logo
Inondations au Texas : plus de 160 personnes manquent encore à l'appel, au moins 108 morts selon un nouveau bilan

Inondations au Texas : plus de 160 personnes manquent encore à l'appel, au moins 108 morts selon un nouveau bilan

Le Parisien08-07-2025
Au moins 161 personnes « sont considérées comme disparues » dans le comté de Kerr ce mardi, après
les inondations dévastatrices au Texas
, a annoncé Greg Abbott, le gouverneur de l'État, en conférence de presse. Un chiffre basé sur le nombre de personnes signalées comme disparues par des amis, des proches et des voisins.
Au total, au moins
108 décès liés aux inondations
ont été signalés dans le centre de l'État, selon les autorités. Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, déplore 87 morts, dont 30 enfants, a fait savoir ce mardi matin le shérif du comté, Larry Leitha, lors d'une conférence de presse.
Parmi ces victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes. « À l'heure actuelle, cinq campeurs du Camp Mystic et un moniteur restent introuvables », a ajouté Larry Leitha.
Les équipes de secours poursuivent leurs recherches dans des conditions éprouvantes, même si l'espoir s'amenuise de retrouver des survivants cinq jours après les inondations. Des hélicoptères, des drones et des équipes cynophiles, sont toujours à pied d'œuvre, a précisé le lieutenant-colonel Ben Baker, du corps des gardes-chasses du Texas, malgré des conditions difficiles.
« Pénétrer profondément dans les amas (de débris) est très dangereux », a-t-il expliqué. « C'est sale, l'eau est encore là », a-t-il ajouté, soulignant aussi l'impact de la tragédie sur le mental des sauveteurs.
« C'est tragique d'être témoin de la perte d'une vie humaine. Mais voir que c'est un enfant qui a perdu la vie est extrêmement difficile », a-t-il souligné pendant la conférence de presse. Car les espoirs de retrouver des survivants sont désormais infimes, cinq jours après la crue subite qui a frappé cette zone touristique vendredi, en plein week-end prolongé.
Une alerte a été lancée peu après 1 heure du matin la nuit du drame, mais nombre d'habitants dormaient ou avaient coupé leur téléphone. Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes.
Il est soudain tombé près de 300 mm/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes. Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares.
Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l'activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Affaire Epstein : Donald Trump attaque en diffamation le Wall Street Journal et son patron Rupert Murdoch
Affaire Epstein : Donald Trump attaque en diffamation le Wall Street Journal et son patron Rupert Murdoch

Le Figaro

time43 minutes ago

  • Le Figaro

Affaire Epstein : Donald Trump attaque en diffamation le Wall Street Journal et son patron Rupert Murdoch

