
Comment l'affaire Epstein se retourne contre Donald Trump, accusé de dissimulation par les «MAGA»
RÉCIT - À force de promettre qu'il rétablirait la vérité sur ce vaste dossier judiciaire d'abus sexuels, le président américain déçoit ses «ultra» alors que la Justice affirme qu'il n'existe «aucune liste de clients» secrète.
Il est mort depuis six ans, mais Jeffrey Epstein est en train de semer la zizanie dans la coalition trumpiste. Donald Trump fait face à une fronde de la base Maga comme il n'en a jamais vu. Même ses alliés les plus fidèles critiquent la manière dont l'administration a géré l'affaire de ce financier accusé d'avoir dirigé un réseau de prostitution et d'avoir abusé sexuellement de centaines d'adolescentes et de jeunes femmes. Ils accusent l'administration de refuser de publier l'intégralité du dossier pour protéger des gens riches et puissants. Et la controverse ne cesse de prendre de l'ampleur.
L'aile trumpiste du Parti républicain est particulièrement furieuse. «Je ne crois pas qu'ils disent la vérité sur Epstein», a déclaré le podcaster Brandon Tatum en parlant du gouvernement. «Je pense que ce type était engagé dans quelque chose d'abominable qui implique un grand nombre de gens. Et je parie que certains pourraient faire partie de nos alliés». Même Lara Trump, sa belle-fille s'en est mêlée…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
25 minutes ago
- Le Parisien
La procureure des affaires Diddy et Epstein limogée par le ministère de la Justice américain
L'affaire Epstein continue de faire des remous aux États-Unis. Alors que le président Donald Trump doit faire face à une fronde interne au sein du camp républicain , le ministère de la justice a décidé de licencier un procureur fédéral qui a travaillé sur l'affaire Epstein mais aussi sur celle impliquant le rappeur Diddy Combs inculpé d'extorsion et de trafic sexuel en septembre 2024. Maurene Comey, procureure en charge dans le district sud de New York était en poste depuis 2015 et avait poursuivi Jeffrey Epstein et son associé Ghislaine Maxwell, cette dernière ayant été condamnée à une peine de 20 ans de prison. Son limogeage n'a pas été expliqué selon une source familière du dossier interrogée par Politico . Pour CNN , cependant, le départ de la procureure pourrait être lié à ses liens familiaux avec l'ancien directeur du FBI, James Comey licencié de son poste en 2017 par un certain Donald Trump. « Être une Comey était intenable dans cette administration étant donné que le père de Maurene s'en prend constamment à l'administration » précise une source tierce interrogée par CNN. Donald Trump s'était d'ailleurs attaqué directement à la famille Comey ces derniers jours décrétant ce mercredi sur les réseaux sociaux que les dossiers sur l'enquête fédérale concernant Jeffrey Epstein « était inventée par Comey, par Obama et par l'administration Biden ». Ce n'est pas une première pour Maurene Comey, la procureure ayant essuyé de nombreuses attaques de la part de l'aile droite de Donald Trump. Laura Loomer , une militante de l'extrême droite proche du président avait appelé à de multiples reprises le ministère de la justice à la limoger. Une stratégie qui pourrait s'inscrire également dans un contexte plus large, celui des purges des fonctionnaires mises en place par le président depuis son retour à la Maison Blanche. Le départ de Maurene Comey s'inscrirait également dans le contexte tendu qui régit le bureau du procureur américain du district sud de New York depuis le début d'année. Le procureur général par intérim et plusieurs autres procureurs avaient démissionné en signe de protestation après que le ministère de la Justice eut ordonné au bureau d'abandonner les poursuites pour corruption contre le maire de New York, Éric Adams . Le licenciement d'un avocat lié à l'affaire Epstein intervient dans un contexte troublé, Donald Trump et la cheffe du ministère de la Justice, Pam Bondi devant faire face à de nombreuses critiques du camp Maga sur la divulgation de l'enquête menée sur les circonstances de la mort du délinquant sexuel Jeffrey Epstein en 2019. Pour le moment, le ministère de la justice se contente d'un mémorandum publié le 7 juillet indiquant ne pas vouloir diffuser d'autres éléments aux publics. Notre mémorandum parle de lui-même », précisait mardi la ministre de la justice Pam Bondi.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
