-il manqué son pari ? Zarco n'a même pas l'impression d'en avoir tenté un. « La logique technique était là. Il y avait moins d'eau qu'en qualifications et je l'avais fait marcher, ce medium. » Furieux en rentrant au garage, le pilote LCR a rapidement retrouvé son calme, appréciant « la consolation des points ». Cela ne l'empêchait pas de trouver son résultat « déchirant ».« C'était une opportunité de podium, peut-être même de victoire sur un sprint, et ça aurait été cool. » Il retentera sa chance ce dimanche sur trente tours, et potentiellement sous la pluie. L'histoire peut continuer.
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
L'Équipe
34 minutes ago
- L'Équipe
Le représentant de Timothy Weah (Juventus) pousse un coup de gueule contre Damien Comolli
Sans le nommer, Badou Sambagué cible Damien Comolli, le directeur général du club turinois, qui, selon lui, fixe des conditions trop élevées à l'OM, pour le transfert de son joueur. Ce dimanche soir, Badou Sambagué, le représentant de Timothy Weah, est sorti de sa réserve pour évoquer un dossier qui n'avance pas, depuis près d'un mois, et ce alors que le joueur souhaite rejoindre l'OM : « La Juve est un club fantastique. Le département sportif est géré par trois personnes (Giorgio Chiellini, François Modesto et Damien Comolli). Deux ont la classe et une autre se cherche encore. On ne va pas lui en vouloir pour cela. Deux cherchent des solutions et une personne crée des problèmes. Tim Weah, toujours professionnel, a été écarté durant le Mondial des clubs. Cette personne a voulu le forcer à aller là où il souhaitait (Nottingham Forest). Aujourd'hui, par vengeance, il demande une fortune et attend une offre de Premier League qui ne viendra pas et ne sera jamais validé par nous. » Et Sambagué, avocat de métier, d'ajouter : « Ce sont des méthodes de l'ancien temps qui ne passeront pas avec moi. Je n'ai pas l'habitude de prendre la parole, mais ne pas le faire aujourd'hui serait accepter l'inacceptable et un manque de respect total. » Leeds pousse pour Paixao (Feyenoord), convoité par l'OM Le représentant vise le nouveau directeur général de la Juve, Damien Comolli. Ce dernier, qui n'a pas souhaité réagir aux propos de Badou Sambagué, est intraitable sur les négociations avec l'OM. Après avoir refusé la possibilité d'inclure Valentin Rongier dans le deal, mi-juillet, Comolli a accepté la possibilité d'un prêt payant avec option d'achat obligatoire, mais à ses conditions, à savoir entre 20 et 22 M€, tout compris. L'OM ne souhaite pas payer cette somme et reste confiant sur l'issue du dossier, ayant l'accord du joueur, sous contrat avec la Juve jusqu'en juin 2028.
L'Équipe
3 hours ago
- L'Équipe
À la grâce de Kelly : l'attaquante à nouveau décisive dans le sacre européen de l'Angleterre
Comme il y a trois ans, l'attaquante anglaise Chloe Kelly a joué un grand rôle dans le sacre de son pays, dimanche, en délivrant une passe décisive avant de marquer le tir au but vainqueur. Toujours aussi décisive dans les matches importants, Chloe Kelly a pourtant changé une habitude. Cette fois, elle n'a pas retiré son maillot. Après avoir déjà marqué le but vainqueur de l'Angleterre, il y a trois ans en finale du dernier Euro remporté à domicile (2-1 a.p. contre l'Allemagne), l'attaquante avait ôté sa tunique dans l'euphorie, offrant une image rare, restée dans l'histoire. Après son tir au but victorieux qui a offert le doublé aux Lionesses, dimanche face à l'Espagne (1-1, 3-1 aux t.a.b.), l'héroïne de tout un royaume s'est montrée plus pudique. En se jetant dans les bras de ses coéquipières. Remplaçante durant tout le tournoi, sa sélectionneuse Sarina Wiegman préférant aligner Lauren James et Lauren Hemp sur les ailes, Kelly (27 ans) n'a pas bronché. Au vu de son pedigree, la joueuse d'Arsenal, récemment couronnée en finale de la Ligue des champions, aurait pu réclamer plus de temps de jeu (282 minutes au total dans cet Euro, soit une moyenne de 56 minutes par match). Mais ce n'est pas son genre. Elle a préféré attendre son heure, les matches à élimination directe, pour faire parler d'elle. Un retour au premier plan avant l'Euro En quarts de finale contre la Suède (2-2, 3-2 aux t.a.b.), la supersub a d'abord délivré une passe décisive pour Lucy Bronze (79e), avant de faire parler son expérience en transformant déjà son tir au but. En demies, c'est elle qui s'est chargée de qualifier son équipe encore dans le money-time (119e), sans trop en faire après la rencontre, rappelant juste son parcours accidenté. « J'avais envie d'arrêter le football, ce qui vous rend encore plus reconnaissant pour ces moments, et vous donne envie de profiter de chaque minute », confiait l'ancienne joueuse de Manchester City, peu utilisée en début de saison. Pour surmonter sa déprime, Kelly était rentrée « à la maison » en janvier, trouvant refuge à Arsenal, en prêt au sein de son club formateur. Une décision salvatrice qui a relancé sa carrière mouvementée, marquée par un forfait aux JO de Tokyo en 2020 (ligaments croisés) et par une défaite en finale de la dernière Coupe du monde (0-1 contre l'Espagne). Son retour au premier plan lui a permis d'être appelée pour l'Euro. Arrivée en pleine confiance, l'attaquante (58 sélections, 9 buts) a parachevé son oeuvre avec une merveille de centre pour Alessia Russo (57e). Avant d'envoyer son pays au firmament. « Toutes les histoires devraient avoir des fins heureuses », estimait Kelly au début du mois, en signant définitivement à Arsenal. La porte-bonheur de l'Angleterre ne croyait pas si bien dire. Les notes d'Angleterre-Espagne : Kelly et Hampton, le meilleur pour la fin
L'Équipe
4 hours ago
- L'Équipe
Podcast « L'Équipe du Tour » : Montmartre, on en veut encore !
Le nouveau tracé de la dernière étape du Tour de France nous a offert un grand spectacle, dimanche, à Paris, conclu par la victoire de Wout van Aert. Un an après la folie des JO, la Butte Montmartre s'inscrit déjà comme un lieu marquant du cyclisme.
