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MotoGP : pluie de chutes en Allemagne, Marquez s'impose, Quartararo quatrième et dépité

MotoGP : pluie de chutes en Allemagne, Marquez s'impose, Quartararo quatrième et dépité

Le Parisien4 days ago
Après la pluie en qualifications, grand soleil sur la course… et un déluge de chutes. Le Grand Prix d'Allemagne ce dimanche sur le circuit du Sachsenring, 11e manche de la saison sur 22, a été marqué par de nombreuses sorties routes (8) sur un revêtement pourtant bien sec. Dix pilotes seulement ont franchi la ligne, ce qui n'était pas arrivé depuis 2011.
À ce jeu de quilles instables, les frères Marquez se sont montrés les meilleurs, avec mention spéciale à Marc Marquez (Ducati), leader et favori, premier devant son frère Alex (Gresini Ducati).
Côté Français,
Fabio Quartararo
(Yamaha) a profité de chutes devant lui pour finir de justesse au pied du podium (4e à 18′'7). « Je n'ai eu aucune sensation du premier au dernier tour, s'est désolé le pilote à la descente de sa machine. C'est frustrant, je ne prends aucun plaisir. On travaille mais il n'y a aucun résultat. Il manque plein de petites choses. C'est fatigant de toujours répéter les mêmes choses. On fait des réunions tous les week-ends et c'est toujours pareil. »
Johann Zarco
(Honda-LCR), lui, pourtant deuxième en qualifications, n'a jamais semblé dans le coup. Rapidement doublé, il a chuté lors du 18e des 30 tours.
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Cyclisme : chute mortelle d'un jeune coureur italien lors du Tour du Val d'Aoste

Le drame s'est noué après quelques coups de pédale. Samuele Privitera, un jeune cycliste italien de 19 ans, a trouvé la mort, mercredi, lors de la première étape du Tour du Val d'Aoste, l'une des principales courses espoir. Le coureur d'Hagens Berman Jayco, l'équipe de développement de Jayco AlUla, présente sur le Tour de France, a chuté dans une descente alors que l e peloton roulait à environ 70 km/h, selon le média QuiBiciSport. Samuele Privitera aurait heurté violemment une barrière métallique qui se trouvait en bord de route. Son casque aurait été arraché lors du choc. Le jeune coureur a été transporté à l'hôpital mais il a succombé à ses blessures. « La Società Ciclistica Valdostana est profondément attristée par le décès de Samuele Privitera, ont réagi les organisateurs dans un communiqué. Pris en charge par les services médicaux de la course, Samuele Privitera a été transporté à l'hôpital Parini d'Aoste, où il est malheureusement décédé. Les circonstances de l'accident restent obscures et font l'objet d'une enquête des autorités de sécurité publique. » Axel Merckx, le directeur général de l'équipe a fait par de son chagrin sur les réseaux sociaux. « Je n'ai pas les mots pour décrire à quel point je suis dévasté, a-t-il publié. Samuele était irremplaçable. Sa joie, son esprit, sa gentillesse constituaient une véritable source de lumière. J'ai tellement de mal à exprimer ma tristesse mais je suis reconnaissant de chaque moment que nous avons partagé avec lui, de la joie qu'il a apportée dans notre équipe. Repose en paix, tu feras toujours partie de l'équipe. » La deuxième étape, prévue ce jeudi, a été annulée. La course reprendra avec la troisième étape, vendredi, et sera précédée d'une minute de silence alors que le premier tronçon sera neutralisé en mémoire du jeune coureur.

« La bagarre des coqs ne m'intéresse pas » : Jean-François Bourlart défend le modèle de l'équipe Intermarché-Wanty, plus petit budget du Tour de France 2025
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« La bagarre des coqs ne m'intéresse pas » : Jean-François Bourlart défend le modèle de l'équipe Intermarché-Wanty, plus petit budget du Tour de France 2025

