logo
« Une noire n'a rien à faire à ce poste » : la vice-présidente de l'Assemblée nationale Nadège Abomangoli visée par un courrier raciste

« Une noire n'a rien à faire à ce poste » : la vice-présidente de l'Assemblée nationale Nadège Abomangoli visée par un courrier raciste

Le Parisien5 days ago
« Ils croient nous humilier, nous intimider, nous faire peur. Ils se trompent. » La vice-présidente de l'Assemblée nationale Nadège Abomangoli a publié ce vendredi sur X un
courrier raciste
qu'elle a reçu, déplorant le fait que « les racistes expriment sans complexe leur nostalgie de l'esclavage et de la colonisation ».
« Madame la fausse vice-présidente, je souhaite que la dissolution se produise car vous êtes une erreur de casting (…) Une noire n'a rien à faire à ce poste. L'esclavage a été aboli mais il y a des limites à se sentir à l'aise », écrit l'auteur de la lettre.
Celui qui se présente comme un certain « M. Jourdain » revendique son statut d'« homme blanc » ainsi que son nom de famille. Ce qui, selon ses dires, lui conférerait « plus de mérite » à occuper la vice-présidence de l'Assemblée nationale.
« Voir une femme noire au perchoir de l'assemblée, c'est voir leur hiérarchie sexiste et raciste, ainsi que leurs privilèges s'effondrer. Et ils ont la rage », a déploré la députée LFI de
Seine-Saint-Denis
, assurant qu'elle continuera à combattre le racisme « avec force ».
Plusieurs personnalités politiques ont apporté leur soutien à Nadège Abomangoli. « Le racisme n'a pas sa place dans notre République. Il ne l'a jamais eue », a écrit sur X la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, indiquant condamner « sans réserve » ces insultes.
Plusieurs députés de La France Insoumise ont aussi épaulé leur collègue. « Total soutien », a indiqué
sur X
l'élu de l'Essonne Antoine Léaument. « Les racistes n'ont que leur haine pour exister, ils sont petits et pitoyables », estime la députée de Saint-Étienne
Andrée Taurinya
.
« On déguste les larmes des racistes. Leur seum est notre délice », déclare pour sa part la députée de Paris
Danièle Obono
, qui avait notamment
été dépeinte en esclave
par Valeurs Actuelles.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Les premiers détenus pour narcotrafic ont été informés de leur transfert pour la prison de haute sécurité
Les premiers détenus pour narcotrafic ont été informés de leur transfert pour la prison de haute sécurité

Le Figaro

time16 minutes ago

  • Le Figaro

Les premiers détenus pour narcotrafic ont été informés de leur transfert pour la prison de haute sécurité

Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - D'ici au 31 juillet, les cent plus dangereux trafiquants de drogue rejoindront l'établissement de Vendin le Vieil. En temps et en heure. Selon nos informations, les premières dizaines de détenus pour narcotrafic ont été averties, au cours de ces dernières heures, que le ministre de la justice Gérald Darmanin envisageait leur transfert à Vendin Le Vieil, première prison haute sécurité qui doit abriter les plus dangereux délinquants de la criminalité organisée. Ces premières notifications délivrées par les chefs d'établissement, ouvrent une période de 72 heures avant un débat contradictoire en présence de leurs avocats, qui se tiendra au sein des détentions. Les détenus peuvent alors faire valoir leurs arguments pour s'opposer à cette disposition. Après la confirmation par la signature du Garde des sceaux, le transfert est immédiatement exécutoire. C'est donc dans le courant de la semaine prochaine que devraient avoir lieu les premiers mouvements. Recours à la visioconférence Ces notifications concernent des individus incarcérés dans la France entière. Parmi la centaine qui a vocation à rejoindre cet établissement, un cinquième est…

Parcoursup: La France insoumise dépose une proposition de loi pour supprimer la plateforme
Parcoursup: La France insoumise dépose une proposition de loi pour supprimer la plateforme

Le Figaro

time16 minutes ago

  • Le Figaro

Parcoursup: La France insoumise dépose une proposition de loi pour supprimer la plateforme