Le président américain réclame au moins 10 milliards de dollars au quotidien économique pour «diffamation», après que ce dernier lui a attribué une lettre salace adressée au délinquant sexuel Jeffrey Epstein. Donald Trump a attaqué vendredi en diffamation le Wall Street Journal (WSJ) et son patron Rupert Murdoch, après la publication d'un article lui attribuant une lettre salace adressée au délinquant sexuel Jeffrey Epstein, dans un dossier qui embarrasse le président auprès de sa base. Le locataire de la Maison-Blanche est empêtré depuis plusieurs jours dans cette affaire, qui fait l'objet d'une multitude de théories complotistes, et sur laquelle il avait juré de faire toute la lumière. Elle a connu un nouveau rebondissement jeudi avec un article du Wall Street Journal, selon lequel Donald Trump avait adressé en 2003 cette lettre embarrassante à Jeffrey Epstein, dont il avait été proche. Confirmant avoir porté plainte contre le journal, le président américain a dénoncé un «article mensonger, malveillant, diffamatoire et totalement FAKE NEWS, paru dans le torchon inutile qu'est le Wall Street Journal». En croisade contre les médias traditionnels depuis son retour au pouvoir, le républicain réclame au moins 10 milliards de dollars, selon cette plainte visant le prestigieux quotidien, son patron Rupert Murdoch et deux de ses journalistes. Ils «ont inventé cette histoire pour ternir la réputation et l'intégrité du président Trump, et le présenter de manière trompeuse sous un jour mensonger», peut-on lire dans la plainte, consultée par l'AFP. Publicité Le journal a réagi vendredi soir en disant qu'il «se défendrait vigoureusement». Retrouvé mort pendu dans sa cellule Dans le même temps, le ministère de la Justice a demandé à un tribunal fédéral d'autoriser la publication des documents judiciaires ayant conduit à l'inculpation de Jeffrey Epstein pour trafic sexuel de mineures en 2019. Le président américain en avait donné l'ordre la veille à sa ministre Pam Bondi, en réponse aux critiques de certains de ses partisans, qui l'accusent de vouloir étouffer la polémique. Jeffrey Epstein n'a jamais été jugé pour ces faits: ce riche financier avait été retrouvé mort dans sa cellule de prison peu de temps après son inculpation. Interrogé vendredi à la Maison-Blanche pour savoir s'il comptait réclamer la publication d'autres documents liés à Jeffrey Epstein, le milliardaire de 79 ans n'a pas répondu. Jeffrey Epstein a été arrêté et inculpé en juillet 2019 pour trafic sexuel de mineures et association de malfaiteurs en vue de commettre cette infraction. La mort de cet ami des stars et des puissants, retrouvé pendu dans sa cellule à New York un mois plus tard, avant donc d'être jugé, a alimenté nombre de théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan. Il avait déjà été condamné à une courte peine de prison en 2008, notamment pour avoir recruté une mineure à des fins de prostitution. Joyeux anniversaire - et que chaque jour soit un autre merveilleux secret. » Lettre de Donald Trump à Jeffrey Epstein, selon le WSJ Des figures proches du mouvement trumpiste MAGA («Make America Great Again», «Rendre sa grandeur à l'Amérique», en français) militent depuis des années pour la publication d'une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein. Mais le 7 juillet, le ministère de la Justice et la police fédérale, le FBI, ont établi dans un rapport commun qu'il n'existait pas de preuve de l'existence d'une telle liste ou d'un chantage envers certaines personnalités. Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes «MAGA» sur les réseaux sociaux. Donald Trump, qui a été proche de Jeffrey Epstein jusqu'au milieu des années 2000, s'en est ouvertement agacé. Il a qualifié cette frange de ses partisans de «stupides» et leur a demandé de passer à autre chose, tout en accusant l'opposition démocrate d'avoir organisé une campagne visant à le mêler à l'affaire. L'article du Wall Street Journal ne risque pas de l'enterrer. Le quotidien y affirme que, pour un livre d'or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l'occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l'immobilier. La lettre au nom de Donald Trump comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées d'un croquis de femme nue avec sa signature évoquant une toison pubienne, selon le journal. «Joyeux anniversaire - et que chaque jour soit un autre merveilleux secret», affirme aussi avoir lu le Wall Street Journal, qui ne reproduit pas la lettre.

HRW dénonce la rétention «déshumanisante» des migrants aux États-Unis
HRW dénonce la rétention «déshumanisante» des migrants aux États-Unis