Jean-François Bourlart, le patron de l'équipe belge Intermarché-Wanty de Biniam Girmay, maillot vert du Tour de France l'an passé, revendique les vertus de son modèle économique et en accepte les limites. L'équipe belge Intermarché-Wanty est entrée dans l'histoire du Tour de France, l'an passé, grâce à son leader érythréen Biniam Girmay, premier Noir africain à remporter une étape (la 3e, le 3 juillet, avant de s'imposer sur la 8e et la 12e) et, surtout, le classement par points. « Ce maillot vert nous a apporté quelque chose d'incroyable, c'est là vraiment que ça s'est réveillé », résume Jean-François Bourlart (50 ans), le patron de l'équipe née à la fin des années 2000 (Vérandas Willems à l'époque) sur les bases d'un club amateur, de copains, avant de franchir tous les échelons pour accéder au World Tour en 2021, avec l'arrivée d'Intermarché. Son équipe possède le plus petit budget sur ce Tour, mais ça ne l'empêche pas de croire en son concept. « Comment vit votre équipe derrière les grosses écuries ?Plutôt bien. Il y a ceux qui essaient de rattraper les monstres et ceux qui essaient de survivre. Nous sommes dans cette deuxième catégorie pour l'instant. Ce n'est pas évident mais on avance. On a un budget de 17 M€ et on continuera à vivre avec ça. On ne fait pas de bêtises, on a un grand leader avec Biniam Girmay, quelques bons équipiers et des talents en devenir comme Louis Barré qui, à un moment donné, j'espère, arrivera à un haut niveau. C'est notre façon d'exister depuis toujours. La seule différence, aujourd'hui, c'est Biniam. Le maillot vert l'an passé et ses trois victoires d'étapes nous ont propulsés dans une autre dimension. Il aurait pu devenir plus riche et aller chez UAE ou dans d'autres grosses équipes, mais il a privilégié l'ambiance, le côté familial, un peu plus cool de notre structure. Vous ne faites pas de folies. Ce modèle économique semble vertueux, mais l'inflation des budgets ne risque-t-elle pas de le rendre caduc ? Évidemment. Nous aussi, on cherche un deuxième partenaire à associer à Intermarché. Nous étions persuadés que les victoires de Biniam sur le Tour, surtout son maillot vert, nous ouvriraient des portes. C'est un personnage atypique dans l'histoire du cyclisme, il aurait dû être une attraction. Finalement, non. On a eu des touches, on a des dossiers qui avancent, on a trouvé des partenaires techniques qui veulent mettre plus d'argent. Mais toujours pas de deuxième partenaire pour prendre la place de Wanty (le co-sponsor). Aujourd'hui, l'écart est de plus en plus grand avec les grosses équipes, qui tournent entre 40 et 60 M€ de budget. Il y a peut-être encore une ou deux équipes comme la nôtre. Les autres sont entre 20 et 25 M€. « Les grosses équipes instaurent un système, une grille de salaires que nous subissons » Y a-t-il un seuil sous lequel une équipe, aujourd'hui, ne peut pas vivre en World Tour ?J'estime le seuil vital à 20 M€. Nous, on est un peu trop bas. Mais tout dépend aussi des pays. Je me mets à la place de Manu (Hubert, le patron de l'équipe Arkéa-B & B Hotels) qui doit payer 150 personnes avec des charges sociales bien plus élevées que chez nous. En Belgique, avec une masse salariale de 10 M€ pour tes coureurs, on paye 1,5 M€ de charges sociales. En France, c'est près de 5 M€. Selon vous, pourquoi assiste-t-on à une telle inflation des salaires ?Tout vient des grosses équipes. Elles instaurent un système, une grille de salaires que nous subissons. Aujourd'hui, un bon équipier, chez nous, qui ne gagne pas de course mais qui est là pour protéger Biniam Girmay et l'amener au sprint, a vu son salaire multiplié par 3,5 en un an. C'est ce que demandent les agents. Sur quoi se base la relation avec un sponsor ? La confiance, la promesse de résultats, l'image de l'équipe ?Je n'ai jamais fait de promesses de résultats. Évidemment, si un jour on me met 40 M€ sur la table, je sais que ça sera pour essayer de trouver le nouveau Pogacar et donc pour gagner le Tour. On est lucides, nous restons une équipe avec un petit budget, et on se débrouillera ainsi. De temps en temps, on gagnera une belle course. Donc il n'y a pas de promesse. C'est pour ça que les sponsors restent si longtemps avec nous. Ils me disent toujours qu'avec nous, c'est du "under promise, over deliver " ("ne promettez pas trop mais donnez plus "). On ne promet rien, mais on réussit à faire mieux que ce qu'ils attendent de nous. On ne leur dit pas : "Donnez-nous 10 millions et vous allez voir, on va faire ci ou ça ", mais plutôt "investissez un peu dans notre projet, et si on est bon, on se revoit pour augmenter l'apport ". Comment définissez-vous l'identité de votre équipe, basée en Belgique, mais avec un sponsor français ?Thierry Cotillard (le patron du groupe Les Mousquetaires) était présent dès la première heure, mais la branche belge d'Intermarché s'en occupait car nous étions une équipe belge. Les Français sont arrivés il y a deux ans. Mais on a neuf nationalités différentes chez les coureurs, et quatorze dans le staff. On parle français, néerlandais, allemand, anglais, italien. Je ne veux pas parler d'une équipe belge en fait, plutôt d'une équipe du World Tour avec des sponsors d'un peu partout. La marque de vélo est allemande, la marque des vêtements est américaine, on a un co-sponsor belge Wanty, et un majeur international avec Intermarché. « Je ne veux pas être président de l'UCI ni celui de la fédération belge de cyclisme, je ne veux pas être vedette de la télévision, je veux juste réussir mon projet » On est loin de la guéguerre communautaire en père est wallon, ma mère est flamande. Nous sommes basés en Wallonie, à Tournai, mais nous ne sommes pas, comme en football, l'équipe d'une ville, Marseille ou le PSG. Nous avons bien plus de supporters, je pense, dans d'autres pays qu'en Belgique, notamment en France. Sans doute parce qu'à nos débuts sur le Tour, on allait dans toutes les échappées. Christian Prudhomme nous avait invités (en 2017) et, tous les matins, dans le bus, je disais : "Les gars, on a la chance incroyable d'être invités, il faut y être dans toutes. "Et tous les jours, on y était, à tour de rôle. Nous voir à l'attaque mais sans faire un résultat en a peut-être fait rigoler certains. Mais on s'en foutait. On a été réinvités l'année suivante, et on a fait pareil. L'année d'après (en 2019), on a été un peu meilleurs avec Guillaume Martin, 12e au général sans avoir l'air d'y toucher. Et puis il y a eu la première victoire, l'an passé, avec Biniam et le maillot vert. Cela vous donne-t-il plus de voix par rapport aux grandes équipes ?Pourquoi devrais-je être entendu ? Je ne veux pas être président de l'UCI ni celui de la fédération belge de cyclisme, je ne veux pas être vedette de la télévision, je veux juste réussir mon projet. Et franchement, que je sois entendu ou pas, la seule lumière qui me va, c'est celle de mon équipe. La bagarre des coqs ne m'intéresse pas. On a une vision bien précise du cyclisme, on avance dans ce monde en se faufilant entre tout ce qui est déjà écrit et figé. On essaie d'y mettre à peu notre touche, ça nous réussit plutôt pas mal. » À lire aussi Pogacar, la frayeur avant les hauteurs Le bal des punks Le Ventoux ouvert à tous et à toutes Abrahamsen, la force norvégienne

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