La lettre du Figaro du 17 juillet 2025
Réservé aux abonnés La suppression des jours fériés, chahut en maternelle, les idées de JD Vance, le carton d'Adèle Yon. Chers abonnés, La proposition de suppression de deux jours fériés provoque un charivari de réactions négatives dans la classe politique. François Bayrou a-t-il lancé cette bombe pour attirer l'attention et la détourner du reste de son plan d'économies ? À propos de chahut, les instituteurs de maternelle ont de plus en plus de mal à tenir leur classe. Indiscipline, déconcentration, troubles mentaux… ces maux seraient provoqués par la consultation compulsive d'écrans par les enfants de moins de trois ans dont le cerveau est encore trop fragile. Un peu d'international au programme : je vous propose un portrait de JD Vance, «l'elfe noir» de la nouvelle droite américaine. Pour finir, culture ! Savez-vous qui est Adèle Yon ? Cette normalienne inconnue il y a encore quelques mois a accompli un exploit littéraire remarquable avec son enquête familiale titrée Mon vrai nom est Élisabeth. Bonne journée ! Votre épistolier, Louis Lecomte. À la Une La suppression des jours fériés, point de discorde…


Le Parisien
11 hours ago
- Le Parisien
États-Unis : un condamné autiste risque à nouveau l'exécution au Texas, malgré des doutes sur sa culpabilité
gé de 58 ans, Robert Roberson avait échappé de justesse à une injection létale prévue en octobre 2024, après l'intervention inédite d'une commission parlementaire texane. Convoqué pour une audition destinée à sauver sa vie, il avait bénéficié d'un sursis octroyé par la Cour suprême du Texas . Mais en novembre, cette même juridiction a estimé qu'une commission parlementaire ne pouvait s'opposer à une décision de justice. Un juge a donc fixé mercredi une nouvelle date d'exécution au 16 octobre 2025, relançant l'émotion autour du dossier. L'affaire remonte à 2002. À l'époque, Robert Roberson avait amené sa fille Nikki, 2 ans, aux urgences dans un état critique. Il avait été accusé et condamné à mort pour l'avoir violemment secouée, un cas présumé de syndrome du « bébé secoué » qui aurait entraîné la mort de sa fille. Mais ses avocates, s'appuyant sur des analyses médicales récentes, estiment que ce diagnostic était erroné. « Quiconque s'est donné la peine d'examiner les preuves de l'innocence de Robert Roberson est parvenu à la même conclusion: la mort de Nikki était une terrible tragédie. Robert ne l'a pas tuée. Il n'y a pas eu de crime », a déclaré son avocate Gretchen Sween dans un communiqué, en précisant qu'elle demanderait un nouveau sursis. Selon la défense, la fillette souffrait d'une grave pneumonie non détectée, dont les effets auraient été aggravés par la prescription de médicaments inadaptés. 34 médecins ont cosigné une lettre en ce sens, pointant une erreur d'analyse médicale à l'époque des faits. À cela s'ajoute le diagnostic tardif de l'autisme de Robert Roberson, confirmé en 2018. Son attitude jugée distante face à la mort de sa fille aurait pu être mal interprétée lors du procès. « Les Texans devraient être indignés que le tribunal ait fixé une date d'exécution pour un homme dont l'innocence peut être démontrée », insiste son avocate. La situation met en lumière la sous-application d'une loi adoptée en 2013 au Texas , censée permettre la révision des condamnations reposant sur des éléments scientifiques invalidés depuis. Les élus de la commission de la justice pénale de la Chambre des représentants du Texas , qui l'avaient convoqué, déplorent que cette disposition reste si peu appliquée par les tribunaux.