
Guerre en Ukraine : ce que cherche Donald Trump en menaçant de sanctionner les alliés de la Russie
DÉCRYPTAGE - Le président américain a prévenu que si aucun accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine n'était trouvé «d'ici 50 jours» entre Moscou et Kiev, il mettrait en place «des droits de douane secondaires».
Donald Trump brandit une nouvelle menace de droits de douane. «Déçu» par Vladimir Poutine qui refuse de négocier une fin à la guerre en Ukraine, le président américain envisage de «mettre en place des droits de douane secondaires », c'est-à-dire contre les alliés commerciaux de Moscou, dans le but de faire plier la Russie. «Si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours, c'est très simple, (les droits de douane) seront à 100% et c'est comme ça», a-t-il prévenu lundi alors qu'il se trouvait à la Maison-Blanche aux côtés du secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.
À travers cet ultimatum, Donald Trump vise les différents partenaires commerciaux de la Russie, dont les principaux sont la Chine et l'Inde qui profitent des bas prix proposés par Moscou sur le pétrole ou le gaz depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022. Les deux pays versent l'équivalent de dizaines de milliards de dollars par an dans les caisses du Kremlin. Mais cette mesure, si elle est appliquée, concernerait…

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Le Parisien
24 minutes ago
- Le Parisien
Lutte anticorruption en Ukraine : Zelensky propose un nouveau projet de loi, l'UE rassurée
Il a tenu à rassurer aussitôt. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé ce jeudi un nouveau projet de loi pour assurer « l'indépendance » des structures anticorruption, à la suite du tollé suscité par le vote d'une mesure réduisant leur autonomie . « Je viens d'approuver le texte d'un projet de loi qui garantit un véritable renforcement » des services de justice et de sécurité et les protège de « toute influence ou ingérence russe » tout en assurant « l'indépendance des agences anticorruption », a-t-il déclaré sur X, en anglais et en ukrainien. Cette annonce intervient deux jours après le vote par le Parlement d'une nouvelle loi qui a placé le Bureau national anticorruption (Nabu) et le parquet spécialisé anticorruption (SAP) sous l'autorité directe du procureur général, nommé quant à lui par le président. La déclaration de Zelensky a dans la foulée été saluée par l'Union européenne, qui avait exprimé ses préoccupations sur ce sujet cette semaine. « Nous avons vu que le gouvernement ukrainien a pris des mesures. Nous saluons ces actions », a indiqué un porte-parole de la Commission européenne lors du point presse quotidien à Bruxelles. Certains analystes ukrainiens ont prévenu que ce texte risquait de bloquer l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne , voire potentiellement d'entraîner une réduction de l'aide financière internationale , cruciale pour sa capacité à se défendre. Pris au dépourvu par cette avalanche de critiques, Volodymyr Zelensky, qui a d'abord défendu l'importance de cette loi et accusé les agences anticorruption d'inefficacité, semble avoir fait marche arrière. Le nouveau projet de loi qui « garantit l'indépendance du NABU et du SAP » sera « soumis aujourd'hui au Parlement ukrainien », a-t-il assuré sur X, sans toutefois dévoiler son contenu. « Il est important que nous restions unis », « que nous respections la position de tous les Ukrainiens et que nous soyons reconnaissants envers tous ceux qui soutiennent l'Ukraine », a encore dit Volodymyr Zelensky.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
États-Unis : heurtée par un train, une Américaine perd son bras... et le retrouve quelques mètres plus loin