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

HRW dénonce la rétention «déshumanisante» des migrants aux États-Unis

L'ONG Human Rights Watch (HRW) alerte mardi 22 juillet sur les «pratiques abusives» des États-Unis dans des centres de rétention pour migrants sous Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l'immigration l'une de ses priorités. Entre cellules surpeuplées, plongées dans un froid glacial, et migrants qui dorment à même le sol sous des néons allumés en continu, privés d'hygiène de base, le rapport publié lundi par HRW se concentre sur trois centres de rétention tous situés en Floride : le Krome North Service Processing Center, le Broward Transitional Center et le centre de rétention fédéral à Miami. Il s'appuie sur les témoignages de huit hommes et trois femmes qui y ont été ou y sont encore en rétention, ainsi que de proches de sept migrants - dont plusieurs ont été expulsés - et de quatorze avocats spécialisés. «Il n'y avait qu'une seule cuvette et elle était couverte d'excréments», décrit une femme à propos de la cellule dans laquelle elle dit être restée enfermée pendant des jours avec des dizaines d'autres femmes, sans lit ni intimité. «On devait se pencher et manger avec la bouche, comme des chiens», raconte un homme expliquant avoir été contraint de manger mains menottées dans le dos. Publicité Un autre rapporte des températures volontairement glaciales: «Ils ont monté la climatisation. On ne pouvait pas s'endormir tellement il faisait froid. J'ai cru que j'allais avoir une hypothermie.» Une femme raconte elle les violences psychologiques infligées. «Si vous demandez de l'aide, ils vous placent à l'isolement. Si vous pleurez, ils peuvent vous mettre à l'écart pendant deux semaines. Alors les gens se taisent», explique-t-elle. Les migrants qui y sont enfermés sont traités «de manière dégradante et déshumanisante», dans des «conditions qui constituent une violation flagrante des normes internationales en matière de droits humains», résume l'ONG. «Les surveillants vous traitent comme un tas d'ordures. (...) Vous avez le sentiment que votre vie est finie», lâche un homme colombien de 63 ans, qui y a passé 63 jours. Dans son rapport, HRW rapporte également des personnes privées de leurs traitements médicaux alors qu'elles souffrent de maladies chroniques comme le diabète, l'asthme ou encore des pathologies rénales. L'ONG détaille en particulier le cas d'une femme victime de calculs rénaux, prise de vomissements et perdant conscience après plusieurs jours sans soins, finalement opérée d'urgence et renvoyée dans la même cellule. Selon HRW, cette privation d'accès à des soins médicaux «pourrait être à l'origine de deux décès» dans les trois centres concernés. L'immigration, priorité du mandat de Trump Contactée par l'AFP, la police de l'immigration (ICE), dont les arrestations musclées avaient déclenché en juin un important mouvement de protestation à Los Angeles, n'a pas répondu dans l'immédiat. Donald Trump a érigé de la lutte contre l'immigration l'une des priorités absolues de son second mandat, y consacrant des centaines de milliards de dollars. Dans le méga projet de loi budgétaire récemment approuvé par le Congrès américain, 45 milliards sont alloués à la création de 100.000 places dans les centres de rétention pour migrants. D'après le rapport, la moyenne quotidienne des personnes en centres de rétention aux États-Unis a bondi à plus de 56.000 sur les six premiers mois de l'année 2025, contre 37.500 tout au long de l'année 2024. Au 15 juin, 72% des personnes qui y sont détenues n'ont aucun passé criminel, évalue HRW. Conséquence de cette campagne d'arrestations massives: l'un des centres de rétention sur lesquels s'est penché l'ONG a parfois dépassé de plus de trois fois sa capacité maximale en mars.

Un policier américain condamné à près de trois ans de prison pour la mort d'une femme noire
Un policier américain condamné à près de trois ans de prison pour la mort d'une femme noire

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Un policier américain condamné à près de trois ans de prison pour la mort d'une femme noire

Un ancien policier américain a été condamné lundi à 33 mois de prison pour son implication dans la mort d'une jeune femme noire, Breonna Taylor, icône du mouvement Black Lives Matter, malgré les recommandations de clémence du ministère de la Justice, rapportent les médias locaux. Le ministère de la Justice de Donald Trump avait requis la semaine dernière un jour de prison, déjà purgé, contre le policier, Brett Hankison, reconnu coupable en novembre 2024 par un jury de Louisville (centre-est) d'avoir violé les droits civiques de Breonna Taylor, 26 ans. Une réquisition qualifiée d'«insulte» par les avocats de la victime. Breonna Taylor avait été tuée d'au moins huit balles par la police, dans son appartement, à Louisville, dans le Kentucky , le 13 mars 2020. Les policiers y avaient fait irruption en pleine nuit dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants visant son ancien petit ami. Son nouveau compagnon les avait pris pour des cambrioleurs et avait tiré un coup de feu avec une arme détenue légalement. Les policiers avaient riposté en tirant plus de trente coups de feu, touchant mortellement Breonna Taylor.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store