
Comment le gouvernement s'attaque à la gestion déficiente de l'immobilier de l'État
ANALYSE - Les réformes se succèdent depuis des années pour tenter de centraliser et d'optimiser la gestion du colossal patrimoine de l'État. L'exécutif s'apprête à s'y essayer de nouveau.
« À Bercy , ce sont toujours les mêmes pistes d'économies qui ressortent des mêmes tiroirs », raille un ancien ministre. Le débat budgétaire est effectivement peuplé de spectres qui reviennent le hanter à intervalles réguliers. L'une de ces pistes, assez discrète mais aussi tenace que récurrente depuis plus de vingt ans, consiste à réformer la gestion du patrimoine immobilier de l'État.
Lors de son discours de présentation du plan d'économies de 44 milliards d'euros pour l'année prochaine, le premier ministre a annoncé la création d'une foncière de l'immobilier de l'État. François Bayrou a indiqué vouloir « gérer et rendre utile » ce « patrimoine improductif ». Un empire immobilier dont la France doit « prendre soin, le rénover, bien le gérer, bien le connaître, parfois le vendre, parfois acheter, construire, aussi bien le valoriser », a rappelé dans la foulée Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, dont dépend justement cette compétence. Or, « nous constatons…

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