Une instructrice de surf californienne a eu le bras arraché par un train roulant à grande vitesse dans un accident survenu alors qu'elle essayait de faire rouler son vélo électrique sur les voies ferrées. Un accident très étonnant s'est déroulé près de Seaward Avenue, en Californie (États-Unis), d'après le média local KTLA . Au cours d'une promenade, une Américaine de 24 ans, dénommée Elieah Boyd, a eu le bras sectionné par un train roulant à grande vitesse. D'après un communiqué de la police locale, cet incident s'est produit le 7 juillet dernier, aux alentours de 17h30. La jeune femme traversait la voie ferrée et tenait son vélo électrique à la main au moment où la collision a eu lieu. «Il n'y avait pas de klaxon de train. Il y a eu trois secondes entre le moment où j'ai vu le train et le moment où c'est arrivé», a-t-elle déclaré à KTLA. «J'avais encore la main sur le vélo pendant que le train passait. Il a à peine accroché le vélo, juste assez pour m'enlever complètement le bras». Publicité Au moment de l'accident, Elieah Boyd n'était pas seule. Un pompier retraité a immédiatement appelé les secours. Lorsque la police et les secouristes sont arrivés, il a demandé qu'on entame des recherches pour localiser le bras sectionné. Celui-ci se trouvait quelques mètres plus loin. Plusieurs opérations chirurgicales nécessaires Transportée par avion au centre médical UC Irvine à Orange, en Californie, la jeune femme a subi une première intervention chirurgicale de plus de 10 heures. Deux semaines plus tard, elle affirme qu'elle commence à ressentir des sensations dans son bras. «C'est un peu comme des secousses d'énergie», a-t-elle déclaré à KTLA. «J'ai le sentiment que je suis sur le chemin de la guérison». Malgré tout, au moins deux opérations prévues dans les semaines à venir seront encore nécessaires. Instructrice de surf et passionnée par son travail, Elieah Boyd se bat pour pouvoir retourner à l'eau. «Dès que je pourrai toucher l'eau, je serai sur une planche de surf», a-t-elle confié. «C'est tout ce dont je rêve ici à l'hôpital. Je veux juste retourner dans l'eau et surfer». Pour financer son traitement médical et sa phase de rééducation, une cagnotte GoFundMe a été créée. Depuis sa création, elle a déjà récolté plus de 50.000 dollars, avec un objectif fixé au départ à 65.000 dollars. Sa famille, qui l'accompagne au quotidien, a affirmé que «son chemin vers la guérison sera long et difficile, mais nous savons que sa résilience la soutiendra".


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Ukraine : Zelensky propose un nouveau projet de loi assurant «l'indépendance» des structures anticorruption
L'Union européenne a salué cette initiative, qui survient deux jours après que le président ukrainien a promulgué une loi critiquée qui supprime l'indépendance des agences anticorruption, suscitant l'inquiétude des alliés de Kiev. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi 24 juillet proposer un nouveau projet de loi pour assurer «l'indépendance» des structures anticorruption, à la suite du tollé suscité par l'adoption d'un précédent document réduisant leur autonomie. «Je viens d'approuver le texte d'un projet de loi qui garantit un véritable renforcement» des services de justice et de sécurité et les protège «de toute influence ou ingérence russe» tout en assurant «l'indépendance des agences anticorruption», a-t-il annoncé sur X. Ce nouveau document «sera soumis aujourd'hui au parlement ukrainien», a-t-il ajouté. Publicité «Il est important que nous restions unis», «que nous respections la position de tous les Ukrainiens et que nous soyons reconnaissants envers tous ceux qui soutiennent l'Ukraine», a encore dit Volodymyr Zelensky. Initiative saluée par l'Union européenne L'Union européenne a salué de son côté la volonté du président ukrainien Volodymyr Zelensky de proposer dans son pays une nouvelle loi sur l'indépendance des agences anticorruption, après avoir exprimé ses préoccupations sur ce sujet cette semaine. «Nous avons vu que le gouvernement ukrainien a pris des mesures. Nous saluons ces actions», a indiqué un porte-parole de la Commission européenne lors du point presse quotidien à Bruxelles. Plus tôt dans la semaine le président ukrainien avait provoqué un tollé avec un texte supprimant de fait l'indépendance de deux organismes anticorruption, placés sous l'autorité directe du procureur général dépendant de l'exécutif. Volodymyr Zelensky a très rapidement promulgué le texte après son vote mardi par le Parlement. Les partenaires de l'Ukraine ont manifesté leurs préoccupations, notamment la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a demandé des explications à au président ukrainien après la promulgation de la loi.