Un monde sans Parcoursup... C'est le rêve de la France insoumise (LFI), dont les députés ont déposé une proposition de loi ce 11 juillet pour supprimer purement et simplement la plateforme d'orientation. Une date éloquente, puisque la phase d'admission principale de Parcoursup avait pris fin la veille, le 10 juillet 2025. Ce positionnement n'est pas nouveau pour le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon. LFI s'est toujours opposé à Parcoursup depuis son lancement il y a sept ans par Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l'Éducation nationale. À l'époque, le jeune Louis Boyard, aujourd'hui député LFI, était déjà engagé dans la bataille comme syndicaliste étudiant. Pour les élus LFI, la plateforme d'orientation accentuerait la sélection et la pression scolaire. Ils reprochent aussi à Parcoursup son manque de lisibilité, avec plus de 21.000 formations disponibles en 2025 et son opacité dans les modalités de recrutement. Pour rappel, si aucun algorithme n'est proposé par Parcoursup pour trier les candidatures, les formations elles-mêmes peuvent tout à fait recourir à ce genre d'outils. Supprimer toute forme de sélection Dans l'exposé des motifs, les signataires pointent du doigt «un projet politique de fabrication élitiste de l'enseignement supérieur» et un «tri social» destiné «à fermer les portes de l'université aux classes populaires». Mais quelle alternative pour remplacer la plateforme ? Eh bien aucun. Les députés d'extrême gauche proposent en réalité l'abolition pure et simple de la sélection dans l'enseignement supérieur. «Toute forme de sélection à l'entrée en premier cycle dans ces établissements est supprimée», indique l'article premier de la proposition de loi. Ces derniers mois, Parcoursup a été critiqué à plusieurs reprises par le premier ministre lui-même. Lors de son discours de politique générale, François Bayrou avait affirmé que l'orientation précoce était «une erreur» et Parcoursup «une question». Trois mois plus tard, il avait répété être «très interrogatif sur Parcoursup», estimant que «l'orientation précoce» est «la plupart du temps une orientation sociale». Mais le ministre de l'enseignement supérieur Philippe Baptiste avait ensuite évoqué des évolutions possibles, mais fermé la porte à une abrogation. De maigres chances d'aboutir Aussi la mesure n'a pour l'heure guère de chances d'aboutir. Selon toute vraisemblance, elle devrait être débattue lors de la prochaine niche parlementaire prévue pour le parti à l'automne prochain. Mais compte tenu des déclarations du gouvernement, le socle commun ne devrait pas la soutenir. Quant au Rassemblement national, s'il est critique vis-à-vis du dispositif, il ne souhaite pas sa disparition. La réforme de Parcoursup a déjà fait l'objet d'autres tentatives venues de la gauche par le passé. Les députés communistes, notamment, avaient déposé un texte en octobre 2022 visant à «atténuer les inégalités d'accès à l'enseignement supérieur générées» par la plateforme. Mais le texte n'avait jamais été examiné par les députés.

Gérard Larcher sur le budget 2026 : « Pour les collectivités locales, nous demandons de revenir aux propositions du Sénat »
Gérard Larcher sur le budget 2026 : « Pour les collectivités locales, nous demandons de revenir aux propositions du Sénat »

Le Parisien

time16 minutes ago

  • Le Parisien

Gérard Larcher sur le budget 2026 : « Pour les collectivités locales, nous demandons de revenir aux propositions du Sénat »

Alors que François Bayrou a dévoilé mardi une feuille de route pour réaliser 43,8 milliards d'économies , Gérard Larcher juge auprès du Parisien - Aujourd'hui en France que « les annonces du Premier ministre sont en adéquation avec la situation très dégradée de nos finances publiques. La gravité de la situation ne nous permet plus de détourner le regard ». Pour le président du Sénat, « il est donc de nos responsabilités de répondre à cette exigence de reprise en main de nos dépenses ». Le 7 juillet, le président du Sénat accompagné d'une délégation de sénateurs avait présenté le plan d'économies du Sénat , (25 milliards d'euros d'économies, dont 10 pour le budget de la Sécu). « Si beaucoup des annonces du Premier ministre correspondent aux efforts indispensables à réaliser, issues en grande partie des pistes du Sénat, un certain nombre d'entre elles demandent précisions et clarifications », ajoute-t-il, « notamment sur le champ social ». Deuxième point, pour Gérard Larcher , il va falloir « approfondir les mesures d'économies pour moins de fiscalité ». Enfin pour les collectivités locales, alors que François Bayrou réclame 5,4 milliards d'euros d'économies aux collectivités, pour Gérard Larcher, c'est non. « Nous demandons de revenir aux propositions du Sénat sur l'effort qui leur est demandé », soit 2 milliards d'économies.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store